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Turquie 2010 : le PM Erdogan et les banques d’investissement pronostiquent une belle croissance

Turquie | 7 janvier 2010 | src.Invest in Turkey
Turquie 2010 : le PM Erdogan et les banques d'investissement pronostiquent une belle croissance
Istanbul - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan pronostique la croissance en 2010, indiquant que même les économies les plus fortes avaient stagné et que les chiffres de la croissance avaient chuté en 2009 en raison de la crise mondiale. « La phase de croissance débutera en 2010 », a précisé M. Erdogan lors d’une assemblée générale régulière du Conseil des relations économiques extérieures (DEIK) à Istanbul, le 30 décembre 2009.

M. Erdogan a indiqué que le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) avaient prévu pour la Turquie en 2010 une croissance de l’ordre de 3,7 pour cent. « D’autres organisations financières ont prédit un chiffre d’environ 3,8 et 5,5 pour cent pour la Turquie et nous pronostiquons environ 3,5 pour cent dans notre programme à moyen terme », a-t-il expliqué. Selon M. Erdogan, la crise mondiale aurait naturellement affecté les chiffres de la croissance, des exportations et du chômage, mais elle n’aurait pas eu un impact si fort sur la Turquie.

Par ailleurs, les banques d’investissement en Turquie devraient selon toute vraisemblance connaître une année 2010 fructueuse et riche d’opportunités, a indiqué le même jour Halil Eroglu, directeur général de la Banque de développement industriel de Turquie (TSKB), première banque privée d’investissement et de développement de Turquie.

Selon Halil Eroglu, les premiers appels publics à l’épargne pourraient démarrer en 2010, année qui sera également active en termes d’opérations de conseil en acquisition, notamment pour ce qui concerne les privatisations des sociétés de génération et de distribution d’électricité.

Interrogé par le quotidien économique « Referans », M. Eroglu a indiqué que la diminution des taux d’intérêt de la lire turque pourrait encourager le secteur privé à émettre des obligations. En effet, l’émission d’obligations privées entraîne une diminution des coûts pour les entreprises, a-t-il expliqué, avant d’ajouter que ce type de titre devrait permettre de générer des gains supérieurs à ceux des bons du Trésor.

M. Eroglu, qui prévoit une activité sur les marchés des capitaux primaire et secondaire, a indiqué que même un scénario avec un début d’augmentation des taux d’intérêt offrirait un revenu potentiel satisfaisant aux investisseurs sur les marchés financiers.

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