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“Macho... ma non troppo”, Les hommes dans le cinéma italien, thème du 33e Festival de Villerupt

Italie | 27 octobre 2010 | src.33e Festival de Villerupt
“Macho... ma non troppo”, Les hommes dans le cinéma italien, thème du 33e Festival de Villerupt

Le Festival du Film italien de Villerupt est chaque année, depuis 1976, un événement culturel majeur en Lorraine, et suscite depuis longtemps l’intérêt de pays frontaliers, comme le Luxembourg, la Belgique et l’Allemagne. Cette édition 2010, la 33e, se déroule du 29 octobre au 14 novembre. Elle est dédiées aux « machos », mais pas trop…

Photo ci-dessus : une scène de « Tris di donne e abiti nuziali » (Brelan de dames et robes de mariées), de Vincenzo TERRACIANO – 2009 (1 h 38). © DR


Plus qu’un simple relais du cinéma italien en France, Le Festival du Film italien de Villerupt est un véritable héritage de toute une génération d’immigrés qui ont imprégné l’Histoire de cette région.

L’idée de créer un festival de cinéma italien a germé pour la première fois en 1976, au sein d’une joyeuse équipe de cinéphiles. Les raisons d’un tel engouement pour ce pays et son 7e art ? Celles d’un simple constat sur le grand succès de ce cinéma en France, à cette époque.

Le cœur de Villerupt, qui cessait déjà de battre au rythme des usines sidérurgiques, va ainsi s’animer de plus belle pour accueillir cette manifestation, du 9 au 14 novembre 1976. Les spectateurs de souche italienne composent alors la majorité du public, et répondent en masse à cette invitation, qui leur permet de retrouver leurs origines, le temps d’un film. Il s’ouvre également à un public français très présent et heureux de découvrir la richesse de ce cinéma.

Le programme de l’édition 2010 est divisé en 5 volets : la compétition, le panorama, la rétrospective, les hommages et les documentaires.

Le thème : Macho… ma non troppo - Les hommes dans le cinéma italien

Dragueur, frimeur, baratineur, un peu flagorneur… voyou, jaloux, volage surtout, mais aussi souriant,
élégant, séduisant… narcissique, pathétique (parfois), sympathique, bref, humain…
Tel paraît l’homme italien… du moins est-ce ainsi que des générations de spectateurs l’ont perçu à
travers le cinéma. Le sourire de Vittorio De Sica, les fanfaronnades de Vittorio Gassman, les
veuleries d’Alberto Sordi, le regard brûlant de Marcello Mastroianni… ont durablement marqué
l’imaginaire des cinéphiles français qui ont fini par les considérer effets de nature et non de
caricature.

On le sait, le cinéma a besoin de stéréotypes, il s’en nourrit.
L’un après l’autre ces grands ont quitté la scène et avec eux c’était le cinéma italien tout entier
que l’on imaginait éteint. Quelques visages parfois émergeaient un bref instant de ce néant
cinématographique, ceux de Nanni Moretti, de Silvio Orlando, de Roberto Benigni. Mais quelques
individus, aussi géniaux soient-ils, ne fondent pas une cinématographie, disait-on.

En 2001, sortait en Italie L’ultimo bacio, de Gabriele Muccino, qui connut un immense succès. Ce
ne fut pas tout à fait le cas en France. Au générique, une nouvelle génération de comédiens,
Stefano Accorsi, Pierfrancesco Favino, Claudio Santamaria, Giorgio Pasotti, Sergio Castellito. En
2003, le Festival de Cannes révéla au public Luigi Lo Cascio, Alessio Boni, Fabrizio Gifuni et
Riccardo Scamarcio dans La meglio gioventù, de Marco Tullio Giordana.

En 2005, le grand public
français découvrit enfin les noms, les visages et le talent de certains d’entre eux, les déjà cités,
Stefano Accorsi, Pierfrancesco Favino, Claudio Santamaria, Riccardo Scamarcio, aux côtés de Kim
Rossi Stuart, Elio Germano, dans Romanzo Criminale, de Michele Placido.
Ce sont ces noms et ces visages qui remplacent dans l’imaginaire italien les chers disparus. Les
personnages qu’ils interprètent disent le masculin et ses mutations dans l’Italie et le monde.

C’est à eux qu’est dédié ce 33e Le Festival du Film italien de Villerupt.


LES FILMS EN COMPETITION
FILMS INEDITS EN FRANCE (VOSTF)

Alza la testa (Lève la tête)

De Alessandro ANGELINI - 2009 (1h26)
Interprétation : Sergio Castellitto, Gabriele Campanelli, Giorgio
Colangeli, Anita Kravos, Duccio Camerini, Augusto Fornari, Pia
Lanciotti, Gabriel Spahiu, Laura Ilie, Margherita Spampinato.

