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Acte III du colloque la « Méditerranée du Futur » : les entreprises innovantes en quête d’investisseurs et de financements à Marseille

27 novembre 2019
Acte III du colloque la « Méditerranée du Futur » : les entreprises innovantes en quête d'investisseurs et de financements à Marseille
Des traverses de chemin de fer en caoutchouc et plastiques recyclés, un planeur sous-marin pour sonder les océans, des hubs numériques d’un nouveau genre, un capteur solaire thermique ou encore un système de méthanisation pour collectivités et particuliers… Ces innovations présentées le 26 novembre à Marseille lors de l’Acte III de la Méditerranée du Futur recherchent des financements pour passer le cap de la preuve de concept ou se développer.

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Nathalie Bureau du Colombier pour AfricaPresse.Paris

« Seul objectif de notre venue à Méditerranée du Futur : la recherche de prêts et d’investisseurs pour prendre part au capital ». D’emblée Philippe Laflandre, directeur général de NxtVn (prononcez Next Ven) a donné le ton avec son pitch qu’il a déroulé mardi 26 novembre à Marseille lors de l’Acte III de la « Méditerranée du Futur » dont la thématique était centrée sur l’investissement et le financement. Pour la troisième édition de ce colloque, la Région avait invité quarante pépites du pourtour du bassin méditerranéen - au premier rang desquelles NxtVn - pour présenter leurs projets à des financeurs potentiels.

Hubs numériques

Société égyptienne hautement gourmande en capital et spécialisée dans la création de hubs numériques, NxtVn a pour projet d’aménager dans la cité phocéenne trois sites dans le cadre d’un projet global baptisé « Digital Riviera ». Dans le sillage des implantations d’Interxion et de Jaguar Network (groupe Iliad), NxtVn entend proposer aux GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) des capacités de stockage des données à grande échelle. « Nous allons construire un premier site près du port où arrivent 14 câbles sous-marins. La mise en service du bâtiment est prévue pour 2021 et nécessite un investissement de 10 à 15 M€ », précise Philippe Laflandre. Au total, le coût de construction des trois centres avoisine les 400 M€.

Des traverses de chemin de fer en caoutchouc

Industrie beaucoup plus traditionnelle, les voies de chemin de fer ont longtemps seulement regardé passer les trains de l’innovation. Mais depuis 2017, la start-up italienne Greenrail imagine les traverses de chemin de fer du futur, écologiques, à base de pneus hors d’usage et de plastiques recyclés. « Avec nos traverses, il faut 50 % de ballast en moins ce qui est important puisqu’ils sont issus des carrières. Nous réduisons le bruit de 40 % et les coûts de maintenance par rapport aux traverses en béton. Nos traverses sont testées actuellement sur les lignes à grande vitesse », assure Emanuele Occhipinti, vice-PDG de Greenrail. De quoi séduire la soixantaine de financeurs invités par la Région qui cherchent à investir dans l’économie circulaire et le développement durable.

La méthanisation des biodéchets à petite échelle

Autre start-up qui a marqué le colloque, Tryon Environnement a également suscité l’intérêt des collectivités territoriales avec ses conteneurs d’un nouveau genre permettant de la méthanisation des biodéchets à petite échelle. « Un tiers des ordures est composée de 80 % d’eau. C’est une aberration environnementale, économique et sociétale ! Il faut valoriser ces déchets organiques », pointe Jimmy Colomies, cofondateur de cette start-up francilienne. Le Conseil départemental des Yvelines a opté pour cette solution aux côtés de Sodexo pour valoriser les biodéchets de 116 collèges qui deviendront, in fine, des fertilisants naturels.

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