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Elisabeth de Balanda -

L’éditrice passionnée du culte méditerranéen de la beauté

France | 4 juin 2010 | src.leJMED.fr
L'éditrice passionnée du culte méditerranéen de la beauté
Paris - L’amour de la beauté, c’est comme une potion magique : quand on s’y baigne une fois, c’est pour toujours… La « potion magique » d’Elisabeth de Balanda, éditrice de beaux livres d’art à Paris, ce fut son enfance enchanteresse dans le sud de la France…

« C’est là que j’ai passé une enfance émerveillée, entre la Provence, la Catalogne et le Périgord. Tout dans ces terroirs irradie la beauté. La nature, mais aussi l’œuvre des hommes, avec cette multitude de villages et de châteaux qui sont autant d’œuvres d’art… »

La famille ? « Chacun chez nous avait une activité artistique. L’un était pianiste ou violoncelliste, l’autre peintre, un autre encore comédien… on faisait aussi du théâtre en famille, avec les cousins. Ma sœur aînée se mobilisait chaque année avec enthousiasme pour réaliser les costumes. »
À Prades, la famille d’Elisabeth de Balanda avait pour voisin l’illustre Pablo Casals qui avait choisi pour refuge la petite cité catalane.

En 1976, « la » rencontre décisive

Elisabeth de Balanda, éditrice de livres d’art, Directrice de ars latina -
© leJMED.fr

Tout semblait donc devoir prédisposer la pétillante Elisabeth à épouser une carrière artistique. Mais le destin, malicieux, lui réservait d’abord un détour… par Sciences Po. S’ensuivent une expérience de journaliste, des articles pour le Monde diplomatique, quelques utiles distractions, en somme, en attendant l’événement décisif, celui qui donne une empreinte définitive à sa vie d’adulte. Il survient en 1976, avec la rencontre de Philippe Rossillon, le charismatique fondateur de l’Union Latine, l’organisme intergouvernemental qui rassemble aujourd’hui plus de trente Etats de langues romanes.

« Philippe Rossillon n’eut pas beaucoup de mal à me convaincre de m’occuper de Cultura Latina, l’association qui accompagna la relance de l’Union Latine. J’étais parfaitement heureuse : un retour aux sources méditerranéennes, en même temps qu’une totale ouverture sur le monde ».

D’organisation de colloques en congrès, de mise sur pied d’expositions à la gestion des relations publiques et le suivi des réalisations de plaquettes et beaux livres édités par l’Union Latine, dont Elisabeth de Balanda était directrice de la culture, le temps passa vite, très vite – un quart de siècle, jusqu’au jour, en l’an 2000, où Elisabeth prend la direction de l’association Ars Latina.

« La structure a changé, mais je continue à m’occuper de ce que j’aime : éditer des beaux livres, monter des expositions d’art… Vous savez, éditer un livre d’art, ou imaginer une expo, c’est comme construire une sculpture. Il faut y penser beaucoup, laisser la maturation s’opérer. Et puis, à force de travail, on réussit parfois à s’approcher de l’idée qu’on se faisait avant, lorsque ce n’était encore qu’un désir… de beauté ».

© Alfred Mignot

Un beau livre méditerranéen d’Ars Latina :
« Image de pierre, la Tunisie en mosaïque »

Couverture du livre d’art « Image de pierre,
la Tunisie en mosaïque » - © ars latina

Ce livre, qui fait le point d’un patrimoine artistique exceptionnel, brillamment développé entre le IIe et le VIe siècles, dans celle qui fut la plus riche des provinces romaines, l’Africa, est sans doute le plus complet jamais publié en la matière.

La Tunisie détient une des plus vastes et des plus belles collections de mosaïques antiques du monde. De dimensions souvent monumentales, ces pavements sont présentés dans les nombreux sites archéologiques du pays ainsi que dans des musées exclusivement consacrés à cet art.

Cet ouvrage s’inscrit dans la série des synthèses qu’Ars Latina a entrepris de publier sur l’art de la mosaïque dans tout le pourtour méditerranéen, à la suite de l’histoire générale de la mosaïque parue sous le titre « Mosaïque, trésor de la latinité ». Il a donné lieu à la réalisation d’une exposition itinérante de photographies géantes.

Ouvrage collectif sous la direction d’Aïcha Ben Abed, Elisabeth de Balanda et Armando Uribe Echeverría, en collaboration avec des conservateurs et des chercheurs de l’Institut National du Patrimoine de Tunisie. Photographies de Salah Jabeur et archives photographiques de l’Agence tunisienne de mise en valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle.
isbn : 2-910260-10-0 • 552 pages • Format 24 x 34 cm • Relié pleine toile sous jaquette à double rabat • 430 planches couleur • Prix public HT : 142,18 Euros. Distribution-diffusion : ars latina, Paris.

Ars Latina dispose d’un fond d’expositions itinérantes de photographies géantes portant sur le monde latin et méditerranéen, qui peuvent être présentées dans des musées ou dans des espaces d’expositions temporaires.

Pour toute information :
ars latina – Paris
Tél. : +33 [0]1 40 47 58 90
Courriel : arslatina@gmail.com
Site : www.ars-latina.com
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