AfricaPresse.Paris

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Le ministre passe en revue les défis des secteurs dont a la charge.
Celui de l’eau, caractérisé par des problématiques essentielles : ses tarifs n’ont pas évolué depuis quinze ans, alors que le Mali offre les tarifs les plus bas de la sous-région, et même inférieurs au coût de la production ; l’insuffisance de la distribution, liée à la vétusté des canalisations, conséquence du manque d’investissements dans le secteur depuis vingt ans.

Il faut établir en priorité de « pouvoir donner de l’eau potable à tous les Maliens », affirme-t-il et compte pour cela attirer plus d’investisseurs dans le secteur.

Le secteur énergétique est lui aussi dans un état désastreux, relève Lamine Seydou Traoré, la société nationale Énergie du Mali étant elle aussi obligée de vendre l’électricité à un prix inférieur au coût de production… mais les premières actions de redressement sont lancées, notamment avec le financement de trois centrales hydroélectriques programmé dans le budget 2021.

Heureusement, le secteur minier bénéficie de réserves intarissables d’or, daimant, pétrole, diamant, pétrole… et représente 70 % des exportations du Mali et près de 10 %du PIB.

« Très rapidement, nous avons fait adopter les décrets d’application du nouveau code minier (…) et donc, aujourd’hui, tout est réuni pour que les investisseurs puissent demander des permis de recherche et d’exploitation ». Mais « les miniers sont astreints à faire en sorte que l’essentiel de la chaîne de valeur de la production de l’or, puisse être réalisée par les entreprises locales et maliennes ».

Un point stratégique pour un gouvernement qui a érigé l’amélioration de l’emploi en urgente priorité nationale.

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