Antonio Mero travaille dans un chantier naval et élève seul son
fils Lorenzo, né d’une relation avec Denisa, une femme
albanaise. Dans sa jeunesse, il rêvait de faire une carrière de
boxeur, mais il n’avait sans doute pas le talent nécessaire. Ce
talent il le voit dans son fils, sa seule raison de vivre, auquel il
impose une discipline de vie qui devrait en faire un champion. Lorenzo supporte de moins en moins
cette vie austère. Il fait la connaissance d’Ana et en tombe amoureux. Cette relation n’est pas du
goût de son père qui fait tout pour l’éloigner de cette fille. Mais un soir Lorenzo se révolte et part en
scooter sous la pluie. C’est l’accident. À l’hôpital, Antonio assiste aux derniers instants de son fils et
autorise le prélèvement de ses organes.
Antonio est seul et n’arrive pas à supporter ce deuil. Il se dit que son fils survit grâce à son coeur qui
bat encore dans la poitrine de quelqu’un d’autre. Ce quelqu’un d’autre qu’il veut absolument connaître. Il part à sa recherche.


Amore liquido (L’amour liquide)

De Marco Luca CATTANEO - 2009 (1h30)
Interprétation : Stefano Fregni, Sara Sartini, Viola Capannini,
Debora Bradarelli, Carlotta Bergamo, Simonetta Solder,
Pina Randi, Martina Capannini, Ramona.

L’amour liquide est le titre d’un essai de Zygmunt Bauman, un des
plus importants sociologues actuels, que l’éditeur Laterza nous a
autorisés à reprendre. Bien que le film ne soit pas tiré du livre de
Bauman, il nous semblait que son titre et la matière développée
donnaient une image juste de la précarité sentimentale actuelle,
où les rapports affectifs deviennent « liquides « , éphémères, pas tant (ou non seulement) à cause
de la précarité de l’emploi, mais aussi (et surtout) à cause d’une mutation anthropologique qui
depuis quelques années bouleverse et redéfinit notre « être au monde « et notre façon d’établir
des relations avec les autres, entre autres dans le domaine des sentiments. Mon film entend
représenter cette réalité dont l’un des aspects les plus intéressants est la prolifération de la
pornographie dans notre culture, un élément fondamental pour comprendre la révolution en
mouvement dans le domaine des relations humaines et de l’imaginaire sexuel qui en découle. Je
n’entends pas faire oeuvre de moraliste, mais plutôt donner des éléments de réflexion des effets de
ce changement et de ses conséquences sur notre vie.


Baciami ancora (Encore un baiser)

Avant-première - De Gabriele MUCCINO - 2009 (2h19)
Interprétation : Stefano Accorsi, Claudio Santamaria, Pier
Francesco Favino, Victoria Puccini, Sabrina Impacciatore, Giorgio
Pasotti, Valeria Bruni Tedeschi, Adriano Giannini, Primo Reggiani,
Daniela Piazza, Marco Cocci, Giancarlo Giannini.

Dans la suite de L’ultimo bacio, Gabriele Muccino rassemble les
vies brisées des personnages que nous avions quittés il ya dix ans.
Comme si, en dépit de l’investissement qu’a nécessité son travail
outre- Atlantique, jamais il n’avait abandonné l’idée d’être en
mesure de reprendre le fil d’une réflexion sur l’amour et la gestion compliquée des sentiments dans
les relations de couple. Cet héritage, nous l’avons porté en nous et maintenant nous
recommençons à vivre l’expérience de l’amour selon Muccino.

Avec Baciami ancora, en effet, il propose de nouveau une réflexion intellectuelle profonde sur les
changements que l’amour peut apporter à notre vie, à tout moment. « L’histoire de toutes les
histoires d’amour « ne se manifeste plus au public à travers un sentiment commun – viscéral,
admettons-le – comme cela a toujours été le cas dans les films de Muccino. Cette fois, il y a
quelque chose de profond, qui comporte les prémices de la spiritualité, comprise comme une
extension de l’âme : le thème de l’acceptation, généralement féminine, devient aussi une
caractéristique masculine, la maternité et la paternité représentent la famille, les perspectives
d’avenir, l’universel.
Le cinéaste des émotions mûrit, il donne aux spectateurs de nouvelles pistes de réflexion et, qui sait,
peut-être un nouvel héritage qui pourrait se conclure un jour par un Embrasse-moi toujours.


Basilicata coast to coast (Basilicata d’une côte à l’autre)

De Rocco PAPALEO - 2010 (1h45)
Interprétation : Alessandro Gassman, Paolo Briguglia, Max
Gazzè, Giovanna Mezzogiorno, Rocco Papaleo.

