AfricaPresse.Paris

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par Alfred MIGNOT avec desk Africapresse.paris

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Une relation historique
forte et réaffirmée

Revenant sur les récents développements diplomatiques, SE M^me Sitaïl a insisté sur le caractère unique du partenariat entre Rabat et Paris. Si la relation a connu des périodes de tension, la visite d’État du président Emmanuel Macron au Maroc, du 28 au 30 octobre dernier, a marqué un tournant décisif. « Ce n’est pas une simple normalisation de nos relations, mais un repositionnement stratégique qui nous permet de répondre ensemble aux défis contemporains », a-t-elle déclaré.
Selon l’ambassadeur, les relations franco-marocaines se distinguent par leur constance, portée par un tissu entrepreneurial solide des deux côtés de la Méditerranée. Malgré les tensions diplomatiques passées, les échanges commerciaux et les investissements n’ont jamais cessé de croître. Plus de 1 000 entreprises françaises opèrent aujourd’hui au Maroc, faisant de la France son premier investisseur étranger.

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Un positionnement
géostratégique clé

Le Maroc, de par ses 3 500 kilomètres de côtes et sa connexion avec plus de 52 pays, joue un rôle central dans les échanges entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. « Nous sommes un hub stratégique qui relie trois continents, offrant un accès privilégié aux marchés africains et européens », a souligné M^me Sitaïl.

La stabilité institutionnelle du Maroc est également un facteur déterminant pour attirer les investisseurs. Dans un contexte mondial marqué par l’instabilité politique et économique, le Maroc a su maintenir une gouvernance forte, assurer la sécurité de ses institutions et poursuivre ses réformes structurelles. Ce cadre stable a permis au royaume d’enregistrer une hausse de 50 % des investissements directs étrangers en 2024, atteignant 1,6 milliard d’euros.

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Un cadre propice
aux investissements

Le Maroc a mis en place un environnement réglementaire attractif, notamment à travers sa nouvelle charte de l’investissement. Cette initiative a permis l’émergence de champions nationaux capables de rivaliser à l’international et d’attirer des investisseurs étrangers. En témoigne le développement spectaculaire du secteur automobile, où le Maroc est devenu le premier exportateur d’Afrique, dépassant même ses propres exportations de phosphates, jusque là traditionnel premier secteur.

Les infrastructures marocaines jouent également un rôle clé dans cette attractivité. Le port de Tanger Med, premier port africain pour le trafic de conteneurs, constitue un atout majeur pour le commerce international. Le développement du réseau ferroviaire, notamment avec l’extension de la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Casablanca à Marrakech d’ici à 2030, témoigne d’une ambition affirmée en matière de mobilité.

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Une stratégie africaine
ambitieuse

Le Maroc place l’Afrique au cœur de sa stratégie de développement. Fort de sa profondeur africaine, il se positionne comme le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest et le deuxième à l’échelle continentale après l’Afrique du Sud. À travers plus de 3 200 accords de coopération signés avec une trentaine de pays africains, le Maroc contribue activement au développement de l’énergie, des infrastructures, de l’agriculture et des télécommunications sur le continent.

Le projet du gazoduc Nigeria-Maroc, long de 5 600 kilomètres, illustre cette ambition. Ce projet majeur, qui doit desservir 16 pays et se connecter au réseau gazier européen, vise à sécuriser l’approvisionnement énergétique de plusieurs nations africaines tout en renforçant la position du Maroc comme plaque tournante de l’énergie.

Dans cette même optique, l’Initiative atlantique, portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, vise à offrir un accès à l’Atlantique à 23 pays africains enclavés. En mettant à disposition ses infrastructures portuaires et routières, le Maroc entend faciliter les échanges commerciaux et accélérer le développement économique du continent.

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Des secteurs stratégiques
en plein essor

M^me Sitaïl a également mis en avant les stratégies sectorielles qui ont fait du Maroc un acteur incontournable dans plusieurs domaines clés. L’industrie automobile, avec plus de 700 000 véhicules produits en 2023, représente aujourd’hui le premier poste d’exportation du pays. L’aéronautique suit une trajectoire similaire, avec un écosystème intégré attirant de nombreux investissements étrangers.

L’agriculture et la sécurité alimentaire sont également des priorités majeures. À travers sa filiale OCP Africa, le Maroc soutient plus de 400 000 agriculteurs africains, en leur fournissant des engrais adaptés et des formations pour améliorer leurs rendements. Cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à répondre aux défis posés par le changement climatique et le stress hydrique.

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La Coupe du Monde 2030 :
un projet structurant

L’accueil de la Coupe du Monde 2030 par le Maroc, en partenariat avec l’Espagne et le Portugal, représente une opportunité sans précédent pour le pays. « Ce n’est pas seulement un événement sportif, c’est un projet structurant pour l’avenir de notre pays », a affirmé M^me Sitaïl. Outre la construction de nouvelles infrastructures sportives et hôtelières, cet événement est un moteur de modernisation des transports, avec notamment l’extension du réseau LGV et la construction de nouvelles autoroutes.

