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BIG 2023 à Paris-Bercy / Pourquoi l’Afrique s’affirmera comme un partenaire de plus en plus important pour les entreprises françaises

8 octobre 2023
 BIG 2023 à Paris-Bercy / Pourquoi l'Afrique s'affirmera comme un partenaire de plus en plus important pour les entreprises françaises
Une vue de la scène centrale du BIG 2023. © DR
Ce 5 octobre, l’édition 2023 du BIG de Bpifrance a fait son grand retour à l’Accor Arena de Paris-Bercy. Pour sa IXe édition, la plus grande rencontre d’affaires d’Europe a rassemblé plus de 1 000 intervenants pour plus de 500 ateliers et conférences, dont celle dédiée aux atouts de la coproduction ou délocalisation de proximité (nearshoring) avec l’Afrique.

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par Dalinie MVEMBA pour AfricaPresse.Paris (APP)
@africa_presse

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Cette question de la « régionalisation de la mondialisation » visant à raccourcir les chaînes de valeur en les partageant avec des destinations plus proches, a fait l’objet d’un conférence mise en avant par les fonds africains partenaires de Bpifrance et leurs entrepreneurs, sous la thématique : « Nearshoring : l’Afrique, nouveau partenaire privilégié des entreprises françaises ? »

« Near-shoring : l’Afrique, nouveau partenaire privilégié des entreprises françaises ? », une conférence du BIG 2023, jeudi 5 octobre à Paris. © DM/APP

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Animée par Isabelle BÉBÉAR, Directrice des Affaires Internationales et Européennes de Bpifrance – avec la participation de Samer HANA, CEO Capital Banking Solution, Romain GAUVRIT, Partner chez Amethis, Nicolas LAROCHE, Associé et Directeur Général chez JEMS et Clémence PRACH-KOLB, Private Equity Associate chez Africinvest – cette conférence (photo © DM/APP) a rappelé comment les deux dernières crises économiques mondiales ont mis en évidence l’importance de la proximité logistique à l’import comme à l’export, et dans le partage des valeurs dans les chaînes intercontinentales de production.

Cette méthode de coproduction en plus grande proximité – donc avec l’Afrique plutôt qu’avec l’Asie –, connue en anglais sous le nom de « nearshoring » apparaît comme une alternative intéressante à la coproduction des entreprises françaises, telle est la perspective que les différents intervenants ont contribué à esquisser.

Pour Samer Hana, CEO de Capital Banking Solution (CBS), leader dans le domaine des logiciels bancaires intégrés : « l’Afrique est pour nous un terrain de croissance important avec plus de 15 % de croissance annuelle dans les deux à trois ans à venir. »
Implanté en Côte d’Ivoire et au Maroc, l’éditeur et intégrateur de solutions bancaires produit près de 25 % de son chiffre d’affaires sur le continent : « On a tout de suite bien compris que pour se développer, il faut être sur place et créer des équipes capables de servir les clients. »

Avec encore un taux de croissance moyen de 5 % en 2022, l’Afrique présente une économie globalement attractive depuis plusieurs années. Si la Banque mondiale prévoit une baisse de ce taux, le continent africain reste néanmoins un partenaire d’envergure pour les investisseurs et exportateurs français. Romain Gauvrit, Partner du gestionnaire de fonds d’investissement Amethis, cite parmi les 54 pays d’Afrique, le Nigeria comme exemple. : « Dans vingt ans, le Nigeria aura le PIB de la France. Et il n’y a pas de raison qu’une société déjà active aux États-Unis ou en Asie ne marche pas en Afrique. »

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« On investit dans des entreprises
françaises avec un angle africain. »

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Ces dernières années, des efforts notables ont été déployés pour améliorer l’environnement des affaires et l’expérience des entreprises étrangères souhaitant s’implanter en Afrique. Avec l’identification de métiers d’avenir et l’organisation des compétences, la jeunesse africaine constitue aujourd’hui un atout crucial pour l’avenir économique du continent. Cette compatibilité reste un atout conséquent pour Nicolas Laroche, Associé et Directeur Général de la société française JEMS, spécialisée dans le Big Data : « Il y a un réservoir considérable de jeunes diplômés. De grandes écoles se sont installées, et cela se ressent bien dans la qualité des profils recherchés. »

C’est dans cette optique que Africinvest, leader du capital-investissement a investi auprès de 125 entreprises dans 24 pays africains : « On investit dans des entreprises françaises qui ont un angle africain. On cible en particulier les sociétés en croissance, qui font entre 20 et 300 millions de chiffre d’affaires. » certifie Clémence Prach-Kolb, Private Equity Associate, chez Africinvest. « On cible toutes sortes de secteurs d’activité, notamment de la santé, avec la fabrication de médicaments ou dans la distribution de médicaments. »

Il ressort aussi de ces différents témoignages que par sa proximité géographique avec la France, le continent africain s’affirmera comme un partenaire de plus en plus important pour les entreprises françaises et européennes qui veulent s’implanter dans un accord gagnant-gagnant et dans différents secteurs.

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REPLAY DE LA CMAAP 10 / Grand succès de la Xe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris, organisée par AfricaPresse.Paris, et qui a réuni sept Excellences à l’Académie des Sciences d’Outre-mer, le 20 septembre 2023

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