La Tunisie classée pays le plus pacifique d’Afrique
Photo ci-dessus : le vitrage du mur de la Paix, à Paris ; en arrière-plan, la Tour Eiffel. © Mas bello que el silencio
Ce n’est pas là un scoop, loin s’en faut, mais la confirmation d’une réputation que la Tunisie n’a nullement usurpée. Un pays dont l’armée n’a jamais été impliquée dans un conflit (qu’il soit régional ou mondial) depuis belle lurette, même s’il a parfois été victime d’agressions extérieures – comme en 1985 lorsque l’armée israélienne a largué des bombes sur la banlieue sud de Tunis –, mérite largement ce classement.
Les recherches menées par l’IEP, basées sur les données du GPI sur 4 ans, apportent une démonstration quantifiable indiquant que l’amélioration de la paix peut transformer l’économie mondiale et libérer les richesses nécessaires au remboursement des dettes, au financement de la croissance économique et à la création d’un environnement plus durable , déclare Steve Killelea, fondateur du GPI.
Seule étude à quantifier la paix dans le monde, le GPI est élaboré par l’Institute for Economics and Peace (IEP). Le GPI s’est élargi cette année et classe 149 États indépendants. Composé de 23 indicateurs qualitatifs et quantitatifs, il combine des facteurs internes et externes, couvrant les dépenses militaires aux relations avec les pays voisins, en passant par les niveaux de violence criminelle.
L’idée du GPI ? Lancé en mai 2007, est à l’origine de l’Australien Steve Killelea et est appuyée par des leaders internationaux, dont le dalaï-lama, l’archévêque Desmond Tutu et l’ancien président américain Jimmy Carter. Parmi les facteurs utilisés pour le classement on trouve les niveaux de violence et crimes internes et des facteurs concernant les relations internationales des pays, comme les dépenses sur les forces armées et les guerres. (Source Wikipedia)