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Ibrahima Diouf, DG de EBI SA :
« Nous avons la volonté d’être la première banque panafricaine »

27 juillet 2017
Ibrahima Diouf, DG de EBI SA : « Nous avons la volonté d'être la première banque panafricaine »
Depuis sa création à Puteaux (Paris-La Défense) en 2008, EBI SA, filiale internationale du groupe bancaire panafricain Ecobank, s’est orientée prioritairement vers les besoins des entreprises. Neuf ans plus tard, elle affiche des résultats en progrès constant et de grandes ambitions. L’accord signé en ce mois de juillet avec Proparco est une avancée de plus vers ses l’accomplissement des objectifs d’EBI SA.


Photo : Ibrahima Diouf (g), DG d’EBI SA et Grégory Clemente, DG de Proparco, à l’occasion de la signature de l’accord entre Proparco et le groupe bancaire panafricain Ecobank. © Proparco

Le 19 juillet, au cours d’une rencontre informelle avec la presse parisienne, Ibrahima Diouf, administrateur-directeur général de EBI SA, filiale internationale du groupe bancaire Ecobank, avait tenu à réaffirmer la vocation panafricaine du groupe, présent dans 36 pays du Continent avec 20 000 employés et 11 millions de clients. Cette vocation s’était notamment affermie en 2008, avec la création de EBI SA à Paris-Puteaux, banque de droit français destinée à accompagner les entreprises françaises vers l’Afrique, et réciproquement, mais aussi les entreprises africaines entre elles. Depuis sa création, EBI SA s’est ainsi orientée prioritairement vers la satisfaction des besoins des entreprises. Ses activités se déclinent autour de trois métiers stratégiques : services bancaires aux entreprises (corporate banking) ; financement du commerce (trade finance) et gestion d’actifs (asset management).

Les premiers en Afrique
et les premiers panafricains au monde

Neuf ans après sa création, et moins d’un an après l’accession d’Ibrahima Diouf à la direction générale (en septembre 2016), EBI SA affiche un PNB de 40 M $ pour une rentabilité de 15 M $. Mais la banque vise encore plus haut, dans les toutes prochaines années : quelque 100 M$ de PNB et 50 M $ de résultat.
Proposant tous les services classiques attendus par les entreprises, le groupe Ecobank offre en outre une prestation quasiment exclusive, la capacité à traiter dans la journée des transactions dans une trentaine de devises africaines, et cela grâce à sa présence dans 36 pays.

« Si nous devions aller demain vers une banque “consumer", indique Ibrahima Diouf, cela se ferait essentiellement via le digital ». Et quand on lui demande quelle est la stratégie du groupe en Afrique, où la banque est en capacité d’agir dans tous les pays, grâce à des partenariats dans les régions où elle n’est pas elle-même implantée, Ibrahima Diouf répond avec un sourire : « Nous n’avons pas besoin d’une stratégie africaine, car l’Afrique est notre stratégie. »
Et de réaffirmer la volonté du groupe d’être la première banque panafricaine, en Afrique mais aussi à l’international, avec l’ambition revendiquée de « servir » au développement du Continent.

Un accord à 50 millions de dollars avec Proparco

Une volonté qui s’est notamment concrétisée deux jours après cette rencontre : Ibrahima Diouf et Grégory Clemente, directeur général de Proparco (la filiale de l’AFD dédiée au secteur privé), ont parachevé le 21 juillet à Paris l’accord signé entre Proparco et le Groupe Ecobank, le 12 juillet, à Abidjan. Cet accord permet de garantir à hauteur de 50 millions de dollars les crédits documentaires ouverts par quatre filiales du Groupe Ecobank en Afrique de l’Ouest : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry et Mali.

« La mise en œuvre d’un projet pilote de “trade finance” figurait parmi les objectifs que s’est fixée Proparco dans sa stratégie 2017-2020 pour répondre aux besoins de ses clients », s’est félicité le DG de Proparco, tandis que Ibrahima Diouf affichait sa satisfaction « d’avoir été choisis par Proparco et d’être les pionniers de ce nouvel instrument de financement qui répond parfaitement à la mission d’EBI SA en tant que tête de pont du développement du Groupe à l’International, et ainsi de concrétiser l’ambition d’être la référence dans le financement du commerce international et la gestion des flux financiers entre l’Afrique et le reste du monde »

Alfred Mignot

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