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L’Ambassadeur Xavier Driencourt : « Entre l’Algérie et la France, il y a un partenariat d’exception... »

Algérie | 17 juillet 2010 | src.leJMED.fr
L'Ambassadeur Xavier Driencourt : « Entre l'Algérie et la France, il y a un partenariat d'exception... »
Alger -

De notre correspondant permanent en Algérie, Chahreddine Berriah - A l’occasion de la fête nationale française, le Président algérien Abdelaziz Bouteflika, dans un message adressé au Président français Nicolas Sarkozy, a utilisé l’expression de « partenariat d’exception entre l’Algérie et la France »… affirme l’Ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt. Faut-il interpréter cela comme les prémices officiels d’un réchauffement des relations entre les deux pays ?

Photo ci-dessus : SE Xavier Driencourt, Ambassadeur de France en Algérie. © Ambassade de France


Au demeurant, et au-delà de la mésentente politique régulièrement affichée, les relations économiques entre les deux pays sont loin d’être mauvaises, ainsi que l’Ambassadeur a tenu à le rappeler lors de son allocution prononcée à l’occasion des festivités du 14 juillet, organisées à l’ambassade de France à Alger, et en présence de plusieurs personnalités algériennes : « La France est le premier investisseur hors hydrocarbures, avec 430 filiales installées en Algérie, de grands groupes présents et un énorme tissu de PME (…) Les entreprises françaises ne viennent pas ici faire de coups, ni profiter des effets d’aubaine (…) Les entreprises françaises travaillent dans la durée et sur la distance ».

Et l’Ambassadeur d’étayer ses affirmations par des chiffres édifiants « En 2009, 80 % des bénéfices réalisés en Algérie, ont été réinjectés dans l’économie du pays et plus de 3 00 000 journées de formation ont été dispensées », confirmant ainsi ce que nous écrivions dans leJMED.fr en novembre dernier, dans notre article relatant le succès, à Paris, du IIIe Forum annuel du REAGE (Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises).

"Beaucoup de choses se font dans la discrétion…"

Le diplomate a également insisté sur le fait que « nous savons tous combien les relations économiques sont cruciales en ces temps de crise. Ces temps de crise où il est indispensable de construire sur du durable, du solide, du long terme ».

« Beaucoup de choses se font entre nos deux pays, parfois dans la discrétion, sans être forcément publiques... » déclarait aussi l’Ambassadeur lors d’une entrevue accordée début juillet à notre confrère le Quotidien d’Oran. Et Xavier Driencourt de préciser : « Je rappelle que l’Algérie reste le premier partenaire de la France en matière de coopération avec une enveloppe avoisinant les 12 millions d’euros, soit approximativement la même que celle avec le Maroc.

Les relations universitaires sont développées avec des échanges entre universitaires et chercheurs ; on doit signaler la présence dans les différents établissements supérieurs français d’un nombre important d’étudiants algériens, 20 038 étudiants sur 23 213 étudiants en mobilité internationale (source l’Education nationale, 2009), avec du reste un processus d’obtention de visas assez perfectionné dans le cadre de Campus-France. »

Connu pour son optimisme assumé – voir ses précédentes déclarations, rapportées dans notre article « Le Maghreb pourrait être la Californie de l’Afrique » ,

Xavier Driencourt s’est donc montré une fois de plus rassurant quant aux relations entre la France et l’Algérie. Faisant cela, il se situe certes dans le rôle classique du diplomate. Mais… et s’il disait vrai ?

© Chahreddine Berriah pour leJMED.fr


Sur la même thématique :

- Xavier Driencourt, Ambassadeur de France en Algérie :
« Le Maghreb pourrait être la Californie de l’Afrique »

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