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Agenda TV Afrique en ligne, 27/11 - « Mon heure d’Afrique » N° 5 : « L’or du Sahel finance-t-il le terrorisme ? ». Avec Ahmedou Ould Abdallah

22 novembre 2023
Agenda TV Afrique en ligne, 27/11 - « Mon heure d'Afrique » N° 5 : « L'or du Sahel finance-t-il le terrorisme ? ». Avec Ahmedou Ould Abdallah
Le président du Centre 4S (Centre des Stratégies pour la Sécurité du Sahel Sahara), ex-ministre mauritanien et ancien sous-secrétaire général de l’ONU, Ahmedou Ould Abdallah, est l’invité de la cinquième édition de Mon Heure d’Afrique (MHA). Ce numéro est consacré aux trafics d’or dans la région du Sahel qui sont un frein à son développement et alimentent le terrorisme en finançant les djihadistes.

MHA5 sera diffusée en direct le lundi 27 novembre à 10 h 00 GMT (11 h en France) sur la chaîne TV du groupe Financial Afrik puis disponible, ensuite, pour diffusion par les télévisions africaines qui en feront la demande.

Cette nouvelle édition de Mon Heure d’Afrique (MHA) met en lumière trois pays sahéliens producteurs d’or : le Mali, le Burkina Faso et la Mauritanie.
Au Mali, devenu le deuxième producteur d’or en Afrique après le Ghana, un nouveau code minier vient d’être promulgué visant à réduire les exonérations et à augmenter, ainsi, les dividendes de l’État.
Au Burkina Faso, la fermeture de cinq mines d’or industrielles et d’une quarantaine de sites d’orpaillage artisanaux investis par les djihadistes montre l’ampleur du problème sécuritaire.
En Mauritanie, malgré les efforts des autorités pour essayer de réguler l’orpaillage clandestin, la fièvre de l’or continue avec les conséquences sur l’environnement et la vie de jeunes hommes venus de tout le Sahel.

Prônant un meilleur contrôle de leurs ressources aurifères et une régulation plus transparente de ce secteur par les États, Ahmedou Ould Abdallah n’évite aucune question quant à l’implication dans ces trafics des différents acteurs de la filière (États, multinationales, sociétés nationales, communautés villageoises, etc.) Il répond également aux interrogations concernant la traçabilité de cet or qui – in fine – finance le djihadisme, ainsi que d’autres bénéficiaires.

Avec la contribution
d’experts reconnus…

Dans le rôle des experts figurent Emmanuel Dupuy, Président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), qui l’interroge sur le pourquoi de la déstabilisation des États sahéliens du fait de ces détournements et comment y remédier.
Jérémie Taieb, chargé de mission auprès des bailleurs de fonds d’AfricaRail, l’interpelle sur l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) et la mise en place de nouveaux instruments pour améliorer la traçabilité de l’or produit au Sahel, comme la blockchain ou le processus de Kimberley.
Mirabell Mayack, chef des affaires gouvernementales et Ventes stratégiques à African Investment Intelligence et fondatrice du Forum African Investment Day, évoquera le challenge sur la privatisation de la sécurité sur les sites miniers, et la raison pour laquelle les Touaregs n’ont pas été intégrés dans la résolution du conflit au nord du Mali – qui vient d’être réinvesti par l’armée malienne dans la région de Kidal.

Conçue et réalisée par la journaliste Christine Holzbauer Gueye, l’émission Mon Heure d’Afrique (MHA) défend – depuis son lancement en 2021 – un point de vue africain indépendant par le biais de reportages réalisés en Afrique par des télévisions africaines partenaires.

Dans sa rubrique de fin intitulée « Honni ou Béni », MHA5 aborde la question de la présence française au Sahel, non pas pour la juger mais pour essayer de la faire évoluer. « Nous ne sommes plus dans les années 1970 et les dirigeants français doivent comprendre que ce sont les réseaux sociaux qui font l’opinion aujourd’hui, en Afrique comme ailleurs. Sauf que chez nous, le chômage étant plus important, ce sont les réseaux sociaux qui sont importants », a martèle Ahmedou Ould Abdallah tout au long de l’émission.

À propos de l’association Mon Heure d’Afrique – Spécialiste de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, reporter chevronnée, Christine Holzbauer Gueye a sillonné le continent en tant que correspondante de grands journaux français à partir de Bamako (Mali) puis de Dakar (Sénégal), où elle a vécu plus de quinze ans, avant son retour en France en 2016. En parallèle à l’émission qu’elle produit, réalise et présente, elle a créé une association éponyme destinée à promouvoir la liberté d’expression en Afrique et dans les diasporas africaines par l’audiovisuel.

L’association Mon Heure d’Afrique organise des formations de journalistes reporter d’image (JRI) ainsi que des séminaires pour aider les rédactions des chaînes africaines nationales ou locales, qui contribuent, par des reportages à l’émission, à lutter contre les « fakes news ». MHA aide également les télévisions africaines qui n’en auraient pas encore à créer une rubrique « Vrai ou Faux » et à la diffuser de façon pérenne sur leurs antennes.

Pour toute information complémentaire, contacter :
monheuredafrique@gmail.com

Lien du site web de Financial Afrik :
https://www.financialafrik.com/

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INSCRIPTIONS OUVERTES à notre XIe Conférence
des Ambassadeurs Africains à Paris, le 28 novembre

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