La Basilicate est cette région du Sud de l’Italie, au nord de la
Calabre, qui a une façade sur la mer Tyrrhénienne et une sur
la mer Ionienne. Quand ils étaient jeunes, Nicola, Franco,
Salvatore et Rocco avaient formé un groupe et avaient rêvé
d’une carrière dans la musique, mais leurs ambitions avaient
vite été déçues et la vie les avait séparés. Un été, ils se
retrouvent. Évoquant leurs souvenirs, l’envie folle les prend de se remettre à jouer ensemble et de
participer au Festival de la chanson de Scanzano. Pour attirer l’attention des médias, ils décident
d’aller à pied de chez eux à Maratea (sur la côte tyrrhénienne) jusqu’à Scanzano (sur la côte
ionienne). Une balade de dix jours qu’ils mettront aussi à profit pour répéter. De fait, une jeune
journaliste d’une petite radio locale les suit et rend compte quotidiennement de leur aventure. Par
des petites routes, leur matériel chargé sur une charrette tirée par un cheval blanc, ils traversent
toute la région, se produisant sur les places des villages où ils font étape…


Dalla vita in poi (A partir de la taille)

De Gianfrancesco LAZOTTI – 2010 (1h25)
Interprétation : Cristiana Capotondi, Filippo Nigro, Nicoletta Romanoff,
Carlo Buccirosso, Gianni Cinelli,Pino Insegno, Carlo Giuseppe
Gabardini, Arcangelo Iannace.

Rosalba aime Danilo, un jeune homme qui devra passer 30 ans en
prison. Afin de l’aider à supporter sa détention, Rosalba décide de lui
écrire tous les jours. Mais traduire en mots ses sentiments n’est pas chose facile, c’est ainsi qu’elle a recours à Katia, sa meilleure amie, condamnée à vivre dans un
fauteuil roulant. Au fil du temps, Katia s’identifie tellement à ce qu’elle écrit, qu’elle finit par
s’approprier les émotions qu’elle exprime dans sa correspondance avec Danilo. Lorsque Rosalba
et Danilo mettent un terme à leur relation, Katia décide de rencontrer l’homme dont elle est
tombée amoureuse. Elle y parvient après bien des difficultés, grâce à sa volonté et à son
obstination. Après plusieurs rencontres difficiles et sans intimité dans un parloir glacial, Danilo
s’éprend lui aussi de Katia et ils décident de se marier. Quand le juge accorde sa première
permission de sorite à Danilo, Katia avec la complicité de Rosalba organise son évasion. Danilo
profite de l’occasion pour s’enfuir mais il comprend vite qu’une vie de fugitif l’éloignera de Katia. Il
décide alors de retourner en prison et de remettre de l’ordre dans sa vie.


Due vite per caso (Deux vies par hasard)

De Alessandro ARONADIO – 2010 (1h28)
Interprétation : Lorenzo Balducci, Ivan Franek, Isabella Ragonese,
Rocco Papaleo, Ivano De Matteo, Sara Felberbaum, Teco Celio,
Monica Scattini, Riccardo Cicogna, Niccolò Senni, Roberta
Fiorentini, Giovanni De Giorgi, Antonio Gerardi, Giuliano Ghiselli,
Andrea Purgatori, Tatti Sanguineti.

Matteo a un peu plus de vingt ans et sa vie est, paraît-il, comme
une page blanche prête à accueillir tous les futurs possibles. Mais
un soir pluvieux, alors qu’il conduit un ami aux urgences, il tamponne la voiture de deux flics en civil
et se retrouve en garde à vue parce qu’il se rebelle lorsque les deux flics le cognent. Cette nuit-là
marque un tournant dans sa vie. Il n’a pas choisi, c’est la vie qui a choisi pour lui la violence et la
révolte.
Mais si ce soir-là, Matteo freine à temps, il ne tamponne pas la voiture des flics et sa vie continue
comme avant : son travail dans une jardinerie, la jolie serveuse du bar, la cliente de bonne famille.
Matteo veut sortir de la précarité. Sa recherche d’un emploi stable le rend semblable à des millions
d’autres jeunes gens qui partagent son désir d’une vie à l’abri des incertitudes.
Deux vies possibles, pas vraiment choisies, mais qui peuvent aussi converger…
Diciotto anni


Diciotto anni dopo (Dix-huit ans après)

De Edoardo LEO – 2009 (1h40)
Interprétation : Marco Bonini, Eugenia Costantini, Sabrina
Impacciatore, Gabriele Ferzetti, Edoardo Leo, Vinicio Marchioni,
Maximilian Mazzotta, Tommaso Olivieri, Carlotta Natoli, Pasquale
Anselmo, Valerio Aprea, Luisa De Santis, Giancarlo Magalli.

Mirko et Genziano sont frères, mais ils ne se parlent plus depuis dixhuit
ans, depuis l’accident de voiture où leur mère a trouvé la mort.
Suite à cet événement tragique, Genziano est allé vivre à Londres
auprès de son grand-père maternel et il n’est jamais rentré en Italie. À trente-cinq ans il est toujours
célibataire, c’est un as de la finance que les affaires captivent entièrement. Mirko, lui, est resté à
Rome auprès de son père, essayant de faire survivre le petit garage familial.
Lorsque son père décède, celui-ci laisse comme dernières volontés que ses cendres rejoignent la
tombe de leur mère dans le petit cimetière de Calabre où elle est enterrée. Ses deux fils devront les
y amener ensemble en utilisant la vieille Morgan de l’accident qu’il avait petit à petit réparée
secrètement. Pour les deux frères que tout sépare commence alors un étrange voyage, émaillé de
difficultés diverses et de rencontres inattendues.


