Ph. de Fontaine Vive, VP de la BEI : « UE et UPM doivent apporter un soutien renforcé à la Tunisie »
C’est à l’occasion de la signature d’un mémorandum de coopération avec le Secrétariat général de l’UPM , lundi 17 janvier 2011 à Barcelone, que Philippe de Fontaine Vive, vice-Président de la BEI, a plaidé pour « un soutien renforcé de l’Union européenne et de l’Union pour la Méditerranée » à la Tunisie nouvelle.
Photo ci-dessus : Philippe de Fontaine Vive, VP de la BEI et "patron" de la FEMIP (à gauche) et Ahmad Massa’deh, Secrétaire général de l’UPM, lors de la conférence de presse du lundi 17 janvier 2011 au Palau Pedralbes de Barcelone, siège de l’UPM. © © LeJMED.fr - janvier 2011
« Dans le cadre de l’Union européenne, précisa Philippe de Fontaine Vive en réponse à une question de LeJMED.fr, nous avons accompagné des évolutions du même ordre, en leur temps, au Portugal, en Espagne, en Grèce (…) Nous exprimons aujourd’hui le respect formidable, immense, pour ce que le peuple tunisien vient d’accomplir, et l’Union européenne, ainsi que l’Union pour la Méditerranée, se doivent de lui apporter un soutien renforcé, clair et net ».
Et Philippe de Fontaine Vive de préciser qu’il escomptait maintenir à la date du 3 mars prochain à Tunis le déroulement de la IXe conférence annuelle de FEMIP, dédiée aux PME en Méditerranée : « Nous prendrons contact en ce sens avec le nouveau gouvernement, dès que possible », déclara-t-il encore en relevant que l’établissement d’un « gouvernement d’union nationale » lui apparaissait comme la première étape à la consolidation de la « révolution du jasmin ».
Répondant ensuite à une question de notre confrère Econostrum.info, le "patron" de la FEMIP déclara que, « concrètement, il faut attendre que se forme le gouvernement d’union nationale, et qu’il exprime quel soutien renforcé il attend de l’Union européenne (…) Nous sommes à la disposition des pays méditerranéens qui veulent aller vers le modèle européen de développement économique, social et démocratique » conclut-il.
Alfred Mignot