Retrouvez AfricaPresse.paris sur :
RSS

Outils

Sommet N4G de Paris / Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani : « La nutrition préoccupe la Côte d’Ivoire »

27 mars 2025
 Sommet N4G de Paris / Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani : « La nutrition préoccupe la Côte d'Ivoire »
Le ministre ivoirien Kobenan Kouassi Adjoumani durant son intervention à l’Amphithéâtre Le Mistral de l’AFD, à Paris, le 26 mars 2025. © DD/APP – CLIQUER SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR.
À l’occasion du Sommet international N4G – Nutrition for Growth – se tenant à Paris les 27 et 28 mars 2025, l’Agence française de développement (AFD) a organisé le 26 mars une importante conférence scientifique réunissant d’éminents universitaires (Colombia, Cornell, Ghana, Sri Lanka, California, Harvard…) ainsi que des spécialistes du développement (IRD, INRAE, CIRAD…) et de la Santé (Santé Diabète, World Diabetes Foundation…) pour échanger sur la nutrition, la santé mondiale et le développement durable.

.

Une contribution de Denis DESCHAMPS pour AfricaPresse.Paris
@DjuliusD / @africa_presse

.

Introduite par Rémy Rioux, Directeur Général de l’AFD, qui a souligné la menace pour le développement, due au fait que 30 % de la population mondiale est aujourd’hui en situation d’insécurité alimentaire, la Conférence a abordé des sujets essentiels comme l’optimisation du système alimentaire mondial pour pouvoir mieux assurer le développement humain durable de la planète et également les perspectives de la Santé mondiale en 2050 (rapport Lancet, suivi annuel de l’impact du changement climatique sur la santé humaine).

Rémy Rioux, Directeur Général de l’AFD, durant son intervention à l’amphithéâtre Le Mistral de l’AFD, à Paris, le 26 mars 2025. © DD/APP – CLIQUER SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR.

.

Un plan national ivoirien
d’investissement agricole (PNIA)

Dans le cadre de la session spécifiquement consacrée à la nutrition et à l’environnement, le ministre d’Etat de Côte d’Ivoire, chargé de l’agriculture, du développement rural et de la production alimentaire, Monsieur Kobenan Kouassi Adjoumani, a ainsi rappelé que la nutrition est une vive préoccupation de son pays.

La Côte d’ivoire s’emploie en effet à garantir à l’ensemble de sa population un accès à une alimentation saine et équilibrée, car, comme l’a justement indiqué le ministre, « la nutrition préoccupe la Côte d’Ivoire », de même que le respect de l’environnement.
Pour cela, un plan national ivoirien d’investissement agricole (PNIA) s’attache à intégrer toutes les chaînes de valeur dans le processus de production, en même temps qu’il développe des agropoles, dont sont aujourd’hui fonctionnelles sur les 9 qui sont prévues.

Aussi, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, l’État de Côte d’Ivoire assure la modernisation de son système alimentaire (passant par l’intégration de l’ensemble des chaînes de valeur, de la fourche à la fourchette), afin notamment de renforcer l’offre en aliments riches en micronutriments.

Ceci concerne en particulier les légumes (tomate, gombo, aubergine, courgette…) et des légumineuses (soja, arachide, haricot), ainsi que les fruits (papaye, mangue, avocat, coco, banane, ananas) à haute valeur nutritive, qui sont de nature à permettre une alimentation à haute densité nutritionnelle de la population et aussi respectueuse de l’environnement.
Grâce à son action, la culture vivrière de la Côte d’Ivoire est passée d’une performance annuelle de 11 millions de tonnes à 22 millions de tonnes, compte tenu notamment de la stratégie nationale de la filière rizicole qui a été mise en œuvre, de même que ce qui a été fait en matière de fortification de la patate douce enrichie en vitamines, en zone cotonnière.

Aussi, cette croissance a permis au gouvernement ivoirien de constituer des stocks ayant pour objet d’assurer la sécurité alimentaire de sa population.

.

Des ressources encore
insuffisantes

Il n’en demeure pas moins, comme l’a évoqué le ministre, que les ressources financières disponibles sont encore insuffisantes pour pouvoir atteindre le niveau de sécurité alimentaire souhaité par les pouvoirs publics ivoiriens.

Enfin, le ministre a indiqué que son gouvernement menait, en lien avec l’AFD, l’Union européenne et la CEDEAO, des actions pour développer l’agroécologie, la réduction des intrants chimiques et la mise en œuvre d’une réponse coordonnée et durable pour la gestion intégrée des sols.

En conclusion de son intervention, le ministre a fait part de sa volonté « d’allier cette démarche d’agroécologie, à celle de l’atteinte de la sécurité alimentaire et de la nutrition des populations ivoiriennes, à travers la durabilité de nos systèmes alimentaires ».

.


◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊
◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊

LA XVIIIe CONFÉRENCE DES AMBASSADEURS AFRICAINS DE PARIS (CAAP 18) se tiendra le MERCREDI 21 MAI 2025, à partir de 17 h, au Conseil supérieur du Notariat, 60 boulevard de La Tour-Maubourg, 75007 Paris, sur le thème :

« QUELS SONT LES AVANTAGES DE L’OHADA*
POUR LES 17 PAYS ADHÉRENTS D’AFRIQUE ? »

* L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) est une organisation intergouvernementale créée le 17 octobre 1993 à Port-Louis (Île Maurice) par le Traité relatif à l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique. Elle regroupe aujourd’hui 17 États membres, principalement d’Afrique francophone, et vise à harmoniser le droit des affaires pour garantir la sécurité juridique et judiciaire, stimuler les investissements et favoriser le développement économique en Afrique

>>> Candidats panélistes experts et entreprises sponsors souhaitant participer, faites-vous connaître auprès de : contact@africapresse.paris

◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊
◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊

Articles récents recommandés