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L’Egypte, terre des éternelles merveilles

Egypte | 21 février 2010 | src.leJMED.fr
L'Egypte, terre des éternelles merveilles
Le Caire - Véritable musée à ciel ouvert, l’Egypte regorge de trésors historiques, jusque dans son désert. Des vieilles mosquées aux tombes pharaoniques, des temples aux pyramides, cette terre envoûtante est encore aujourd’hui un « don du Nil », son fleuve nourricier, qui la traverse sur 1 400 km du Sud au Nord.

Photo ci-dessus - Vue du Grand Sphinx et de l’une des pyramides de Gizeh. © Ironmanixs


Le Caire, capitale de l’Egypte, ressemble à une vaste fourmilière, grouillante, tumultueuse, jamais en repos. C’est la plus grande ville du Proche-Orient, riche de quelque vingt millions d’âmes, volontiers enjouées, et dotées d’un sens inné de l’accueil.

Une mégalopole de la culture

Certains affirment qu’il faut fuir de toute urgence la capitale égyptienne. Pas si sûr ! Écouter la ville s’éveiller, déambuler à l’orée du jour dans les étroites ruelles du Vieux Caire, visiter le musée copte, s’aventurer le long des palais, marchander dans le souk, se détendre au bord du Nil à la terrasse d’un café... voilà bien autant de plaisirs à saisir dans la capitale. Et l’on ne saurait manquer la visite d’édifices comme la mosquée el Azhar, ou celle de Mohamed Ali, avec ses minarets de 84 m, ou encore le Musée égyptien : fondé en 1903 par un français, Auguste Mariette, il recèle quelque 160 000 pièces, dont le fameux trésor de la tombe de Toutankhamon et son masque en or massif.

À quelques minutes du centre du Caire, à Gizeh, le grand Sphinx, sculpture colossale de 20 m de haut sur 57 de long, semble monter la garde et veiller sur les non moins célèbres pyramides : Kheops – l’une des 7 merveilles du monde et la plus impressionnante des trois –, Khephren et Mykérinos (la plus petite), construites aux portes du désert, mais que la ville rejoint peu à peu.

Le long du fleuve jusqu’à la mer

Rocaille ocre et poussière blanche, le désert d’ici s’arrête net comme coupé au couteau, pour se transformer brusquement en terre fertile, verdoyante, couverte de palmeraies, de cultures... c’est la vallée du Nil, où vit 90 % de la population. « L’Egypte est un don du Nil » disait si justement Hérodote...

En naviguant vers le Sud à bord d’une felouque (l’embarcation à voile traditionnelle, maintenant aménagée), les noms des lieux légendaires résonnent comme des promesses : Louxor et son temple ; Karnak et son allée de sphinx longue de trois kilomètres ; Thèbes et les colosses de Memnon ; la Vallée des Rois, avec ses tombes de Toutankhamon et du Pharaon Séti 1er... et dans la Vallée des Reines, celle de Néfertari, sans doute l’une des plus belles d’Égypte.

Le Nil, nonchalant, ne s’essouffle pourtant jamais... il finit par se noyer en delta dans la Méditerranée. Ici, les plages sont de sable blanc, et la mer turquoise. Loin du désert, une autre merveilleuse carte postale. C’est encore l’Égypte.

Alexandrie a retrouvé une bibliothèque de légende

Fondée par le conquérant Alexandre le Grand en 331 av. J.-C., capitale de l’Égypte rayonnant sur toute la Méditerranée, Alexandrie, 225 km à l’Est du Caire, fut célèbre pendant des siècles pour son phare – considéré l’une des sept merveilles du monde antique – et pour sa Bibliotheca Alexandrina, qui, avec 700 000 volumes, rassembla le savoir universel de l’Antiquité. Victime de trois incendies – lors de l’insurrection contre César en 48 av. J.-C., en 390 et en 642 –, elle finit par disparaître.

La nouvelle bibliothèque, inaugurée en octobre 2002 en présence de personnalités du monde entier, dont quatorze Prix Nobel, a été érigée sur la corniche, près du site où se trouvait le bâtiment antique. D’une étonnante architecture futuriste, couverte d’un disque de verre et de béton symbolisant le Soleil, la construction semble littéralement tombée dans les flots. Sur sa façade de granit ont été gravées les lettres des alphabets du monde entier, illustrant le rayonnement de la civilisation égyptienne.

Pour se hisser à la hauteur de la légende de l’antique bibliothèque, et même la surpasser, la nouvelle rassemblera quelque 8 millions de volumes. Parmi les 240 000 volumes en différentes langues rassemblés dès l’ouvrture, on trouve des milliers de pièces rares ou uniques, offertes par de généreux collectionneurs. C’est le cas d’un manuscrit du XIIIe siècle, le « Divan al-Mathnawiy », ou « quête de l’absolu », recueil de contes du grand poète et philosphe persan Jamâl al-Dîn al-Rûmî (1202-1273), fondateur de célèbre confrérie soufie, connue en Occident sous le nom « Derviches Tourneurs ».

Au total, cette bibliothèque conçue pour résister au feu, aura coûté 225 millions de dollars, abondés par des contributions internationales. La plus grande salle de lecture du monde (120 m de long) accueillera, dit-on, plus de visiteurs que de lecteurs...

© Hélène Langlais pour leJMED.fr

À lire, sur la Bibliotheca Alexandrina : Don de la BNF, 500 000 livres embarqués à Marseille à destination d’Alexandrie

Renseignements pratiques

Office National du Tourisme Égyptien
90, av. des Champs-Élysées
75008 Paris. Tél. : 01 45 62 94 42/43
Site : ONTE

Consulat
58, av. Foch
75016 Paris. Tél. : 01 45 00 77 10
Service des visas : 01 45 00 35 28 (un visa est nécessaire, mais il peut être délivré sur place à l’arrivée au Caire).

Climat
La meilleure saison pour visiter l’Egypte s’étend d’octobre à mai. Avec des températures allant jusqu’à 50° C (35° C à 09 h au Caire), l’été est caniculaire. Chapeau, lunettes de soleil et crèmes solaires s’avèrent indispensables en toute saison.

Bon à savoir
Les églises, mosquées et monastères se visitent tous les jours, de 8 h à 17 h, sauf lors des offices. Les musées ouvrent de 9 à 16 h sauf le vendredi. Les horaires des monuments et sites archéologiques varient en fonction des endroits.

À rapporter
Chaque village possède son souk, où vous découvrirez une multitude d’objets artisanaux : maroquinerie, verres soufflés, cuivres, tapis, coffrets, bijoux or ou argent, narguilés, tissus brodés, galabiehs (tuniques longues traditionnelles), reproductions d’objets pharaoniques en albâtre, lapis-lazuli et nacre. Le marchandage est obligatoire !


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