Gorbaciof (Gorbachef)

De Stefano INCERTI – 2010 (1h27)
Interprétation : Toni Servillo, Mi Yang, Nello Mascia, Geppy Geijeses,
Salvatore Ruocco, Antonio Buonomo, Gaetano Bruno, Hal
Yamanouchi, Agostino Chiummariello, Francesco Paglino,
Salvatore Striano.

Marino Pacileo a une tache de vin sur le front. Cela lui a valu le
surnom de Gorbachev. C’est un homme solitaire et taciturne.
Même avec ses collègues de l’administration pénitentiaire de
Naples, il n’échange que des regards. Sa seule passion c’est le jeu. Là encore, les paroles sont
inutiles, on a ou on n’a pas les bonnes cartes, on a ou on n’a pas l’argent pour suivre ou pour
payer les dettes de jeu. Pour Pacileo l’argent n’est pas un problème. Étant comptable, il dispose du
contenu du coffre du bureau, dans lequel il puise quand le besoin s’en fait sentir. Pacileo a un
secret, une petite tombe dans un coin reculé du cimetière des enfants.
Pacileo joue au poker dans l’arrière-salle d’un restaurant chinois tenu par un homme et sa fille Lila,
récemment arrivée en Italie. D’une grande beauté, Lila attise la convoitise de ceux à qui le
restaurateur doit de l’argent. Pacileo enrage, il veut sortir la jeune fille de cet engrenage qui la
mènera à la prostitution, mais il lui faut de l’argent, beaucoup d’argent. Le gardien-chef de la
prison a partie liée avec la pègre. Pacileo se fait avancer de l’argent contre des services de plus
en plus dangereux…


Hai paura del buio (Tu as peur du noir)

De Massimo COPPOLA – 2010 (1h30)
Interprétation : Alexandra Pirici, Erica Fontana, Antonella Attili, Alfio
Sorbello, Manrico Gammarota, Lia Bugnar, Andra Bolea, Marcello
Mazzarella, Angela Goodwin.

Eva a à peine plus de vingt ans, elle est ouvrière dans une usine près
de Bucarest. Elle arrive en fin de contrat et elle est licenciée. Elle
décide alors de vendre tout ce qu’elle possède pour se payer un
billet d’avion pour l’Italie. C’est ainsi qu’elle débarque à Melfi, en
Basilicate, là où Fiat a implanté une grande usine. Seule dans la nuit, transie de froid, elle s’abrite
dans une voiture qui est restée ouverte. C’est là qu’Anna la trouve. Elle est ouvrière chez Fiat, elle a
à peu près le même âge et elle l’accueille chez elle. Mais Eva n’est pas arrivée à Melfi par hasard.
Elle est à la recherche de quelqu’un, elle suit un petit groupe de femmes, elle en sélectionne deux,
puis une qu’elle suit comme son ombre, jusqu’au moment où elle décide d’agir.


Happy Family

De Gabriele SALVATORES – 2010 (1h34)
Interprétation : Fabio De Luigi, Diego Abatantuono, Fabrizio
Bentivoglio, Margherita Buy, Carla Signoris, Valeria Billelo, Fabio De
Luigi, Corinna Augustoni, Gianmaria Biancuzzi, Alice Croci, Sandra
Milo.

Le rideau se lève (comme au théâtre) sur le seul personnage « réel »
de cette histoire. Ezio a trente-huit ans, des revenus confortables
hérités de son père, il vit dans un loft dans un quartier branché de Milan. En plein été, il décide
d’écrire le scénario d’un film d’auteur mais qui doit faire un tabac. Il imagine l’histoire de deux
adolescents de seize ans, Filippo et Marta, qui ont décidé de se marier. Sous ses doigts les mots
coulent et se transforment en images sur l’écran de son ordinateur, jusqu’à envahir la totalité de
l’espace et réclamer plus d’attention de la part de leur auteur. Les deux adolescents viennent de
deux familles très différentes qu’Ezio doit présenter. Celle de Filippo, d’un milieu très aisé, comprend sa mère Margherita, Vincenzo, son second mari et Caterina, la fille de ce dernier. Chacun est
porteur d’une histoire : Margherita en tant qu’épouse fidèle mais pas forcément heureuse,
Vincenzo, atteint d’un cancer et qui se sait condamné, Caterina qui est une jeune pianiste de
talent… Celle de Marta est tout à fait différente : son père, un vieil hippy qui a fait cent mille
métiers, fume des joints du matin au soir, tandis que sa mère qui est complètement névrosée se
soigne par l’alcool.
Margherita organise un dîner pour rencontrer la famille de Marta et elle invite aussi Ezio qui tombe
sous le charme de la belle Caterina. Tout devient alors trop compliqué et Ezio décide de mettre un
terme à cette histoire. Ce “final ouvert” n’est pas du goût des personnages qui envahissent son loft
et le contraignent à continuer jusqu’à aboutir à une fin satisfaisante.


