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Vincent REINA, Président de la CCFA Paris, a accueilli les nouveaux Ambassadeurs de Tunisie et de Mauritanie en France
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par Desk AfricaPresse.Paris (APP)
@africa_presse
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Dans son propos liminaire, le Président Vincent Reina n’a certes pas manqué de saluer la présence d’éminentes personnalités participant à cette rencontre avec les ambassadeurs de Tunisie et de Mauritanie : les Ambassadeurs de la Ligue Arabe en France et en Espagne, l’Ambassadeur des Comores, les représentants des ambassades du Liban, d’Iraq, des ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères, et du ministère de l’Économie et des Financs.
Remerciant l’Ambassadeur Mohamed Yahya Teiss pour sa présence et sa participation, Vincent Reina a souligné combien Son Excellence « est un grand connaisseur de l’Afrique, nommé en poste en France, à un moment où justement les relations entre la France et certains pays d’Afrique se cherchent. »
Formé notamment à l’Université Paris 1-Sorbonne Panthéon, l’Ambassadeur Teiss est titulaire d’un Doctorat en Sciences politiques et il est Professeur de Droit public. Il a été Directeur des Affaires consulaires, juridiques et de coopération au ministère mauritanien des Affaires étrangères, chef de mission diplomatique à Londres et a occupé des postes d’ambassadeur dans des pays stratégiques tels que le Niger ou le Sénégal avant d’arriver en France à la fin de l’année dernière.
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La Mauritanie, un pays
à la croissance robuste
La Mauritanie, un pays
à la croissance robuste
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« Autant dire que sa connaissance et sa vision des thématiques sahéliennes est grande », souligne le Président Reina, avant de poursuivre : « La CCFA est heureuse de l’accueillir ce matin, car cela fait bien longtemps qu’il a été question de la Mauritanie au sein de la Chambre. Probablement un des pays de la Ligue Arabe les moins connus, peut-être simplement en raison de sa position géographique, car plus souvent assimilée aux États d’Afrique de l’Ouest.
La conclusion pour nous à en tirer, c’est le rôle parfait que peut jouer la Mauritanie, comme intermédiaire, comme lien de transmission entre les deux régions que sont l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. Je pense Monsieur l’Ambassadeur que vous nous en direz un mot. Et sans vouloir déflorer votre intervention, Monsieur l’Ambassadeur, on le sait, l’économie mauritanienne est forte de ses minerais, mais est confrontée à la nécessité de sa diversification. Sa croissance est robuste, ses perspectives sont bonnes, sa dette est modérée. Son cadre réglementaire cherche à attirer les investisseurs étrangers et la France y est présente avec l’AFD, avec le Fasep, mais aussi avec une cinquantaine d’entreprises. Mais les échanges restent trop faibles… Nous sommes très heureux, Monsieur l’Ambassadeur de vous écouter sur tous ces sujets. »
« La CCFA est heureuse également d’accueillir, pour parler de la Tunisie de 2024, des projets tunisiens de développement, des enjeux sectoriels du pays, SEM Dhia Khaled, Ambassadeur de la République de Tunisie en France », a repris Vincent Reina après l’intervention de l’Ambassadeur de Mauritanie.
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Des relations économiques
franco-tunisiennes très étroites
Des relations économiques
franco-tunisiennes très étroites
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« Monsieur l’Ambassadeur de Tunisie, vous êtes, vous aussi, un homme de pays stratégiques, qui comptent de plus en plus sur l’échiquier international. Vous avez été nommé début janvier à Paris, après avoir été notamment Directeur général chargé des relations avec l’Amérique et l’Asie au ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, mais aussi Ambassadeur de la Tunisie en Chine, au Vietnam et au Cambodge, Chef de mission adjoint en Inde et en Espagne. Autant dire que pour le coup, c’est votre vision de l’évolution des grands pays du Sud Global, ou des BRICS, qui peut être utile et intéressante.
« Monsieur l’Ambassadeur, la Tunisie figure sans aucun doute parmi les pays les plus connus de la région ANMO. La communauté tunisienne en France comme la communauté française en Tunisie sont deux fers de lance qui animent les relations entre les deux pays.
Les relations économiques franco-tunisiennes sont très étroites, nos secteurs économiques sont très imbriqués. Cela fait du bien de le dire. Mais il ne faut pas se contenter de ce satisfécit. La Tunisie cherche de nouveaux partenaires, s’ouvre sur de nouveaux marchés, et nul doute que les entreprises françaises doivent toujours et régulièrement, celles qui sont présentes sur les marchés tunisiens et surtout celles qui n’y sont pas encore, être sensibilisées, informées et accompagnées sur la Tunisie.
Il en va ainsi de l’avenir de notre relation euro-méditerranéenne, d’une certaine façon.
Et puis, comme pour la Mauritanie, la Tunisie peut être un marché d’approche vers des pays tiers. On pensera à la Libye, mais aussi pourquoi pas à d’autres pays africains ou de la zone ANMO. Vous nous en direz certainement un mot… ».
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