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Étienne GIROS (CIAN), élevé à la dignité d’Officier de l’Ordre national du Mérite : « Il faut croire en l’Afrique, continent ô combien fraternel ! »

13 mars 2022
Étienne GIROS (CIAN), élevé à la dignité d'Officier de l'Ordre national du Mérite : « Il faut croire en l'Afrique, continent ô combien fraternel ! »
C’est dans les salons prestigieux du Cercle de l’Union Interalliée, à Paris, que le 9 mars dernier, le ministre Jean-Baptiste Lemoyne a remis les insignes d’Officier de l’Ordre national du Mérite à Étienne GIROS, Président délégué du CIAN, grand connaisseur et amoureux de l’Afrique, continent qu’il n’a pas manqué d’évoquer dans son discours.

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par Alfred MIGNOT, AfricaPresse.Paris (APP)
@alfredmignot | @africa_presse

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« Je connais l’Afrique depuis 37 ans (…) j’y suis allé 500 fois », a relevé Étienne Giros après avoir adressé ses sincères remerciements au ministre Jean-Baptiste Lemoyne, à sa famille et particulièrement à son épouse Martine, ainsi qu’aux nombreuses personnalités qui assistaient à la cérémonie, dont plusieurs bien connues pour leur engagement professionnel fort avec l’Afrique.

« L’Afrique et les Africains, c’est sûrement l’une de mes rencontres les plus marquantes, celle avec un continent ô combien fraternel, où les relations humaines, l’amitié et la joie de vivre sont des valeurs cardinales. (…) Voilà pourquoi il faut croire en l’Afrique, au-delà des données chiffrées évidentes de croissance démographique et de développement de l’économie.

Mais, a poursuivi Étienne Giros, « il faut y croire de manière objective, sans se laisser bercer par les mirages d’une rivière enchantée irréaliste, en désignant tous les problèmes, nombreux, qui peuvent être sérieux ou décourageants, mais ont tous une ou des solutions, pour autant que l’on veuille bien y croire. »

Vue d’une partie des personnalités ayant participé à la cérémonie. © AM/APP

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L’Afrique, une priorité stratégique
à renforcer pour la France

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« Notre pays devrait faire de ce continent une priorité stratégique plus encore qu’il ne le fait. Nous le plaidons sans relâche, mais la tâche est ardue car beaucoup ne nous croient pas.
La France et ses entreprises ont des atouts fantastiques. Les entreprises sont la source de toute richesse primaire, ce sont donc elles qui peuvent assurer le développement du Continent. Et si, ce faisant, elles font de bonnes affaires, est-ce un problème ? Tout le monde est gagnant. »

C’est pourquoi, a relevé Étienne Giros, « nous militons tant au CIAN qu’à l’EBCAM [European Business Council for Africa, qu’il préside, ndlr] pour l’État de droit, pour la modernisation de l’aide publique au développement, pour les partenariats entre le public et le privé, et pour la responsabilité sociale des entreprises. »

Observant enfin que les relations avec l’Afrique vivent actuellement « une période charnière, avec une jeune génération ouverte à la mondialisation et de nouveaux modes de relation dans un contexte de transparence des idées », force est aussi de constater que « dans nos sociétés, la rationalité est battue en brèche par l’approximation, et qu’à cause des réseaux sociaux, règnent souvent le mensonge, l’envie et la manipulation », a relevé Étienne Giros.

« Eh bien, malgré ce contexte simplificateur, ceux qui ont connu l’époque antérieure des relations avec l’Afrique – dont je fais indéniablement partie – ne sont pas encore démonétisés. Je crois qu’une symbiose dans une relation à réinventer avec l’Afrique ne peut pas faire table rase de ce qui a fonctionné jusqu’à présent », a-t-il conclu.

Le ministre remet un bouquet de fleurs à Mme Martine Giros, que son époux a tenu à associer à la distinction reçue. © AMAPP

Trois générations de Giros ! © AM/APP

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INSCRIPTIONS OUVERTES à la IIe Conférence mensuelle des Ambassadeurs africains de Paris (23/03, 17 h, H Fr.) : « Agriculture et agro-industrie : comment mieux coopérer avec l’Afrique ? »

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