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Un partenariat d’exception
renforcé

La visite d’État d’Emmanuel Macron en octobre 2024 a consacré le concept de « partenariat d’exception renforcé » entre la France et le Maroc. Ce nouvel accord vise à approfondir la convergence stratégique entre les deux pays et à moderniser leur coopération économique et sociale. Il repose sur trois grands principes :
1 - La consolidation de la convergence politique et stratégique pour faire face aux défis communs.
2 - L’approfondissement du partenariat économique et social au service du développement.
3 - Le renforcement des liens humains et culturels dans le cadre d’une francophonie ouverte et dynamique.

Mais pour être unique et très prometteur, le « partenariat d’exception renforcé » entre la France et le Maroc ne résume pas l’immense ambition du Royaume alaouite, qui se positionne aujourd’hui comme un acteur clé de l’économie mondiale et un pont entre l’Afrique, l’Europe et les Amérqiues.
Grâce à une vision stratégique ambitieuse déployée depuis un quart de siècle par Sa Majesté Mohammed VI, et à un cadre devenu propice aux investissements, le pays poursuit son ascension sur la scène internationale.
Le renforcement du partenariat avec la France en est une composante majeure, qui ouvre de nouvelles perspectives et témoigne de la solidité d’une relation historique qui ne cesse de se renouveler. Comme l’a déclaré en conclusion Son Excellence M^me Samira Sitaïl : « Ensemble, œuvrons pour consolider ce potentiel unique. »

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SUR LE MÊME SUJET

M. Vincent REINA, PR CCFA (Paris) à SE M^me Samira SITAÏL : « Le partenariat exemplaire franco-marocain doit devenir le paradigme de nos relations avec les pays arabes » - 8 février 2025

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REPLAY CAAP 16 / Encore un grand succès pour la XVI^e Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris, au Conseil supérieur du Notariat

Notre XVI^e Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris (CAAP 16), qui s’est déroulée mercredi 29 janvier 2025, de 17 h 00 à 19 h 15 dans le bel amphithéâtre du Conseil supérieur du Notariat à Paris VII^e, a de nouveau rencontré un vif succès, rassemblant un nombreux public (salle comble) venu écouter un panel prestigieux d’ambassadeurs et d’experts sur le thème du « bel avenir annoncé de l’Afrique de l’espace ».

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Avec plus de 50 satellites déjà en orbite, l’Afrique entend bien assurer sa présence dans le « newspace » des micro et nano satellites dont l’utilisation a un impact considérable dans de nombreux secteurs, comme la logistique, les télécom, l’agriculture, l’enseignement, la météo, la gestion durable des ressources naturelles, une meilleure résilience climatique…

Pour accélérer l’essor de ce secteur spatial, les gouvernements africains collaborent de plus en plus avec des entreprises privées locales et internationales – dont les françaises, qui viennent de créer la Task Force NewSpace pour mieux faire valoir leur expertise d’excellence.

Notre CAAP 16, qui s’est déroulée MERCREDI 29 JANVIER 2025, de 17 h 00 à 19 h 15, suivie d’un cocktail VIP de réseautage au Conseil supérieur du Notariat, (60, boulevard de La Tour-Maubourg, Paris VII^e) a rassemblé UN PANEL PRESTIGIEUX.

2 AMBASSADEURS ont participé au panel  :
> SEM Alaa YOUSSEF, Ambassadeur d’ÉGYPTE
> SEM Émile NGOY KASONGO, Ambassadeur de la RD CONGO

5 AUTRES AMBASSADEURS ont assisté à la Conférence :
> SEM Alain LE ROY, Ambassadeur de FRANCE
> SEMme Viviane de PIERREFEU MIDENCE, Ambassadeur du HONDURAS auprès de l’Unesco
> SEM Mohamed YAHYA TEISS, Ambassadeur de MAURITANIE
> SEM Georges TIRANT, Ambassadeur des SEYCHELLES
> SEM Liviu ROGOJINARU, Ministre Conseiller, Ambassade de ROUMANIE

6 PANÉLISTES EXPERTS ont participé au panel :
> M. Olivier PIEPSZ, PDG de Prométhée Earth Intelligence (observation de la Terre par satellite)
> Maître Pierre MASQUART, Avocat au Barreau de Paris, Réseau Kimia-avocats, Co-président des Rendez-Vous d’Afrique(s)
> M. Sékou OUEDRAOGO, Président-fondateur de l’African Aeronautics & Space Organisation (AASO)
> Maître Pierre-Stanley PÉRONO, Avocat au Barreau de Paris, Expert IE, Président-Fondateur du Cabinet PÉRONO Conseils
> M^me Ouafae KARIM, Ingénieure et Directrice-fondatrice de VisioTerra
> M. Jean KOÏVOGUI, PDG cofondateur de COPERNILABS

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LA XVII^e CONFÉRENCE DES AMBASSADEURS AFRICAINS DE PARIS se tiendra le MERCREDI 19 MARS 2025, à partir de 17 h, au Conseil supérieur du Notariat, 60 boulevard de La Tour-Maubourg, 75007 Paris, sur le thème :

« INFRASTRUCTURES, ENTREPRISES, SANTÉ, CLIMAT… :
COMMENT MIEUX FINANCER L’AFRIQUE ? »

Candidats panélistes experts et entreprises sponsors souhaitant participer, faites-vous connaître auprès de : contact@africapresse.paris

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