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Juan-les-Pins - France - 14 au 25 juillet

Le légendaire festival… Jazz à Juan-les-Pins

France | 17 juillet 2010 | src.Jazz à Juan-les-Pins
Le légendaire festival… Jazz à Juan-les-Pins
Juan-les-Pins -

Depuis sa création en 1960, le festival d’Antibes Juan-les-Pins garde un double attrait. D’abord une programmation riche, fidèle à un jazz authentique. Mais aussi, et peut-être surtout, il demeure un vrai laboratoire, où chacun peut mesurer que le jazz reste une musique bien vivante : premières parties de haute tenue, concerts (gratuits) du « Off », bars d’hôtels et rues emballés par les Brass Bands...
(…) Le concept était révolutionnaire : pour la première fois, le grand public pouvait découvrir les principaux acteurs de cette grande saga qu’était déjà le jazz. Avec sur scène les héros en personne. De près. Et avec le plus beau décor qui puisse exister, sous les pins centenaires de la pinède Gould et face à la Méditerranée. Pari audacieux certes, mais brillamment tenu.
(Extrait de "La pinède Gould, anthologie de musique vivante", par Antoine Marmande in Le Monde)

Photo ci-dessus : Roy Hargrove lors de Jazz à Juan 2009. © Guillaume Laurent

Depuis cinquante ans, « Jazz à Juan » a accueilli les plus grands du jazz : Charles Mingus, Ray Charles, Miles Davis en 1963, Ella Fitzgerald, Coltrane, Petrucciani, McCoy Tyner, Chick Corea et Keith Jarrett), Al Jarreau, Stanley Clarke, Miroslav Vitous, Sarah Vaughan, Michel Legrand, Carlos Santana,Jessie Norman… ou encore Dizzy Gillespie, Stan Getz et Sonny Rollins, et bien d’autres.


Le 50e Festival « Jazz à Juan » de cet été 2010 se veut bien sûr à la hauteur
du premier « Jazz à Juan », créé en 1960 en hommage à un célèbre Antibois d’adoption qui n’était autre que Sidney Bechet, et de tous ceux qui l’ont suivi. En voici le programme

Mercredi 14 juillet, 20 h 30

Jim’s Band et Jazz à Juan Sextet - Deux formations pour l’ouverture de Jazz à Juan 2010...le 50e ! "Jim’s Band" et "Jazz à Juan Sextet" se partagent la scène pour illuminer la Pinède. À ne manquer sous aucun pretexte !

NJO Nice Jazz Orchestra
- Sous la direction musicale de Pierre Bertrand, chef d’orchestre et arrangeur de renom (Obispo, Nougaro, Aznavour, Croisille, Victoires du jazz 2007...)...

...un jazz jubilatoire, qui swingue et qui groove, un jazz vivant et enthousiasmant qui, fidèle à ses racines, se projette toujours dans la modernité et dans la création.

Jeudi 15 juillet, 20 h 30

David Sanborn - Onze ans après son dernier passage au Festival, en 1999, cette star incontestée du « smooth Jazz » revient sur la scène de ses triomphes développer ce son unique qui a fait sa célébrité, aux côtés du batteur Steve Gadd et de l’organiste Joey DeFrancesco.

George Benson - Crooner légendaire, guitariste surdoué, improvisateur de génie, figure incontournable des...« dance floors »... La star est protéiforme et son parcours des plus flamboyants.
Classic & Jazzy George est au rendez-vous du jubilée. Sans doute se souviendra-t-il de sa première apparition en 1964 à Juan, en compagnie de Jack McDuff, Joe Dukes et Red Holloway. « Beyond the sea », au bord de « la mer », tout près de la villa de Charles Trénet, c’étaient les grands débuts du « New Boss of Guitar ».

Vendredi 16 juillet, 20 h 30

Chucho Valdes et the Afro Cuban Messengers - Considéré par beaucoup comme le « pianiste le plus complet du monde », Jésus « Chucho » Valdes, est bien fils de son père, Bebo, figure tutélaire du mambo cubain.

Chucho Valdes, annoncé à la tête d’un brillant sextet, impressionne, que ce soit par son physique imposant, son charisme et « ses mains aussi larges que des battoirs et capables d’une délicatesse de dentellière ».

Monty Alexander et Harlem Kingston Express - Monty Alexander (l’un des touchers parmi les plus particuliers du jazz) reste fidèle à ce qui lui a valu de figurer au panthéon des grands solistes du genre : « ni un musicien de jazz, ni un rude boy du reggae, ni un joueur de calypso, mais un peu de tout cela à la fois ! »

Samedi 17 juillet, 20 h 30

Dee Dee Bridgewater - Un quart de siècle après avoir visité le répertoire de Billie Holliday, la voilà qui replonge dans l’univers de la « Duchess » avec « Celebration of the Lady Day », en hommage à Billie Holiday.

Il y a du Broadway dans ces titres sublimés par Dee Dee. D’autant qu’elle garde intacte sur scène sa si belle joie de vivre et reste telle que Juan l’a toujours aimée : éminemment expressive, éclatante d’amour et de passion.

Melody Gardot - « Une giboulée de classe intemporelle et de glamour mélancolique, qui a su toucher le coeur du grand public tout en continuant à faire battre celui des experts en mélomanie. » Alain De Repentigny (La Presse).

Dimanche 18 juillet, 20 h 30

Hommage à Django Reinhardt - À l’heure du 50e, « Jazz à Juan » a tenu à fêter le centième anniversaire de sa naissance en réunissant sur la scène mythique de la pinède Gould la fine fleur du jazz manouche.