Il richiamo (L’appel)

De Stefano PASETTO – 2010 (1h33)
Interprétation : Sandra Ceccarelli, Francesca Inaudi, Cesàr Bordon,
Guillermo Pfenning, Arturo Goetz, Julieta Cardinali, Hilda Bernard,
Juan Cresta.

Au-delà de l’idée de limite, habiter dans un lieu de frontière est
quelque chose de très suggestif. Je suis très fasciné, par exemple, par
les côtes rocheuses. Il y a quelques années je suis allé habiter à la mer,
mais j’ai toujours en tête une sorte de classement des maisons qui sont
le plus près possible de la côte, comme si idéalement j’estimais le courage de ceux qui osent vivre
le plus près possible du vent, de l’eau, des éléments atmosphériques. Les lieux ont pour moi une
grande importance, il y a presque toujours au départ un lieu sur lequel se greffe une situation
émotionnelle qui fait naître une scène. Même avant les personnages.


Into paradiso

De Paola LIVIA RANDI – 2010 (1h30)
Interprétation : Gianfelice Imparato, Peppe Servillo, Saman
Anthony, Eloma Ran Janz, Gianni Ferreri, Shatzi Mosca.

Alfonso D’Onofrio est un chercheur en biologie cellulaire à
l’université de Naples qui se retrouve au chômage après la
suppression de son poste. Un ami lui suggère de s’adresser à un
homme politique pour obtenir une lettre de recommandation. Un
de ses anciens camarades d’école, Vincenzo Cacace, est
justement candidat aux élections municipales. Alfonso se rappelle à son bon souvenir. Comme
Cacace a partie liée avec un clan de la camorra qui a besoin d’un pigeon pour une mission
secrète, il voit en Alfonso, naïf et peu dégourdi, la personne adéquate. Gayan est un ancien
champion de cricket sri-lankais maintenant sur la paille. Trompé par l’image flatteuse de la vie en
Italie que lui a fait miroiter un cousin émigré, il décide à son tour de venir s’installer dans ce « 
paradis « . Hélas pour lui, la réalité qui l’attend est bien différente. Il a beau être accueilli comme
une star par la colonie sri-lankaise de Naples, il ne souhaite que repartir au plus vite. Ignorant tout
de la réalité de sa mission, Alfonso se retrouve au milieu d’un conflit entre deux clans. Les balles
sifflent, il y a des morts… Alfonso pousse la porte d’un vieil immeuble pour se cacher et il se
retrouve au milieu d’une fête sri lankaise. Il se réfugie dans une sorte de mansarde, celle qui est
destinée à Gayan.
La rencontre entre les deux hommes n’est pas facile, mais comme chacun se trouve dans une
situation difficile, le bon sens leur dicte de faire alliance.


La nostra vita

De Daniele LUCHETTI – 2010 (1h33)
Interprétation : Elio Germano, Isabella Ragonese, Luca Argentero,
Luca Zingaretti, Raoul Bova, Stefania Montorsi, Giorgio Colangeli,
Alina Madalina Berzunteanu, Marius Ignat, Awa Ly, Emiliano
Campagnola.

La vie de Claudio pourrait ressembler à celle de millions de gens.
Contremaître dans le bâtiment, c’est un travailleur acharné qui
veut que sa famille ne manque de rien. Il a deux jeunes enfants et
sa femme Elena attend le troisième. Leur vie se déroule sans histoires : les courses du samedi au
centre commercial, des projets de vacances, les repas du dimanche dans la maison familiale au
bord de la mer où habite son frère aîné toujours célibataire. C’est en rentrant un dimanche soir
qu’Elena a les premières contractions. Conduite à la maternité, elle décède en mettant au monde
le petit Vasco. La famille et les amis se mobilisent autour de Claudio pour l’aider à faire face.
Un jour, par hasard, Claudio découvre sur le chantier le cadavre d’un clandestin grossièrement
caché dans l’attente que soit coulée une dalle de béton. Il se dit que l’occasion est bonne pour
changer de situation et gagner beaucoup d’argent en devenant à son tour chef d’entreprise. Par
le chantage, il obtient de son patron la sous-traitance pour la construction d’un petit immeuble.
Connaissant toutes les combines du métier, il pense pouvoir s’en sortir aisément. Il lui suffit de
trouver 50 000 euros pour démarrer. Il va pouvoir ainsi gâter ses enfants et combler le vide qu’a
laissé la mort d’Elena.


La Passione (La Passion)

De Carlo MAZZACURATI – 2009 (1h46)
Interprétation : Silvio Orlando, Giuseppe Battiston, Corrado Guzzanti
Cristiana Capotondi, Stefania Sandrelli, Kasia Smutniak, Mario Paiato,
Marco Messeri, Giovanni Mascherini, Fausto Russo Alesi.

