AfricaPresse.Paris

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par Alfred MIGNOT pour AfricaPresse.Paris (APP)
@africa_presse

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Présente en Égypte depuis 2005, l’AFD y détient un portefeuille évalué à environ à 3 milliards d’euros, dont 30 % en souverain et 30 % de privé, avec une activité de sa filiale Proparco autour 450 millions d’euros, et une activité également d’Expertise France, son autre filiale, sur des sujets de réforme de politique publique et de l’action publique, notamment sur l’assurance maladie et la couverture santé universelle.

Le secteur de la santé est en croissance en Égypte, comme d’ailleurs partout dans le monde. Il crée de la croissance et des emplois, et l’Égypte y est extrêmement bien placée il est l’un des rares pays disposant de ressources humaines qualifiées dans ce secteur – d’ailleurs les médecins égyptiens bénéficient d’une excellente réputation.

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L’AFD très impliquée

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Aujourd’hui, l’AFD déploie huit projets en cours d’exécution dans le secteur santé, avec un montant d’engagement en exécution de 239 millions d’euros.

« Nous appuyons donc directement le gouvernement égyptien, à la fois dans le secteur de la santé primaire, au plus près des populations dans les gouvernorats, avec un prêt projet sur la digitalisation de 25 millions d’euros et, plus important encore, c’est l’appui que nous offrons au projet de développement d’un véritable contrat social, le projet d’assurance maladie, pour donc à la fois augmenter la qualité de l’offre dans le secteur, et aussi développer un mécanisme de financement moderne, avec la mise en place d’institutions gestionnaires », précise M^me Agnès Soucat, Directrice de la Santé et de la Protection sociale à l’AFD.

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Financement et
appui technique

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Deux prêts AFD de politique publique sont donc en cours, le premier de 60 millions d’euros et le second de 150 M €. Au-delà du financement, le partenariat technique d’appui à la construction institutionnelle représente un apport essentiel.

Si l’’Égypte a progressé de façon extraordinaire dans les six dernières années dans le domaine de la santé, l’ambition du pays est désormais d’aboutir à un système de santé proche de ceux développés depuis quelque 70 ans dans les pays européens.

D’où la nécessité de renforcer les institutions avec des mécanismes comme l’agence de régulation, l’agence d’achats, l’assurance maladie, les mécanismes financiers…
C’est pourquoi le renforcement des institutions nationales et la formation des cadres égyptiens, à tous les niveaux, sont aujourd’hui le premier axe sur lequel nous travaillons avec le gouvernement égyptien

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Priorité à l’hôpital bas carbone
et à l’efficacité énergétique

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Agnès Soucat a également relevé que « l’une des grandes priorités dans nos investissements santé, c’est l’hôpital bas carbone, l’hôpital climato-résilient, et les ressources humaines dans une trajectoire où la compétence santé va beaucoup se transformer dans les prochaines années. Aujourd’hui, nous apportons déjà un soutien à la l’investissement de nombreux pays, d’ailleurs en mixage avec la Commission européenne ».

Des conversations sont en effet déjà en cours avec des entités égyptiennes du secteur, notamment avec le Dʳ Ahmed El Sobky, Président de la Egypt Healthcare Authority.

« Nous développons à l’AFD un programme d’efficacité énergétique des bâtiments dans la région méditerranéenne, et donc nous sommes tout à fait dans cette dynamique d’appui à la demande – c’est ce que nous faisons aujourd’hui à travers ces prêts d’appui budgétaire – et aussi nous travaillons sur la construction institutionnelle, les systèmes d’information ; d’un autre côté, de travailler sur l’offre, donc sur les investissements d’infrastructures, et bien sûr dans les ressources humaines.

Comme première étape de l’évaluation de l’impact du changement climatique, nous avons proposé que l’AFD lance les travaux préparatoires nécessaires au calcul de l’empreinte carbone du système d’assurance » explique Agnès Soucat.

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Former aux métiers de demain

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Aujourd’hui, l’Égypte a démontré sa capacité à former des cadres de haut niveau dans le domaine médical. Mais comme en France et en Europe, le défi désormais est d’aller plus loin, de s’atteler à développer les instituts de formation, éventuellement privés, pour les métiers de demain – tous les métiers techniques, les métiers technologiques, les métiers de gestion hospitalière, les métiers d’analyse et de gestion de système de données, mais également les systèmes de prestation de soins, que ce soit des métiers techniques ou même aujourd’hui, des métiers différenciés sur des compétences d’assistants médicaux, d’infirmiers, de pratiques avancées, etc. « La France est bien placée pour répondre à ces besoins », souligne Agnès Soucat.

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CAAP XIV : Neuf ambassadeurs et salle comble à l’Unesco pour la XIV^e Conférence des Ambassadeurs de Paris, dédiée à la diplomatie culturelle, le 25 septembre dernier (comptes-rendus en cours de rédaction).

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LA XV^e CONFÉRENCE DES AMBASSADEURS AFRICAINS DE PARIS se tiendra le MARDI 26 NOVEMBRE 2024, à partir de 17 h, au Conseil supérieur du Notariat, 60 boulevard de La Tour-Maubourg, 75007 Paris, sur le thème :

Candidats panélistes experts et entreprises sponsors souhaitant participer, faites-vous connaître auprès de : contact@africapresse.paris

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