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par Alfred MIGNOT, Directeur AfricaPresse.Paris (APP)
@africa_presse

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Ancien ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, ancien ambassadeur du Maroc à Paris, Mohamed Benchaâboun, Directeur du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, a commencé en rappelant que l’instabilité mondiale et les transformations économiques, climatiques et technologiques imposent des réponses collectives et innovantes. «  C’est une occasion unique pour réfléchir ensemble à comment unir nos forces pour répondre aux défis d’un monde marqué par l’instabilité et des transformations sans précédent,  » a-t-il déclaré.

Selon lui, ces défis nécessitent non seulement des réponses pragmatiques, mais également une ambition renouvelée pour concevoir des solutions audacieuses, en particulier dans les domaines stratégiques tels que la transition énergétique, la numérisation et l’éducation.

Pour Mohamed Benchaâboun, l’avenir repose sur la capacité à transformer ces défis en opportunités : «  Notre avenir dépendra de notre capacité à bâtir des solutions collectives et audacieuses.  » Il a également évoqué des projets concrets, comme la production de l’hydrogène vert, les batteries électriques et la décarbonation des processus industriels, pour lesquels le Maroc et la France possèdent des atouts complémentaires. «  C’est en travaillant ensemble que nous pourrons assurer une prospérité durable pour nos nations.  »

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Un partenariat économique ambitieux

Son Excellence Samira Sitaïl, ambassadeure de sa Majesté Mohammed VI, a quant à elle mis en avant les retombées de la récente visite d’État du Président Emmanuel Macron au Maroc, en octobre dernier. Elle a souligné que cette visite a été marquée par la signature de 41 accords, représentant un investissement de plus de 11 milliards d’euros, qui vont, considère-t-elle, en générer davantage sur les vingt-cinq prochaines années. «  Ce succès reflète bien plus que des chiffres. Il incarne une confiance réciproque entre nos deux nations, bâtie sur des décennies de coopération.  »

M^me Sitaïl a salué la résilience des entreprises françaises et marocaines qui, malgré les crises, ont continué à collaborer étroitement : «  Leur engagement n’a jamais faibli. Elles ont cru au potentiel de cette relation et ont su transformer les défis en opportunités.  » Elle a également rappelé que le Maroc est aujourd’hui le premier investisseur africain en France, tandis que la France demeure le principal investisseur étranger au Maroc. Cette dynamique, selon elle, illustre la solidité et l’équilibre du partenariat bilatéral.

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Un partenariat d’exception rénové

Samira Sitaïl a aussi précisé que le partenariat d’exception rénové intègre une commission paritaire mixte présidée par les chefs d’État des deux pays, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Emmanuel Macron. Cette commission a pour mission de superviser et de garantir l’avancement des projets et la réalisation des engagements pris. «  Très souvent, à l’issue d’une visite comme celle-ci, des accords sont signés, mais la concrétisation tarde. Avec ce dispositif, nous pourrons suivre et sécuriser chaque étape du processus.  »

Ce partenariat rénové, a-t-elle poursuivi, répond à une ambition : élever la relation entre la France et le Maroc à un niveau supérieur, tout en servant de modèle pour des collaborations similaires entre la France et d’autres nations arabes. Il s’agit non seulement de renforcer les relations économiques, mais également de donner un sens plus profond aux engagements bilatéraux, notamment par l’affirmation des valeurs partagées.

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Les entreprises au cœur de la coopération

Les deux intervenants ont insisté sur le rôle clé des entreprises dans la réussite de cette coopération. Mohamed Benchaâboun a souligné que le Fonds Mohammed VI pour l’investissement incarne cette dynamique en mobilisant des capitaux privés dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, les infrastructures et les technologies de pointe. «  Ce fonds agit comme un catalyseur d’investissement, notamment grâce à des partenariats bilatéraux innovants,  » a-t-il déclaré.

Parmi les initiatives phares, il a évoqué l’Accélérateur d’investissement Maroc-France, signé en octobre dernier en présence des deux chefs d’État. Ce programme associe le Fonds Mohammed VI à des institutions françaises telles que BPI France, l’Agence Française de Développement (AFD) et sa filiale Proparco pour cofinancer des projets stratégiques, notamment dans les énergies renouvelables et la gestion de l’eau.

