Forum Égypte de Business France / Le vice-PM Dr Khaled Abdel GHAFFAR invite les entrepreneurs français à une coopération forte dans les secteurs pharmacie-santé
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par Alfred MIGNOT pour AfricaPresse.Paris (APP)
@africa_presse
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Le ministre a d’abord souligné l’importance des liens historiques entre les deux pays, rappelant les 1 000 entreprises françaises implantées en Égypte et les 10 milliards de dollars d’investissements déjà réalisés. « Mais je pense que nos aspirations et le potentiel sont bien plus grands que cela », a-t-il relevé, exprimant sa volonté de voir l’Égypte devenir une plaque tournante pour les exportations dans divers secteurs.
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Des réformes structurelles pour
un environnement propice aux affaires
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Conscient des défis auxquels son pays fait face, Dr Khaled Abdel GHAFFAR a assuré que le gouvernement égyptien s’attelle à mettre en place les politiques nécessaires pour stimuler les investissements, en assurant un environnement des affaires favorable. L’Égypte veut démontrer sa compétitivité croissante, tant sur le plan régional qu’international. « Nous savons ce que nous voulons faire. Nous voulons nous assurer que l’Égypte est ouverte aux affaires », a-t-il affirmé.
Il a également mis l’accent sur la résolution des problématiques auxquelles les entreprises déjà implantées en Égypte, notamment françaises, peuvent faire face. « Nous ouvrons une nouvelle page pour les investissements dans tous les domaines », a-t-il déclaré, déterminé à faciliter la venue de nouveaux investisseurs.
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La santé au cœur
de la transformation économique
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Un axe majeur de la stratégie égyptienne est la transformation du secteur de la santé. Selon Dr Khaled Abdel GHAFFAR, l’Égypte s’engage dans une série de réformes destinées à garantir un accès universel et de qualité aux soins de santé pour sa population de 116 millions d’habitants. Avec un taux de croissance démographique de 1,45 million de personnes par an, le pays se trouve face à un double défi : assurer la couverture médicale de l’ensemble de sa population tout en absorbant sa croissance démographique.
Des efforts de prévention sont déjà en marche, notamment grâce à des programmes de dépistage de masse, comme celui qui a permis d’éradiquer l’hépatite C en dépistant plus de 63 millions d’Égyptiens. Le vice-PM a appelé à davantage de collaborations avec des entreprises françaises dans le secteur de la santé, soulignant que la France détient une expertise dans la numérisation et l’innovation en matière de santé.
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Un secteur privé crucial pour
le développement des infrastructures
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Le vice-PM a également abordé la question du partenariat entre les secteurs public et privé dans le domaine de la santé. Alors que le secteur privé représente une part significative des soins fournis en Égypte, le nombre de lits reste insuffisant par rapport à la population, avec seulement 1,2 à 1,4 lit pour 1 000 habitants, bien en dessous de la norme internationale de 2,7 à 3 lits.
Pour pallier ce manque, Dr Khaled Abdel GHAFFAR a souligné l’importance d’attirer des investissements dans la construction d’hôpitaux, de centres de diagnostic, et d’autres infrastructures de soins. Il a évoqué le projet de partenariat avec l’Institut Gustave Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe, basé à Villejuif près de Paris. Un premier hôpital en Égypte bénéficiera ainsi de la qualité de soins de ce prestigieux centre de renommée mondiale. Le gouvernement propose en effet des mesures incitatives pour encourager ces investissements, allant des partenariats avec des hôpitaux existants à la construction de nouvelles infrastructures sur des terrains disponibles.
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Une industrie pharmaceutique
en pleine expansion
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Au-delà des infrastructures de santé, l’Égypte mise également sur le développement de son secteur pharmaceutique. La création en 2021 de Gypto Pharma, ville totalement dédiée à l’industrie pharmaceutique innovante, est un exemple des efforts déployés pour attirer les investissements dans ce secteur. Cette « Cité du médicament » s’étend sur une superficie de 180 000 m² et est équipée de technologies modernes. Elle comprend plusieurs usines de production, permettant la fabrication de médicaments sous différentes formes (comprimés, gélules, sirops, crèmes, etc.) grâce à 20 lignes de production.
L’Égypte, l’un des plus grands marchés pharmaceutiques de la région, produit environ 90 % de ses médicaments localement, et ambitionne de renforcer cette capacité en attirant davantage d’entreprises étrangères, notamment françaises – des accords ont cependant déjà été signés avec des entreprises pharmaceutiques internationales, comme l’américaine Abbott et la japonaise Otsuka – pour la production et le transfert de technologies.
L’Égypte souhaite aussi se positionner comme une plateforme régionale pour l’industrie pharmaceutique africaine, conformément aux objectifs de l’Union africaine visant à augmenter la production de médicaments sur le continent. Dr Khaled Abdel GHAFFAR a insisté sur le fait que l’infrastructure égyptienne est prête pour accueillir des partenariats dans ce domaine, ce qui contribuerait à approvisionner non seulement le marché local, mais aussi les marchés africains et du Proche-Moyen Orient.
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Des opportunités
de coopération
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Pour conclure, le vice-Premier ministre a exprimé son optimisme quant aux perspectives de collaboration entre les entreprises françaises et égyptiennes. Le gouvernement égyptien travaille activement à instaurer des réformes pour encourager les investissements directs, locaux et étrangers, avec une liste de mesures incitatives déjà en place. L’Égypte, estime Dr Khaled Abdel GHAFFAR, a la capacité de devenir une véritable plaque tournante pour les exportations et les investissements dans la région méditerranéenne et au-delà.
Le vice-PM a encouragé les entrepreneurs français présents au forum à explorer les nombreuses opportunités de collaboration, notamment dans la gestion d’hôpitaux, la production pharmaceutique, et les services de santé. Avec une population croissante et des besoins de santé en pleine expansion, l’Égypte est prête à accueillir les investissements pour construire un système de santé moderne et efficace, renforçant ainsi ses liens économiques avec la France.
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CAAP XIV : Neuf ambassadeurs et salle comble à l’Unesco pour la XIVe Conférence des Ambassadeurs de Paris, dédiée à la diplomatie culturelle, le 25 septembre dernier (comptes-rendus en cours de rédaction).
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LA XVe CONFÉRENCE DES AMBASSADEURS AFRICAINS DE PARIS se tiendra le MARDI 26 NOVEMBRE 2024, à partir de 17 h, au Conseil supérieur du Notariat, 60 boulevard de La Tour-Maubourg, 75007 Paris, sur le thème :
« Les réalisations et projets de réseaux ferrés,
infrastructures d’avenir pour l’Afrique »
infrastructures d’avenir pour l’Afrique »
> SEM Alaa YOUSSEF, Ambassadeur d’Égypte
> SE Mme Samira SITAÏL, Ambassadeure du Maroc
> SEM Mohamed Yahya TEISS, Ambassadeur de Mauritanie
> SE Mme Guilhermina PRATA, Ambassadeure de l’Angola
ont déjà confirmé leur participation au panel.
Candidats panélistes experts et entreprises sponsors souhaitant participer, faites-vous connaître auprès de : contact@africapresse.paris
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