Retrouvez AfricaPresse.paris sur :
RSS

Outils

Radhi Meddeb, Président de l’IPEMED :
« Je ne vois pas de risque islamiste en Tunisie »

Tunisie | 23 janvier 2011 | src.LeJMED.fr
Radhi Meddeb, Président de l'IPEMED : « Je ne vois pas de risque islamiste en Tunisie »
Paris -

Dans une entrevue accordée à notre confrère Les Échos le 17 janvier 2011 – jour de la constitution du gouvernement tunisien provisoire « d’Union nationale » –, Radhi Meddeb, le Président tuniso-français de l’IPEMED (Institut de prospective économique du monde méditerranéen), a considéré que « la constitution d’un gouvernement d’unité nationale est un pas positif ». Et, au vu de la manière dont s’est déroulée la Révolution du Jasmin, Radhi Meddeb a déclaré ne pas croire à un risque islamiste en Tunisie.

Photo ci-dessus : Radhi Meddeb, Président de l’IPEMED. © LeJMED.fr - septembre 2010


Extrait de l’entrevue avec Claude Fouquet – Les Échos

Claude Fouquet - Exilé depuis 1989, le chef historique du parti islamiste Ennahda a annoncé son retour au pays et s’est dit prêt à « travailler pour bâtir un État de droit ». Le risque islamiste que l’on craint de ce côté-ci de la Méditerranée est-il réel et doit-on s’en inquiéter ?

Radhi Meddeb - Pendant 23 ans, le président Ben Ali s’est érigé en seul rempart face à la menace islamiste. Il l’a tellement martelé que tout le monde a fini par le croire et s’en convaincre. Il est vrai que les résultats économiques obtenus allaient dans le sens souhaité par l’Occident. Mais pendant ces 23 dernières années, il n’y a jamais eu de véritable baromètre de la situation : il n’y a pas eu d’élections libres qui auraient permis de mesurer l’importance de ce phénomène.

Pour autant, depuis dix ans, Ben Ali lui-même a lâché du lest à l’islamisme. Aujourd’hui, par exemple, y compris dans l’administration, près d’une femme sur trois porte le voile. Mais, pendant toute la « révolution du jasmin » – qui, je le rappelle a été essentiellement portée par la rue – il n’y a pas eu de slogans islamistes. J’étais moi-même samedi à la manifestation qui a eu lieu à Paris et je l’ai aussi constaté. Il y avait très peu d’islamistes présents. Il y en avait mais l’essentiel des slogans étaient ceux d’une société moderne, laïque et ouverte. Je ne vois pas de risque islamiste en Tunisie.

 Lire l’entrevue intégrale sur le site Les Échos

 Site de l’IPEMED

 Tous les articles LeJMED.fr sur l’IPEMED


Articles récents recommandés