L’Algérie veut une « vraie » usine Renault
« Nous exigeons du partenaire étranger de s’engager avec nous financièrement dans l’investissement. Nous voulons qu’il s’implique », a souligné, jeudi 23 décembre 2010 à Alger, Mohamed Benmeradi, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, dans une déclaration à l’agence algérienne de presse (APS).
Photo ci-dessus : le nouveau Renault Master © Denis Meunier - Renault
Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, a indiqué à propos du projet du constructeur français Renault de s’installer en Algérie « Les discussions avec le constructeur automobile français Renault pour l’implantation d’une usine de construction en Algérie sont toujours en cours » et de préciser qu’une rencontre réunira les deux parties à la mi-janvier 2011.
Selon le ministre algérien, les deux parties sont au stade d’échange d’informations « C’est un dossier qui est à l’étude. Renault est en train de préparer des dossiers pour répondre à un certain nombre de nos interrogations. »
Mohamed Benmeradi a souligné, par ailleurs que « Nous exigeons à ce que le projet ne soit pas uniquement une usine de montage, mais une véritable usine de fabrication de véhicules avec un taux d’intégration progressif, permettant à la sous-traitance algérienne de participer au projet. Nous exigeons également du partenaire étranger de s’engager avec nous financièrement dans l’investissement. Nous voulons qu’il s’implique ».
De son côté, Renault, qui tablerait sur la production de 75 000 véhicules particuliers par an pour trois ou quatre modèles, a exigé à son tour « la protection du marché national de l’automobile et à la suppression de l’importation de véhicules ».
Chahreddine Berriah
Correspondant en Algérie pour LeJMED.fr