Après cinquante ans, être un metteur en scène émergent devient un
problème. Gianni Dubois en sait quelque chose, lui qui ne fait plus de
film depuis des années, et maintenant qu’il aurait la possibilité de diriger une jeune star de la TV, il
ne réussit pas à écrire un scénario. De plus une fuite d’eau dans son appartement en Toscane a
abîmé une fresque dans la chapelle située au-dessous. Pour éviter un procès, Gianni doit accepter
la proposition bizarre du maire du village : diriger la procession du Vendredi Saint. Il est ainsi
contraint de passer une semaine dans la Toscane la plus profonde pour tenter de mettre en scène
un chemin de croix, avec les apôtres, Ponce Pilate, la crucifixion et un acteur local odieux dans le
rôle du Christ.
Bref, tous les ingrédients pour un bon moment de comédie.


La pecora nera (La brebis galeuse)

De Ascanio CELESTINI – 2010 (1h33)
Interprétation : Ascanio Celestini, Giorgio Tirabassi, Maya Sansa, Luisa De Santis, Nicola Rignanese,
Barbara Valmorin, Luigi Fedele, Waldy Galdieri, Teresa Saponangelo.

Il faut se méfier de ceux qui inventent des histoires. À la fin des années
60, Nicola, dix ans, est marqué par une lourde hérédité. Sa mère, folle,
est morte à l’asile. C’est un enfant très imaginatif. À partir des mythes
de l’époque (les martiens, la télépathie…) il se construit un monde à lui
où tout est possible et il le raconte. Aussi lorsqu’il voit ce qu’il n’aurait
pas dû voir, on attribue cela à une affabulation et à son tour on le
conduit à l’asile « en observation « . Trente ans après, il y est encore, avec un statut étrange : malade ? Auxiliaire ? Factotum ? Son occupation principale consiste à accompagner une
religieuse au supermarché. Elle attend à l’entrée en égrenant son chapelet, pendant qu’il empile
dans le caddie ce qu’elle a marqué sur la liste. Dans le supermarché chaque chose est à sa place
et de retour à « l’institut « , Nicola essaye de reproduire ce monde parfait où tout est rangé. Quand
c’est bien rangé on retrouve tout facilement. Il aimerait inculquer ce principe de base au
compagnon qui partage sa chambre et qui l’accompagne au supermarché, un « dérangé « plein
d’obsessions.


La prima cosa bella

De Paolo VIRZI - 2010 (1h56)
Interprétation : Valerio Mastandrea, Stefania Sandrelli, Claudia
Pandolfi, Micaela Ramazotti, Marco Messeri.

Bruno Michelucci, la quarantaine, traîne son spleen à Milan où il
est prof de lettres dans un lycée technique. Un jour sa soeur
Valeria déboule dans sa vie pour le ramener à Livourne, sa ville
natale où habite encore leur mère Anna qui est malade en
phase terminale. Pour Bruno ce voyage de retour est un
véritable plongeon dans son passé. Les souvenirs affleurent, ceux qui concernent son enfance
dans les années 1970. Leur mère, belle et fantasque, avait été élue « la plus belle maman « de la
station balnéaire. C’est le point de départ d’une bohème où elle avait entraîné ses enfants, après
avoir été jetée à la rue par un mari jaloux et excédé. D’homme en homme, changeant aussi
souvent de travail et de domicile, Anna traversait la vie et ses épreuves avec un sourire et une
insouciance totale, sans arriver toutefois à les transmettre à ses enfants. Maintenant encore, malgré
sa maladie, elle est ouverte à ce que la vie peut encore lui offrir.


La solitudine dei numeri primi (La solitude des nombres premiers)

Avant première - De Saverio COSTANZO – 2010 (1h58)
Interprétation : Luca Marinelli, Alba Rohrwacher, Isabella Rossellini,
Martina Albano, Arianna Nastro, Tommaso Neri, Vittorio Lomartire,
Aurora Ruffino, Giorgia Pizzo, Maurizio Donadoni, Robert Sbaratto,
Giorgia Senesi, Filippo Tomi.

Les nombres premiers ne sont divisibles que par un et par euxmêmes.
Alice et Mattia ont le même âge et ils fréquentent le
même lycée de Turin. Alice est complexée parce qu’elle boite et
elle a du mal à créer des liens avec les autres. Mattia est un
surdoué, particulièrement en maths, mais il est très renfermé et a des tendances morbides. Forcée
par une camarade de désigner un garçon qui lui plaît, elle désigne Mattia. Qu’a-t-elle perçu en lui
 ? Dès lors leurs camarades les poussent à se rencontrer et à flirter, comme tout le monde. Mais pas
eux. Tous deux portent les séquelles d’un traumatisme subi dans leur enfance qui les isole des autres
et rend toute relation extrêmement délicate. Alice a eu un accident de ski qui lui a causé une
énorme frayeur et son handicap. Mattia se sent responsable de la disparition de sa soeur Michela
qui présentait des symptômes d’handicap mental. Ces deux êtres blessés se rencontrent mais sont
incapables de s’ouvrir l’un à l’autre. Ils grandissent en parallèle, ils se voient souvent, mais leur
tendre amitié ne débouche pas sur une relation amoureuse. Ils se perdent lorsque Mattia part
poursuivre ses études en Allemagne et qu’Alice se marie.
Mais dans leur histoire rien n’est jamais définitif, sauf les blessures léguées par le passé.


