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Mme Videhouenou-Goussanou, de la CCI Bénin : « Pour notre pays, c’est une fierté nationale d’accueillir ce premier Salon Afrique Unie sur le Continent »
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par Bruno FANUCCHI à Cotonou (Bénin) pour AfricaPresse.Paris (APP)
@africa_presse
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Cotonou est « aujourd’hui la porte d’entrée d’un marché ouest-africain de près de 420 millions d’habitants et, ici au Bénin, vous êtes chez vous car nous croyons fermement en cette Afrique Unie ». C’est en ces termes que Mme Noëlle Sadeler, Chargée de mission auprès du Président de la République Patrice Talon et Directrice des Opérations de l’APIEx (Agence de Promotion des Investissements et des Exportations), a ouvert jeudi au Palais des Congrès de Cotonou les travaux du Salon Afrique Unie (SAU) qui se tient pour la première fois sur le Continent. Avec pour thème : « Économies créatives et Technologie immersive. Quels enjeux pour l’Afrique ? ».
« Le Bénin vous ouvre toutes grandes ses portes, poursuit-elle. Nulle part actuellement dans la sous- région ouest-africaine, vous n’aurez accès à cette dynamique (...) Vous êtes ici dans un pays en paix avec ses voisins et complètement intégré au sein de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) et de la CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) ». Un pays qui a de surcroît supprimé tous les visas d’entrée pour les détenteurs de passeports africains pour un séjour de trois mois. Ce qui permet de prospecter beaucoup plus facilement les opportunités d’affaires.
« Nous sommes le seul pays d’Afrique à maintenir ce cap d’excellence, dans un cadre incitatif pour vos investissements », observe-t-elle encore, avant de rappeler la « place stratégique » qu’occupe le Bénin dans la sous-région : « Notre pays sert de port naturel à trois pays enclavés de la CEDEAO que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger ». Et de rappeler enfin que « notre voisin et ami, le Nigeria, est la plus grande économie d’Afrique ».
On l’aura donc bien compris d’emblée : le choix des organisateurs de venir au Bénin pour cette VIe édition – comme le souligne encore Mme Sadeler – « donnera l’occasion de mieux apprécier les actions mises en place par le gouvernement de la République du Bénin afin de mettre en valeur le Bénin sur la scène internationale et d’inciter les investisseurs nationaux comme internationaux à Oser le Bénin ».
« Notre pays connaît une révolution industrielle depuis 2016 », renchérit Randyx Romain Ahouandjinou, premier adjoint au maire de Cotonou, en souhaitant la bienvenue à tous les participants. « Le SAU est l’occasion unique de mettre en lumière tous ces talents africains et ce choix n’est pas un hasard », observe-t-il, car le Salon « s’inscrit dans le Plan national de développement » initié par le chef de l’État depuis 2016.
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« Le Salon se veut une plateforme
de valorisation des talents africains »
« Le Salon se veut une plateforme
de valorisation des talents africains »
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Représentant le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, Arnauld Akakpo, absent de Cotonou, Mme Joëlle Videhouenou-Goussanou (Directrice des Opérations et Coordinatrice Programme Développement de la CCI), estime même que ce Salon constitue « une fierté nationale » puisque « le Bénin accueille pour la première fois cet événement prestigieux qui réunit les acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial venus de divers horizons d’Afrique, d’Europe et des Caraïbes » dans le but de « bâtir une communauté d’affaires plus forte, résiliente et diversifiée » avec la volonté de « convoyer les investisseurs vers la destination Bénin ».
« Le développement de l’Afrique passe inévitablement par de tels événements et ce cheminement est conditionné par le développement des économies locales » car ce Salon – qui met à l’honneur l’apport du secteur privé - « contribue au rayonnement du monde des affaires ».
Organisatrice de ce Salon, dont la CCI est un partenaire de poids, et CEO de l’Agence de Communication Médès Médias, Mme Urmine Gounongbé se réjouit que ce Salon soit d’ores et déjà devenu « une plateforme de valorisation des talents africains », comme on ne pourra que le constater avec ravissement en fin de soirée. Elle répond une nouvelle fois à la question : pourquoi avoir choisi cette année le Bénin ? Parce que « c’est un pays en pleine mutation qui témoigne d’une extraordinaire dynamique notamment sur les plans économique et touristique » et que les diasporas africaines qui se retrouvent ici pour trois jours veulent « accompagner ce processus pour participer au développement de l’Afrique ».
Avant de conclure ; « Que chacun s’approprie ce beau projet du SAU pour mettre en avant les talents et les richesses du pays ». C’est assurément son vœu le plus cher même si, avoue-t-elle, « mener à bien ce projet jusqu’au bout n’aura pas été facile ». Mais il faut parfois savoir prendre des risques et innover pour ouvrir de nouvelles pistes qui redonnent espoir à la jeunesse.
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Un superbe défilé de mode témoigne
du génie des stylistes béninois
Un superbe défilé de mode témoigne
du génie des stylistes béninois
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« Beaucoup de jeunes peuvent désespérer en Afrique comme dans la diaspora », reconnaît en effet Roland Portella, le Commissaire général du Salon, qui se plaît à rappeler fort à propos que le SAU « avait au départ une vocation essentiellement artistique et culturelle ». Mais l’équipe, qui l’a repris et relancé en 2019, a voulu « lui donner une touche beaucoup plus business car notre objectif est de construire ici, en Afrique, les marchés de demain » tant le Continent a d’énergies et de talents à revendre dans bien des domaines.
Et l’un des buts de ce Salon est bien entendu de créer des synergies et « d’assurer la transmission » du savoir et de l’expérience professionnelle « entre ceux qui ont déjà réussi et les jeunes qui recherchent encore un emploi » pour nourrir d’abord leur famille et se faire, demain si possible, une place au soleil.
Très heureuse d’être pour la première fois au Bénin, le Dr Manon Aminatou, Franco-Camerounaise et présidente d’ACTE (Alliance des Communes et Territoires Engagés) souligne, quant à elle, qu’ « il est hyper important que le secteur privé comme les collectivités locales soient associés à toutes les initiatives et tous les appels à projets qui se multiplient en Afrique, mais recherchent toujours des financements » pour changer le visage de l’Afrique. Avant de lancer ce qui restera comme l’appel de Cotonou : « J’appelle 10 communes – sur les 77 que compte le Bénin – à nous rejoindre pour qu’ensemble nous puissions dire : pour investir aujourd’hui, Osons le Bénin !
Une première soirée qui s’est achevée par un superbe défilé de mode et l’émerveillement de tous devant le génie et le talent d’une quinzaine des plus grands stylistes et créateurs du Bénin réunis pour fêter dignement l’événement.
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EN SAVOIR PLUS :
www.salonafriqueunie.com
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