AfricaPresse.Paris

Cette rencontre a constitué une occasion pour proposer une série des suggestions et d’hypothèses relatives à la protection du littoral côtier, qui s’étend à environ 24 km, entre « Monastir » et « Bkalta » et la prévention des pollutions de tous genres ainsi que l’amélioration de ruissellement des eaux dans le golfe de Monastir.

Les différentes interventions ont porté sur la préparation d’un programme qui comprend le curage des cours d’eau, le remblai des eaux stagnantes sur une superficie de 100 hectares, l’allongement, en mer, du canal d’évacuation des eaux d’oued Khéness et le transfert, au village de Khéness, du canal d’évacuation des eaux pluviales.

Les interventions comprenaient, également, la mise en valeur de la zone côtière à une distance d’environ 13 km en plus du transfert des eaux traités de la station d’assainissement de« Lamta », « Sayada », « Bouhajla » et la station de « Frina », cela, après la fin des travaux de l’extension et la réhabilitation de cette station.

A ce propos, M. Nadhir Hamada a mis l’accent sur l’importance de ces actions qui contribueront à l’évolution de la situation environnementale dans cette région. En outre, il a incité à la contribution effective de toutes les parties, les structures et les composantes de la société civile, afin d’approfondir davantage le programme de la mise en valeur proposé et la validation de la faisabilité environnementale et économique.

Ce projet de la mise en valeur du golfe de Monastir, qui s’inscrit dans le cadre d’un programme de réhabilitation des plages, sera réalisé en deux étapes. La première sur 7 Km de la côte d’un coût estimé à 23 millions de dinars et la seconde de 6 Km de la côte de Karkna, pour un coût de 10 millions de dinars.