M^me Sitaïl, de son côté, a mis en avant la transformation des mentalités des investisseurs. «  Aujourd’hui, les entreprises recherchent davantage que des bénéfices financiers. Elles veulent donner un sens à leurs investissements. Elles investissent au Maroc non seulement pour son potentiel économique, mais aussi pour sa stabilité et sa vision politique claire,  » a-t-elle expliqué. Elle a également rappelé le rôle du Maroc comme rempart pour l’Europe, notamment dans la lutte contre le terrorisme et la gestion des flux migratoires.

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Des priorités stratégiques alignées

Les deux intervenants ont mis en lumière les priorités stratégiques partagées par la France et le Maroc. La transition énergétique, par exemple, est au cœur des discussions, avec des projets communs dans l’hydrogène vert, les énergies renouvelables et les infrastructures décarbonées. Mohamed Benchaâboun a également insisté sur l’importance de l’éducation et la formation pour préparer les jeunes générations aux métiers de demain. «  L’éducation doit être une priorité absolue. Façonner une jeunesse consciente et responsable est le meilleur moyen de consolider nos nations,  » a-t-il déclaré, citant Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

La souveraineté alimentaire et sanitaire a également été évoquée comme un domaine clé de collaboration. «  Le redéploiement des chaînes de valeur mondiales offre des opportunités uniques. Il ne s’agit pas de tout produire chez soi, mais de bâtir des partenariats fiables et durables,  » a-t-il ajouté.

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Un modèle de coopération pour l’avenir

En conclusion, Mohamed Benchaâboun et Samira Sitaïl ont appelé à une ambition renouvelée et à une mobilisation collective pour relever les défis communs. «  Le potentiel de nos relations est immense,  » a affirmé M^me Sitaïl. «  Mais pour le réaliser, nous devons continuer à innover, à bâtir sur nos réussites et à renforcer la confiance mutuelle.  »
Le partenariat entre la France et le Maroc, fort de son histoire et de ses réussites, s’impose comme un modèle de coopération bilatérale dans un monde en quête de solutions. Ensemble, les deux nations montrent que, face aux défis globaux, une approche fondée sur la solidarité, l’innovation et la durabilité peut ouvrir la voie à une prospérité partagée.

Avec un engagement renforcé, des mécanismes innovants et une vision commune, la France et le Maroc s’inscrivent dans une dynamique prometteuse, capable d’influencer positivement l’avenir économique et stratégique de la région euro-méditerranéenne et au-delà, jusqu’en Afrique sub-saharienne.

Ce V^e Sommet économique France-Pays arabes, placé sous le haut patronage du Président Emmanuel Macron et organisé par Vincent Reina, Président de la CCFA* (Chambre de commerce franco-arabe) et son Directeur du développement Dominique Brunin, a marqué une étape décisive dans cette trajectoire, plaçant les entreprises au centre d’un projet ambitieux et transformateur.

La vision d’avenir exprimée par les deux intervenants marocains aura sans aucun doute intéressé, voire inspiré, les nombreuses personnalités participantes, représentant les nombreux pays frères arabes, tant d’Afrique du Nord que du Proche-Orient et du Golfe.

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* La CCFA - Présidée par M.Vincent Reina, la Chambre de commerce franco-arabe, créée en 1970, est la seule organisation paritaire entre la France et l’ensemble des pays arabes.
En savoir plus :
Vincent REINA, Président de la CCFA (Paris) : « Pour un renouveau du partenariat entre la France et le monde arabe »

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CAAP 16 le 29 01 25 / XVI^e Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris : « Le bel avenir annoncé du secteur spatial africain »
INSCRIPTIONS OUVERTES

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Avec plus de 50 satellites déjà en orbite, l’Afrique entend bien assurer sa présence dans le « newspace » des micro et nano satellites dont l’utilisation a un impact considérable dans de nombreux secteurs, comme la logistique, les télécom, l’agriculture, l’enseignement, la météo, la gestion durable des ressources naturelles, une meilleure résilience climatique…

Pour accélérer l’essor de ce secteur spatial, les gouvernements africains collaborent de plus en plus avec des entreprises privées locales et internationales – dont les françaises, qui viennent de créer la Task Force NewSpace pour mieux faire valoir leur expertise d’excellence.

Candidats panélistes experts et entreprises sponsors souhaitant participer, faites-vous connaître auprès de : contact@africapresse.paris

NB - Nos conférences sont photographiées et filmées. L’inscription vaut pour acceptation.

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