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Marseille vise 700 000 croisiéristes en 2010

France | 23 août 2010 | src.Le Midi Libre
Marseille vise 700 000 croisiéristes en 2010
Marseille -

Marseille, dopée par le plus gros investissement urbain d’Europe, Euroméditerranée, est en passe de devenir une étape touristique majeure. Désireux de vivre une nouvelle expérience, de nombreux croisiéristes affluent cet été à Marseille, qui mise beaucoup sur ce mode de voyage très prisé pour attirer les touristes, et particulièrement les croisiéristes, dont le nombre pourrait atteindre 700 000 sur l’ensemble de l’année 2010…

Photo ci-dessus : une vue de Marseille, depuis la mer. © leJmed.fr - avril 2010


En 1996, ils n’étaient que 18 000 à faire escale dans la métropole phocéenne ou à y débuter leur circuit : les croisières étaient alors jugées chères, snobs, démodées ou ennuyeuses.

En 2010, ils devraient être « 700 000, dont 450 000 en période estivale, et en 2011-2012, un million », assure Dominique Vlasto, adjointe au maire chargée du tourisme : « Marseille est devenu un des grands ports de la Méditerranée au même titre que Barcelone et Gênes », avec des bateaux jetant l’ancre de mars à décembre.
Pour le seul week-end du 15 août, 25 000 passagers étaient attendus au terminal croisières du port, géré par Costa Croisières, MSC Croisières et Louis Cruises.

L’aspect « itinérant », associé aux nombreuses activités qui font de ces immenses paquebots des clubs de vacances, avec piscine, restaurants et discothèque, séduit.Un rêve devenu accessible : « C’est un ratio qualité-prix qui n’a pas de comparaison » si bien que le marché, faisant fi de la crise, « affiche une santé insolente tout au long de l’année », analyse Erminio Eschena, directeur général de la filiale française de MSC Croisières.

Les tarifs varient « de 500 à 1 000 euros » selon la saison pour une croisière de sept jours, précise Patrick Pourbaix, de Costa France.« Première compagnie à proposer un embarquement régulier à Marseille en 1996 », elle ne cesse depuis d’augmenter la cadence : sa capacité d’accueil, de 40 000 passagers à l’époque, est passée à 173 250 cette année et atteindra les 275 000 en 2011.

Un indice de satisfaction autour de 85 %

La ville renoue ainsi avec une tradition du XIXe siècle entravée dans le passé par les mouvements sociaux du port. Ses atouts : la facilité d’accès par TGV, voie aérienne ou route et « l’éventail colossal d’excursions qui permettent de profiter de l’attrait de la Provence en un trajet inférieur à une heure », note Jacques Truau, du Club de la croisière Marseille Provence. « C’est une escale très appréciée, dit-il, avec un indice de satisfaction autour de 85 % ». Pourtant, « il y a 20 ans, on évitait Marseille », rappelle Mme Vlasto : « Son image a considérablement changé » au prix d’une intense campagne de promotion.

Si l’activité n’a représenté, avec 3,5 millions d’euros, que 2 % du chiffre d’affaires total du grand port maritime de Marseille (GPMM) en 2009, les retombées économiques sont elles bien supérieures : 86,9 millions d’euros. De quoi réjouir les professionnels du tourisme, alors que les autres vacanciers se serrent la ceinture.

Max BERULLIER - Le Midi Libre

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