« Manoir de mes rêves », c’est un hommage aux gens du voyage, à la culture et au peuple manouche, proposé par les plus fervents représentants actuels de cette musique, qui a fait vibrer plusieurs générations.

Lundi 19 juillet, 20 h 30

Paco de Lucia - Chef de file du flamenco moderne, il a également servi avec un rare bonheur le jazz en s’associant à Larry Coryell, Chick Corea, John McLaughlin et Al Di Meola, avec lesquels il a formé une série de trios qui restent dans les mémoires et les médiathèques comme autant de rencontres rares entre quelques-uns des plus grands guitaristes de notre époque.

« Tout ce qui peut s’exprimer avec les six cordes d’une guitare peut sortir de ses mains, qui s’animent avec l’émouvante profondeur de la sensibilité ». Tout est dit !

Avishaï Cohen - Instrumentiste, compositeur, leader et même chanteur, Avishaï Cohen, découvert aux côtés du pianiste Chick Corea, se permet tout ce qu’un esprit libre peut se permettre, embrassant influences orientales et latines, triturant classique, flamenco, voire pop !

Mardi 20 juillet, 20 h 30

Joshua Redman Double Trio - Sculpteur de sons, de mélodies et de rythmes, il ouvre un nouveau chapitre de sa brillante carrière avec un double trio réunissant simultanément Reuben Rogers et Matt Penman à la contrebasse, Greg Hutchinson et Bill Stewart à la batterie.

Roy Hargrove Quintet - Roy Hargrove sur scène, c’est brut de brut de merveilleux décoffrage, une furia musicale qui se fait manifeste sonore au présent toujours immédiat !

Il faut écouter et voir la folle chevauchée de Roy « groovant » au pays du jazz !

Mercredi 21 juillet, 20 h 30

Keith Jarrett, Gary Peacock & Jack Dejohnette - « Ecouter les mélodies de Keith Jarrett avec le bruit du ressac de la mer et le couchant à l’horizon, vous fait ressentir une impression de bonheur, de sensualité et de paix. » Patrick Guillemin in Blues magazine.

Chacun ne peut que se réjouir de la fidélité à Antibes Juan-les-Pins d’un trio exceptionnel qui remet sans cesse tout en jeu pour dépasser l’acquis, inventer, surprendre, proposer une musique toujours en devenir.

Jeudi 22 juillet, 20 h 30

Diana Krall - L’émotion discrète que sait distiller cette authentique musicienne, pianiste douée qui connaît ses classiques, de Nat King Cole à Ahmad Jamal, la classe parmi les interprètes les plus convaincantes.

Ce sont les plus belles salles du monde qui accueillent aujourd’hui celle qui est devenue l’une des grandes dames du jazz, et la pinède Gould se réjouit de la redécouvrir après son triomphe de 2006 dans un répertoire teinté parfois des chaudes couleurs de la bossa-nova.

Kyle Eastwood - À l’âge où son papa brillait dans les westerns, il est devenu un bassiste remarquable, mais aussi un brillant compositeur (il a notamment co-écrit le superbe thème de « Gran Torino » avec l’ami Jamie Cullum).

Depuis son premier passage en 1999 dans la pinède, où il partageait l’affiche avec... Joshua Redman et David Sanborn, Kyle a su se faire un prénom sans rien renier d’Eastwood, pour lequel il a composé entre autres les bandes originales de Mystic River ou de A propos d’Henry.

Vendredi 23 juillet, 20 h 30

Maceo Parker - À l’avant-garde du « groove », Maceo mixe toutes les tendances d’un jazz funky remontant aux sources du gospel et du blues, avec pour seul horizon la surchauffe des salles de concert.

Un funk jazz porté par les poumons d’acier d’un artiste d’exception qui revient jouer les « horny horns » pour le public juanais, accro depuis son 1er concert en 1997, à la fameuse « Maceo Touch ».

Brooklyn Funk Essentials - Leur expérience de la scène des clubs newyorkais a fait de ce collectif une redoutable machine à danser, dont chacune des apparitions live laisse des générations de danseurs épuisés certes, mais heureux !

Samedi 24 juillet, 20 h 30

Marcus Miller - Prestigieux parrain de l’édition 2010, ce « Superman de la Soul » sait aussi faire preuve d’un éclectisme en tous points surprenant, dont témoigne le nouveau projet qu’il offre à « Jazz à Juan » en invitant, outre Raul Midon et Lalah Hathaway, le superbe Orchestre philharmonique de Monte-Carlo pour fêter le jubilée du festival.

Manu Katche - Indubitablement, Manu Katché est l’un des batteurs les plus singuliers et polyvalents de la scène musicale.

Dimanche 25 juillet, 20 h 30

Liz McComb - Sa voix unique, son charisme et sa présence scénique font d’elle une diva du chant gospel, mais une diva naturelle et proche de son public, une vestale qui chante le passé et le futur, mais a su aussi imposer ses propres chansons, imprégnées des sonorités de notre temps : soul, funk, rap etc.

OC Brothers - Groupe influencé par les musiques afro-américaines, le blues et les musiques dérivées du blues. Le groupe propose une couleur sonore comparable à celles que l’on pouvait entendre dans les années 1960.

En savoir plus : programme du Festival off, billetterie et renseignements pratiques sur le site du 50e Jazz à Juan Festival


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