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Les Prix Méditerranée 2010 de Littérature remis à l’Hôtel Marigny, siège du Conseil culturel de l’UPM

Les Prix Méditerranée 2010 de Littérature remis à l'Hôtel Marigny, siège du Conseil culturel de l'UPM
Paris -

Avant qu’elles ne soient décernées le 2 octobre prochain à Perpignan, ces distinctions littéraires méditerranéens ont pris de la hauteur dans le cadre du prestigieux Hôtel Marigny en présence de nombreuses personnalités nationales.
Et c’est incontestablement un millésime des plus audacieux qui se déroulait, pour la toute première fois, dans le cadre du Conseil Culturel de l’Union pour la Méditerranée présidé par l’ancien ministre Renaud Muselier. Un pari de plus, en quelque sorte, pour le Centre Méditerranéen de Littérature qui fit le choix de situer, dans un contexte pour ainsi dire légitime, l’attribution des Prix Méditerranée 2010.

Photo ci-dessus, de gauche à droite : Sylvie COHEN, Jean MATTERN, Dominique BAUDIS, Renaud MUSELIER, Alain VIRCONDELET, André BONET, Nelly FRONTANNEAU, Maurice HALIMI et Jean-Jacques BEDU. © leJmed.fr - juin 2010


par André Bonet
Président du Centre Méditerranéen de Littérature

Plus de 150 personnes assistaient à cette réception ainsi que de nombreux intervenants, dont Maurice Halimi représentant la ville de Perpignan, partenaire du prix aux côtés de la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon, de la Région LR et du Conseil Général des Pyrénées Orientales qui, dans une intervention très appréciée, rappela : « Nous sommes tous des enfants de la Méditerranée, cette mer qui nous enseigna le chiffre, l’écriture, la parole ».

Invité à la tribune, membre du jury et éditorialiste au Nouvel Observateur, Jean Daniel, pour l’avoir côtoyé, revint à ce titre sur l’œuvre de Camus souvent cité lors de cette manifestation : « Il fut l’honneur et le soleil de ma jeunesse ».

Se succédèrent ainsi, pendant près d’une heure, les partenaires du Centre Méditerranéen de Littérature et des figures du monde littéraire ou politique comme Dominique Baudis, lauréat du Prix Méditerranée pour « Les amants de Gibraltar » qui déclara : « Ces prix viennent d’entrer, en quelque sorte dans le grand concert des nations, car tout ce qui se passe et qui concerne la Méditerranée a toujours un retentissement mondial ».

Au-delà de l’aspect culturel, l’ancien maire de Toulouse évoqua le destin d’une région : « C’est en Méditerranée que se sont accomplis les plus grands progrès, où s’est développée l’agriculture, d’où sont sorties les plus grandes cités et où sont nés les trois grands monothéismes ».

Après André Bonet et Jean Jacques Bedu (VP du Centre Méditerranéen de Littérature), qui revinrent sur l’incroyable parcours du CML en citant des passants ou des témoins aussi talentueux qu’Hervé Bazin, Jean D’Ormesson, Antonio Tabucchi, Jean Christophe Rufin, le prix Nobel Orhan Pamuk ou Amos OZ auquel l’institution perpignanaise venait d’attribuer le Prix Méditerranée Étranger, ce fut au tour de Nelly Frontanau, représentant la région Languedoc-Roussillon, d’intervenir pour rappeler tout l’héritage d’un Sud indissociable des grands virages culturels.

Notons encore que, si le Prix des Lycéens et le Prix Méditerranée Roussillon furent respectivement attribués à Skander Kali pour « Abreuvons nos sillons » et à Jean-Paul Pelras pour « Un meurtre pour mémoire » paru aux Editions du Trabucaire, c’est l’ancien ministre Xavier Emmanuelli qui obtient le Prix Spiritualité d’aujourd’hui pour « Au seuil de l’éternité », alors que Alain Vircondelet reçoit le Prix Méditerranée de l’Essai pour son livre sur Albert Camus.

Précisons enfin que le département des P-O était représenté, entre autres personnalités, par Jacquelines Irlés, député Maire et Maïté Sanchez Schmidt, député européenne, alors qu’un invité surprise vint saluer lauréats, membres du jury et organisateurs de cette rencontre. Il s’agissait d’Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, qui confia à André Bonet et au nom de Nicolas Sarkozy son souhait de voir étayer la place des Prix Méditerranée au niveau national et international avec l’appui de l’État. Et ce, comme venait de le rappeler Renaud Muselier, pour conforter l’action d’un jury resté fidèle à la fameuse phrase de Jean Monnet « Si c’était à refaire, je commencerais par la culture ».


André Bonet
Président du Centre Méditerranéen de Littérature


Pour mémoire : Les Prix Méditerranée 2010 ont été attribués cette année à Dominique BAUDIS pour « Les amants de Gibraltar » (Grasset), Amos OZ pour « Scènes de vies villageoises » (Gallimard) et Alain VIRCONDELET pour « Albert CAMUS, fils d’Alger » (Fayard). Le Prix Méditerranée Roussillon a été attribué à Jean-Paul PELRAS pour « Un meutre pour mémoire » (Trabucaire) (mention spéciale à Laurent BOYET pour « Perpignan mon amour », Cap Béar). Le Prix Méditerranée des Lycéens a été attribué à Skander Kali pour « Abreuvons nos sillons » (Rouergue).

Sur le même thème :

Dominique Baudis, Lauréat 2010 du Prix Méditerranée pour son livre « Les amants de Gibraltar »


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