Grèce : mémo sur le système électoral à l’occasion des élections législatives du 4 octobre
Au cas où aucun parti n’aurait la majorité absolue, le président de la
République s’adresse successivement aux chefs des trois plus grands partis.
Si aucun parti n’arrive à former un gouvernement viable, le président tentera de former un ‘‘gouvernement œcuménique’’ et en cas d’échec un
gouvernement ayant comme but unique la tenue de nouvelles élections.
Le système parlementaire grec connaît une seule chambre de 300 députés, élus pour quatre ans au suffrage universel direct et au vote secret. Le jour des élections doit toujours être un dimanche.
L’exercice du droit de vote est obligatoire pour tous les citoyens qui ont atteint l’age de 18 ans. Éligibles sont tous ceux qui ont la nationalité grecque, au moins 25 ans et ne sont pas privés de leurs droits
politiques. Le ministère de l’Intérieur estime à 9 835 007 les citoyens qui ont le droit de vote. 245 866 sont de nouveaux électeurs.
Selon la loi électorale, le pays est divisé en 56 circonscriptions uninominales ou plurinominales, où 288 députés sont élus. Les douze sièges restants sont voués aux députés d’État élus avec répartition proportionnelle, dans l’ensemble du pays.
Le système électoral est un système à représentation proportionnelle à tendance (corrective) majoritaire. Un bonus de 40 sièges est prévu pour le parti ou la coalition de partis qui remporte les élections. De surcroît un seuil de 3 % est exigé pour qu’un parti puisse accéder au Parlement.
La loi interdit la publication de sondages sur l’intention de vote, 15 jours avant le jour des élections. Les sondages « sortie des urnes » sont permis, mais leur publication n’est possible qu’après la fermeture des bureaux de vote.
Quelques liens utiles :
Constitution de la Grèce (en français)
Présidence de la République (en français)
Ministère de l’Intérieur (informations sur les élections, en français)
Sites des principaux partis politiques, en grec :
ND, PASOK, PCG (en français), SYRIZA, LAOS, Ecologistes verts