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#Paris2024 / La série Y’AFRICA, diffusée sur 15 chaînes TV nationales du continent, propose 28 portraits d’athlètes africains participant aux JO de Paris 2024

19 juillet 2024
#Paris2024 / La série Y'AFRICA, diffusée sur 15 chaînes TV nationales du continent, propose 28 portraits d'athlètes africains participant aux JO de Paris 2024
L’athlète ivoirien Arthur Gué Cissé à l’entraînement. Photo © DR
Comment les athlètes africains conjuguent-ils le corps et l’esprit en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024, du ​​26 juillet au 11 août ? La série Y’AFRICA réalisée en partenariat avec Orange par Dan Assayag pour Canal Plus Afrique lève un coin du voile.

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Entretien par Malick Diawara
pour TransContinentsAfrica
et AfricaPresse.Paris @africa_presse

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Ce n’est pas tous les jours qu’on entre dans l’intimité de la préparation de jeunes athlètes africains rêvant du Graal olympique. Avec la série Y’Africa, Dan Assayag a filmé et fait parler 28 d’entre eux officiant dans des disciplines aussi variées que l’athlétisme, le taekwondo, la boxe, etc. Alors que les JO de Paris 2024 vont débuter dans quelques jours, il nous livre ce qui l’a motivé à faire ces films mais aussi des éléments notables du « making off » ainsi que sa perception du ressenti de ces sportifs.

Malick Diawara - Qu’avez-vous voulu montrer à travers les histoires de chacun(e) des athlètes de la saison 3 de la série Y’Africa ?

Dan Assayag – J’ai voulu comprendre les parcours des athlètes, découvrir pourquoi et comment on devient un sportif de haut niveau. Quelles sont les rencontres, les événements qui façonnent ces destins. Vingt-huit athlètes du continent, ce sont vingt-huit chemins différents, jalonnés de difficultés diverses.

Dan Assayag, le réalisateur de la série Y’AFRICA. Photo © DR

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Ont-ils été soutenus ? Les conditions d’entraînement sont-elles optimales pour atteindre les meilleures performances, que ce soit à Abidjan ou à Tunis ? Quelle est la part de hasard et de détermination dans leurs réussites ? Comment s’entraînent-ils ? J’ai souhaité qu’ils se racontent et qu’ils partagent leurs expériences. J’ai aussi voulu les montrer à l’entraînement, en pleine action. Un sportif en mouvement, c’est un spectacle fascinant ; surtout lorsqu’il pousse son corps au maximum de son potentiel.

M. D. – Comment avez-vous filmé et suivi les athlètes dans la série ?

Dan Assayag – Ce qui était important, c’était de représenter la diversité des athlètes. Nous avons couvert le plus de disciplines possibles, des plus emblématiques (100 m, marathon), aux plus récentes (BMX flat, skate). Nous avons parcouru le continent, du Maroc à l’Afrique du Sud. Et nous avons rencontré des athlètes de niveaux et d’âges différents, des champions, des outsiders, des challengers, des nouveaux venus qui préparent leurs premiers Jeux Olympiques, et des sportifs expérimentés déjà multi médaillés.

M. D. – Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dans l’attitude des athlètes pendant les tournages quant à leur philosophie de sport et leur objectif de briller aux Jeux Olympiques ?

Dan Assayag – Ce qui m’a le plus frappé, c’est leur discipline. La motivation ne suffit pas. Tous possèdent une capacité de travail supérieure à la moyenne et des aptitudes hors-pair. Mais ils ont surtout une extraordinaire discipline. Ils sont entièrement concentrés sur leurs objectifs et sur eux-mêmes. Pour les coureurs, par exemple, l’adversaire n’est pas un autre athlète : c’est le chrono.

M. D. – Comment avez-vous procédé pour tirer le meilleur des athlètes dans l’expression de leur ressenti ?

Dan Assayag – Je leur ai demandé de faire appel à leur mémoire, de me raconter leur histoire, de plonger dans leurs souvenirs. Souvent, cela crée une proximité. Nous réalisons le portrait ensemble, et j’essaye de leur faire comprendre que plus ils seront sincères et investis, plus leur portrait sera réussi. Les filmer est aussi un jeu, il est important qu’ils s’amusent.

Je suis également allé à la rencontre de leur famille et de leurs coachs pour obtenir une vision plus large de qui ils et elles sont réellement.

M. D. – Pouvez-vous nous relater trois moments particulièrement forts qui vous ont marqué pendant le tournage ?

Dan Assayag – D’abord, le fait de passer une semaine avec les coureurs kenyans et leur coach italien : ils se lèvent à l’aube pour aller courir dans les vastes champs de thé, un paysage à la fois serein et exigeant qui façonne leur endurance et leur détermination.

Ensuite, il y a l’entraînement de Kaylia Nemour, gymnaste algérienne qui s’entraîne au club Avoine Beaumont Gymnastique, en France. La difficulté et la rigueur de son entraînement sont saisissantes. Ses journées sont longues et éprouvantes. Elle tombe, se blesse, se relève et recommence. A plusieurs reprises, elle est au bord des larmes, mais trouve toujours la force de continuer. Son parcours est un témoignage de résilience et de persévérance.

Enfin, il y a la concentration de Cheick Cissé, champion ivoirien de taekwondo. Avant une compétition, il s’isole, entre dans sa bulle et répète des coups avec une puissance et une énergie incroyables, en criant pour libérer toute sa force intérieure. Assister à cette préparation intense était une expérience hors du temps.

M. D. – Comment ces mini-sujets produits par Orange sont-ils programmés dans les grilles des chaînes tournées vers les publics africains ?

Dan Assayag – La série comprend 7 épisodes de 52 minutes chacun, diffusés sur 15 chaînes nationales à travers le continent africain, notamment au Burkina Faso, au Botswana, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry, en Guinée-Bissau, à Madagascar, au Mali, en République centrafricaine, en RDC, au Sénégal, en Tunisie, au Maroc, au Libéria et en Sierra Leone.

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