Le samedi 22 janvier 2011, au Centre Culturel Algérien
Un concert unique à Paris de Lila Borsali, talentueuse interprète de musique arabo-andalouse


Lila Borsali est issue d’une famille de mélomanes de Tlemcen, la capitale de l’ouest algérien. Dès l’âge de onze ans, elle fit ses premiers pas dans la musique, apprenant à jouer la mandoline. Quelque temps après, elle intègre la prestigieuse association Bensari, et devient rapidement l’une des solistes du groupe, participant à de nombreux concerts et festivals.
En 1995, Lila Borsali quitte Tlemcen pour Paris, où elle sera co-fondatrice de l’orchestre associatif Les Airs Andalous.
En 2009, elle choisit de rentrer en Algérie, et s’installe à Alger, où elle intègre l’association Les Beaux Arts, avec laquelle elle participe à de nombreuses manifestations et enregistre une Nouba rasd (1) où elle interprète un insiraf.
Talentueuse, Lila Borsali excelle dans l’interprétation de la nouba et du hawzi. Entourée de musiciens de l’École d’Alger et de l’École de Tlemcen, elle a enregistré en 2010 un album Frakh Lahbab unanimement salué par les connaisseurs du genre Hawzi (2).
Retrouvez ou découvrez Lila Borsali, interprète authentique de la musique arabo-andalouse, lors de son concert unique du 22 janvier 2011, au Centre Culturel Algérien.
Concert de Lila Borsali
samedi 22 janvier 2011, 20 h 30
Billets (13 Euros) en vente au
Centre culturel algérien
171, rue de a Croix-Nivert
75014 Paris
En savoir plus : site de Lila Borsali
Écouter Lila Borsali
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(1) - La Nouba Rasd inspirée de la musique persane au moment de l’expansion musulmane, a fini par se stabiliser et prendre corps sous le règne des Abbassides. Elle tire son origine d’un mot persan et signifie « normale ou régulière », et a été choisie pour indiquer une succession de mélodies considérées par les musicologues comme la plus régulière, celle qu’une voix normale émet tout naturellement. Cette Nouba interprète les sentiments les plus tristes de la musique andalouse car ses thèmes décrivent les conflits entre le cœur et la raison.
La Nouba Rasd débute comme toutes les Noubas, par une ouverture appelée, « Touchiya » empreinte de douce mélancolie. Malheureusement la Touchiya originale s’est perdu dans la nuit des temps. Elle est remplacée par un « Inkilab » qui conserve la même allure, la même ampleur et exprime la tristesse des cœurs en détresse dans les moments les plus désespérés.
(2) Hawzi : répertoire intermédiaire entre la musique arabo-andalouse au développement très long, et la musique populaire faite de courtes pièces.