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Satisfecit européen pour le déficit budgétaire de la Grèce, en baisse de 46 % au 1er semestre 2010

Grèce | 14 juillet 2010 | src.Athens News Agency
Satisfecit européen pour le déficit budgétaire de la Grèce, en baisse de 46 % au 1er semestre 2010
Athènes -

Le déficit du Budget de l’État grec a enregistré, sur base budgétaire, une baisse de 46 % au 1er semestre 2010 en glissement annuel, se chiffrant à 9, 645 Mds euros contre 17, 866 Mds euros un an plus tôt, selon un communiqué publié lundi 12 juillet par le ministère grec des Finances, qui précise que l’objectif annuel prévoyait une baisse de 39,5 %.

Photo ci-dessus : le PM grec Georges Papandréou. © Πρωθυπουργός της Ελλάδας


Plus précisément, les recettes nettes du budget ordinaire ont augmenté de 7,2% toujours sur la même période de référence, pour un objectif annuel de +13,7%, alors que les dépenses ont régressé de 12,8%, pour un objectif annuel de -5,5%.

Les dépenses primaires sont en baisse de 12,7 %, pour un objectif annuel de -5,4 %, alors que les dépenses pour le service de la dette ont reculé également de 13,3 %, pour un objectif de -5,6 %.

Enfin, les dépenses du Programme d’investissements publics (PDE) sont en baisse de 39,8%, et les recettes en baisse de 40,2%.
Selon le communiqué du ministère, le résultat du 1er semestre 2010 est réalisé sans un plein rendement des mesures budgétaires adoptées pour 2010.

Juncker satisfait des résultats économiques de la Grèce

Dès lundi soir, à Bruxelles, à l’issue des travaux des ministres de la zone Euro, le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, et le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, ont tous deux souligné leur satisfaction au vu du Programme de stabilité et de croissance de la Grèce et de la mise en application du mémorandum UE-BCE-FMI.

M. Juncker a notamment mentionné le fait que les résultats au premier semestre de 2010 ont dépassé toute attente, confirmant par ailleurs qu’est attendu le déplacement à la fin du mois des experts de la « troïka », dont le rapport constituera le fondement pour le versement de la 2e tranche de l’aide financière à la Grèce.

Le PM Georges Papandréou pour une distribution des revenus
au niveau européen et mondial

Intervenant ce même lundi 12 juillet à la réunion du comité Stiglitz de l’Internationale socialiste (IS), qui se tenait à Poros (golfe du Saronique), le premier ministre grec, Georges Papandréou, a déclaré que " la sortie de la crise économique se fera uniquement par une distribution des revenus au niveau européen et mondial".

Le prix Nobel 2001 de l’économie, Joseph Stiglitz, qui participait aux travaux à titre de coordinateur du "Comité Stiglitz", a par ailleurs informé le président de l’IS, M. Papandréou, et les membres du comité, des discussions qui se sont tenues au G-20 de Toronto les 26-27 juin derniers, ainsi que de la proposition de l’IS d’imposition de la taxe “Tobin” sur les transactions monétaires internationales.

Dans ses déclarations à la presse, M. Papandréou a souligné que la crise n’est pas apparue à la suite au versement de subventions pour couvrir les dépenses sociales et que, par conséquent, la sortie de la crise ne doit pas être recherchée dans des réductions des dépenses sociales. "Tout au contraire, a-t-il ajouté, la crise est venue de la corruption, des inégalités, de l’absence de contrôle démocratique et de la concentration de richesses et de puissance aux mains d’un petit nombre".

Georges Papandréou a précisé que la distribution des richesses doit s’associer à un renforcement des contrôles institutionnels et de la transparence, relevant que la taxe sur les transactions financières est discutée à l’heure actuelle au plan international et que l’IS est disposée à insister sur sa proposition devant rapporter des capitaux à investir.

Tôt dans la soirée, les travaux du 13e Symposium de Symi commencent avec la participation de 23 personnalités internationales, dont la Haute représentante de l’UE pour les Relations extérieures et la Politique de sécurité, Catherine Ashton, le prix Nobel Joseph Stiglitz, l’ex-candidate à la présidence française, Ségolène Royal, le professeur James K. Galbraith.


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