Le quattro volte

Avant première - De Michelangelo FRAMMARTINO – 2010 (1h30)
Interprétation : Giuseppe Fuda, Nazareno Timpano, Bruno Timpano.

Un vieux berger vit ses derniers jours dans un paisible village
médiéval perché dans les montagnes de Calabre. Il conduit ses
chèvres sous des cieux désertés depuis longtemps par les villageois.
Il est malade, et croit trouver un remède dans la poussière qu’il
ramasse sur le sol de l’église, et qu’il avale chaque jour dans de
l’eau.
Un chevreau vient de naître. Nous suivons ses premiers pas, ses premiers jeux, jusqu’à ce qu’il
prenne des forces et aille au pâturage. A côté, un sapin majestueux se balance dans la brise de la
montagne et change lentement au gré des saisons.
Le quattro volte est une vision poétique des cycles de la vie et de la nature, et des traditions
demeurées intactes d’un lieu hors du temps…


L’uomo nero (le bonhomme tout noir)

De Sergio RUBINI – 2009 (1h56)
Interprétation : Sergio Rubini, Valeria Golino,
Riccardo Scamarcio, Anna Falchi, Fabrizio
Gifuni, Maurizio Micheli, Vito Signorile,
Margherita Buy, Guido Giaquinto, Vittorio
Ciorcalo, Mario Maranzana, Mariolina De Fano,
Adelaide Di Bitonto, Pierluigi Corallo, Nicoletta
Carbonara, Isabella Ragno.

Gabriele Rossetti, un universitaire de renom, est
appelé d’urgence au chevet de son père
Ernesto, dans les Pouilles. Les derniers mots que ce dernier prononce à son oreille sont énigmatiques
 : « Venusio et Zucchetti sont deux cons « , mais ils ramènent Gabriele à un moment important de
son enfance et de la vie de sa famille. Il n’avait pas encore huit ans lorsque son père, chef de gare
et peintre amateur, grand admirateur de Cézanne, l’avait amené au musée de Bari pour admirer
un autoportrait du maître.
Convaincu par une admiratrice d’exposer ses propres oeuvres, Ernesto souhaite montrer aussi une
copie de cet autoportrait. Toute la vie de la famille est bouleversée par la préparation de cette
exposition. Lorsqu’enfin le grand jour arrive, la foule se presse dans la salle municipale. Venusio et
Zucchetti, deux sommités locales en fait d’art, sont extrêmement critiques et dénigrent le travail
d’Ernesto, tout particulièrement la copie de l’autoportrait.
Gabriele retrouve les lieux de son enfance et une foule de souvenirs personnels affleurent. Son
imaginaire et la société des années de son enfance se reconstruisent, avec leurs personnages
hauts en couleurs, les petites intrigues, les premiers émois. Mais à travers tout cela Gabriele est à la
recherche de son père.


Niente paura (il ne faut pas avoir peur)

De Piergiorgio GAY - 2009 (1h25)
Interprétation : Luciano Ligabue, Luciana Castellina, Don
Luigi Ciotti, Beppino Englaro, Margherita Hack, Stefano
Rodotà, Sabina Rossa, Paolo Rossi, Giovanni Soldini, Carlo
Verdone, Umberto Veronesi, Fabio Volo, Javier Zanetti.

Quand Luciano Ligabue chante sur scène Non è tempo
per noi, derrière lui, sur un grand écran, défilent les
articles de la Constitution italienne. Sur Buonanotte all’Italia, ce sont les visages de ceux qui ont été
utiles à l’Italie. Et quand le concert s’achève, il salue le public par ces mots :
« Je voudrais souhaiter une bonne nuit à tous ceux qui vivent dans ce pays mais qui refusent de se
considérer locataires. Car ce pays appartient à ceux qui y vivent et non à ceux qui le gouvernent ».
La musique populaire fait partie d’une culture et parfois elle décrit mieux un pays que n’importe
quel traité de sociologie. De fait, Niente paura est un documentaire sur l’identité de l’Italie,
racontée par des histoires individuelles exemplaires de gens du commun et de célébrités, et par
Ligabue lui-même. Le film montre un rockeur italien et son public pour parcourir ces trente
dernières années qui ont transformé le visage de l’Italie.


Ristabbanna (de ce côté-ci)

De Gianna CARDILLO et Daniele DE PLANO – (1h33)
Interprétation : Tiziana Lodato, Ben Gazzara, Salvatore Li
Causi, Adriana Parrinello, Emanuel li Causi, Giulia
Coccellato, Enrico Roccaforte, Diego Gueci, Salvatore
Forzisi.

