Tunisie : lancement du projet d’adaptation du littoral aux changements climatiques
Photo ci-dessus - Une vue de la côte tunisienne © Info Tunisie
Financé par le gouvernement japonais à raison d’une enveloppe de 3 millions de dollars, ce projet cible notamment le renforcement des capacités d’adaptation du littoral aux changements climatiques à travers la réalisation d’études et de recherches sectorielles ciblées.
Le projet, étalé sur deux ans, est également de nature à couvrir les coûts d’adaptation à ce fléau environnemental grâce à l’identification d’options de financement, d’autant plus qu’il contribuera à mieux partager les informations et les connaissances relatives aux actions d’adaptation.
De surcroit le projet ambitionne d’instaurer des mécanismes dynamiques de long terme dédiés à la gestion des risques liés aux changements climatiques dans le cadre d’une approche globale et intégré.
Un projet en phase avec la stratégie tunisienne
M. Nadhir Hamada, ministre de l’environnement et du développement durable a souligné, lors de son intervention, que ce projet va de pair avec les orientations de la stratégie tunisienne, notamment les programmes initiés afin de préserver l’écosystème littoral et marin tunisien comptant plus de 60 îles et îlots et 70 zones humides littorales et s’étalant sur 1 600 km.
Afin de réduire la vulnérabilité des écosystèmes tunisiens, un plan d’action a été adopté dans le but de prévenir contre l’érosion maritime, protéger les zones basses littorales et les écosystèmes marins et côtiers, outre la conservation des ressources hydriques littorales.
Le ministre a, par ailleurs, évoqué le projet d’un circuit touristique comportant 6 îles tunisiennes (Zembra, Jalta, Kerkennah, Kneiss, Kuriat et Djerba), actuellement en phase d’étude, dans le cadre d’un programme dédié à l’impulsion de l’écotourisme insulaire.
Le représentant du PNUD à Tunis, Mohamed Belhocine, a, quant à lui, plaidé pour une meilleure coopération Sud-Sud de façon à assurer la durabilité des actions d’adaptation aux changements climatiques. Il a mis en exergue le rôle joué par la Tunisie en la matière sur le double plan national et africain.
Notons que les pays de la région devraient faire face à plusieurs défis d’ordre environnemental tels que la pollution du littoral, la perte des zones humides côtières à cause de l’élévation du niveau de la mer, la fréquence haussière des inondations côtières, l’intrusion de l’eau de mer dans les nappes d’eau douce…