Le vieux Natale Giacalone a passé sa vie près de Marsala. Il
n’a qu’une petitefille, Rosina, qui est partie depuis
longtemps aux États-Unis pour devenir actrice. Elle n’est
jamais revenue. Natale lui envoyait des petits films qu’il
tournait avec son caméscope pour la rendre nostalgique.
Mais un cambrioleur maladroit, Salvo, le lui a dérobé.
Le fils de la Salvo, Nicolò, regarde l’enregistrement, reconnaît le vieil homme et lui rend son
caméscope. Natale est touché, il demande au gamin de l’aider à faire des films pour Rosina, puis il
fait connaissance de toute sa famille avec laquelle il sympathise. Il prête même son bateau à
Salvo pour qu’il puisse travailler honnêtement. Nicolò n’arrête jamais le caméscope, même durant
les obsèques de Natale auxquelles Rosina assiste. Après la cérémonie, elle veut vendre la vieille
maison et le bateau de Natale le plus rapidement possible. Elle n’a aucune envie de rester. Salvo
est inquiet car il n’a pas l’argent nécessaire pour acquérir le bateau.
Mais Rosina a un choc lorsqu’elle comprend que Natale connaissait la vérité sur sa carrière
américaine, et d’autres personnes aussi, peut-être… Toutes ses certitudes s’envolent et elle doit
faire face à son passé.


Scontro di civiltà per un ascensore a Piazza Vittorio

(Piazza Vittorio : choc des civilisations à cause d’un ascenseur). De Isotta TOSO – 2010 (1h36)
Interprétation : Kasia Smutniak, Daniele Liotti, Serra Yilmaz,
Ahmed Hafiene, Isa Danieli, Roberto Citran, Milena Vukotic,
Francesco Pannofino, Ninetto Davoli, Marco Rossetti.

Dans un immeuble de Piazza Vittorio, à Rome, des personnes
de différentes origines, confessions et cultures tentent de
cohabiter. L’entrée de la copropriété est gérée par
Benedetta, concierge intolérante et curieuse, en
permanence préoccupée par l’utilisation et la propreté de
l’ascenseur. Son animosité est partagée par Madame Fabiani, qui ne vit que pour l’amour de son
chien et le mépris de Maria Cristina, sa femme de ménage équatorienne, avec une fille à charge.
Le professeur Marini, un universitaire, prend soin d’elle et de sa fille, tandis que Dandini, gérant du
bar, lui rappelle sans cesse, et non sans agacement, ses origines milanaises. Les frères Manfredini
vivent au dernier étage. Marco, avocat, a cessé de plaider suite au dramatique suicide de son
père en prison. Lorenzo, surnommé « Gladiateur », vit de petits trafics et meurt de façon mystérieuse
dans l’ascenseur. On accuse du meurtre Amedeo, habitant modèle et philanthrope. Nurit, une
iranienne exubérante en attente de l’asile politique, tente désespérément de le défendre et de
faire entendre sa voix. Obstinée et d’un courage exemplaire, c’est elle qui réussit à convaincre
tous les habitants de l’immeuble de laisser leurs querelles de côté et de venir en aide à Amedeo,
de le soutenir, de le blanchir peut-être… Les vies, les solitudes de ces gens si différents vont se
croiser, s’entremêler à travers leurs actions quotidiennes, le partage de l’espace, du quartier, de
l’ascenseur.


20 sigarette (20 cigarettes)

De Aureliano AMADEI – 2010 (1h34)
Interprétation : Vinicio Marchioni, Carolina Crescentini, Giorgio
Colangeli, Orsetta De Rossi, Alberto Basaluzzo, Luciano Virgilio,
Gisella Burinato, Duccio Camerini, Massimo Popolizio, Edoardo
Pesce.

Aureliano Amadei ne fait pas grand-chose de sa vie. Ses parents
sont séparés et ne s’occupent pas beaucoup de lui, il a des
rapports compliqués avec les filles, une copine brésilienne qu’il voudrait plaquer et d’autres petites
copines avec qui prendre du bon temps. Il traînasse avec ses copains altermondialistes et n’a
comme passion que le cinéma. Une passion telle qu’il surmonte sa répugnance pour l’armée pour
rejoindre en Irak le cinéaste Rolla qui le veut comme assistant. Il se retrouve ainsi en plein milieu de
cette guerre contre laquelle il manifestait auparavant et fait connaissance avec un certain
nombre de militaires. Il sympathise même avec certains d’entre eux qui escortent l’équipe de
tournage dans son travail de repérages. Le 12 novembre 2003 il sont dans la caserne des
carabiniers à Nasiriya. Un camion kamikaze, une explosion, l’enfer, 19 morts, dont Rolla. Aureliano
est grièvement blessé. Il est soigné puis rapatrié et hospitalisé à Rome. L’attentat a causé une
énorme émotion en Italie et tout le monde veut rencontrer Aureliano. Il doit se défendre contre
ceux qui voudraient en faire un héros, mais aussi contre certains amis qui le considèrent comme un
traître.


En savoir plus
La Sélection Panorama, les films de la rétrospective thématique, salles de projection, événements, agenda des rencontres avec les invités du Festival, expositions… voir le site du 33e Festival du Film italien de Villerupt.

Contacts
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6, rue Clemenceau BP 30 - 54190 VILLERUPT
Tél. +33 (0)3 82 89 40 22
Fax +33 (0)3 82 89 54 02
Courriel : infos@festival-villerupt.com


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