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Élisabeth GUIGOU, présidente de La Fondation Verticale AME : « C’est la coproduction, donc le partage des chaînes de valeur, que l’Europe doit proposer à l’Afrique ! »

25 septembre 2019
Élisabeth GUIGOU, présidente de La Fondation Verticale AME : « C'est la coproduction, donc le partage des chaînes de valeur, que l'Europe doit proposer à l'Afrique ! »
Présidente de la Fondation euroméditerranéenne pour l’interculturalité Anna Lindh, l’ancienne ministre Élisabeth GUIGOU assume aussi depuis juillet la présidence de la Fondation La Verticale AME – pour Afrique-Méditerranée-Europe. L’objectif : contribuer à arrimer l’Europe et l’Afrique par l’économie, et notamment via la Méditerranée. Entretien exclusif.

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Propos recueillis par Alfred Mignot, AfricaPresse.Paris (AP.P)
@alfredmignot | @PresseAfrica

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Madame la Présidente, quel est le concept de votre nouvelle Fondation La Verticale AME ?

Élisabeth GUIGOU – La Fondation La Verticale AME est destinée à rapprocher les deux continents d’Europe et d’Afrique, principalement par l’économie. En cela, elle s’inscrit dans la ligne de trois événements fondateurs : le sommet Union européenne-Union africaine de novembre 2015, où les chefs d’État ont décidé de « promouvoir une intégration économique régionale » ; le premie discours aux ambassadeurs d’Emmanuel Macron, dès août 2017, puis son discours de Ouagadougou, en novembre, par lesquels le Président de la République affirme sa vision d’un partenariat renouvelé, fort et équilibré entre les deux continents.

Pour ma part, je suis convaincue depuis très longtemps qu’il faut amener l’Europe à s’intéresser davantage à l’Afrique. Aujourd’hui que les enjeux géopolitiques deviennent de plus en plus cruciaux à notre sud, il faut à l’Europe une politique africaine, et qui tourne évidemment le dos à toute forme de néocolonialisme. Car les pays africains sont conscients, à juste titre, de constituer le continent émergent du XXIe siècle, et ils ne veulent pas se faire dicter un agenda unilatéral par l’Union européenne.

C’est donc dans un esprit de partenariat équilibré avec les Africains que nous devons affronter ensemble les défis de ce siècle. D’abord l’emploi des jeunes, un problème prégnant dans l’Union européenne mais encore plus exacerbé en Afrique, notamment par la forte pression démographique, inédite dans l’histoire du monde, puisque la population du Continent va doubler en une génération, passant de 1,2 milliard à 2,5 milliards d’habitants d’ici à 2050.

Dans une étude publiée en novembre 2018, les experts du FMI estiment à 20 millions le nombre d’emplois à créer chaque année en Afrique, pendant vingt ans, pour « absorber les nouveaux arrivants sur les marchés du travail ». Comment faire ?

Élisabeth GUIGOU – Créer des emplois, cela suppose des investissements. L’Europe doit désormais proposer à l’Afrique plus que les classiques accords de libre-échange, dont on sait bien qu’ils ont fonctionné de façon déséquilibrée, trop à l’avantage de l’Europe.
C’est la coproduction, donc le partage des chaînes de valeur que l’Europe doit proposer à l’Afrique. Pour cela il est primordial de convaincre les investisseurs privés de s’engager plus nombreux sur le Continent. Et du côté des pays africains, cela exige de renforcer l’État de droit, soit concrètement de lutter contre la corruption et de pouvoir garantir les investissements. C’est par cet effort mutuel, de part et d’autre, que nous avancerons ensemble.

Vous évoquez « les défis de ce siècle à affronter ensemble ». Lesquels ?

Élisabeth GUIGOU – Outre celui de l’emploi et des investissements que nous venons d’évoquer, le deuxième grand défi commun à relever est celui de la lutte contre le réchauffement climatique. On le sait, la région méditerranéenne est l’une de celles au monde qui souffrira le plus du réchauffement, ainsi que la plus grande partie de l’Afrique, où l’on estime que l’élévation de la température moyenne pourrait atteindre le double de celle que nous connaîtrons en Europe, soit respectivement 4 °C et 2 °C.

Une autre question d’importance et d’intérêt commun est naturellement celle de la sécurité. Pas seulement le terrorisme, qui malheureusement flambe au Sahel – on vient encore de le constater tout récemment –, mais la sécurité en général : nous avons besoin de davantage de confiance entre nous, d’échanger davantage des renseignements, de coordonner davantage nos politiques en matière de police et de justice, et de maîtriser ensemble les migrations. Car c’est une nécessité, à la fois pour les pays africains qui ne veulent pas se voir déposséder de leurs forces vives démographiques, et à plus forte raison de leurs élites ; et pour l’Europe, qui doit pouvoir maîtriser les flux, sinon on voit bien à quelles réactions exacerbées cela peut conduire. Nous devons donc nous en occuper ensemble.

Quels soutiens avez-vous pu fédérer autour de ce projet de la Fondation La Verticale AME ?

Élisabeth GUIGOU – Comme je l’ai dit, la Fondation La Verticale AME est pleinement en phase avec la démarche du Président Emmanuel Macron, d’un partenariat renouvelé et fort Afrique-Europe, ainsi qu’il l’a affirmé dès août 2017, lors de la première conférence des ambassadeurs de son quinquennat, puis dans son discours de Ouagadougou, en novembre de la même année.

Au niveau européen, nous bénéficions déjà du soutien personnel, oral et écrit, de Jean-Claude Juncker, le président sortant de la Commission. J’ai bon espoir aussi que la nouvelle Commission européenne sera également très orientée vers l’Afrique. Le fait que le Parlement européen ait validé la nomination d’Ursula van der Leyen à la présidence de la Commission est une bonne nouvelle pour l’Afrique, car elle survient alors que depuis quelques années, l’Allemagne a montré son engagement croissant pour le continent, la chancelière allemande Angela Merkel ayant compris l’intérêt pour l’ensemble des pays européens de travailler maintenant de conserve avec l’Afrique. Pour créer des emplois, pour agir sur le climat, pour maîtriser ensemble les migrations, pour la sécurité.

On se rappelle tout de même qu’en 2008, l’Allemagne avait affiché une forte hostilité à la création de l’Union de la Méditerranée – amendée selon sa volonté en Union pour la Méditerranée – refusant d’ailleurs que l’UE lui octroie le moindre euro sui generis… Vous considérez que le regard de l’Allemagne sur le sud, Méditerranée et Afrique, a positivement et durablement changé ?

Élisabeth GUIGOU – Je reçois ou constate presque tous les jours des témoignages de l’intérêt croissant de personnalités allemandes pour l’Afrique, alors que naturellement elles sont plus concernées par l’est de l’Europe, du fait de leur proximité géographique. Le dernier témoignage important, ce fut à la récente réunion de La Trilatérale, le 14 juin à Paris : la principale personnalité allemande présente, ancien ministre des Finances pendant près de dix ans et maintenant président du Bundestag, Wolfgang Schäuble, a axé toute son intervention sur l’Afrique !
C’est un indice très important, à relier au « plan Marshal pour l’Afrique » qu’Angela Merkel a mis sur la table à la réunion du G20 de juin 2017, à Berlin. Notez aussi que l’Allemagne était présente au sommet des Deux Rives, à Marseille, le 24 juin dernier.
Ainsi j’ai bon espoir qu’à l’instar de l’Allemagne, d’autres pays européens importants s’impliqueront à leur tour davantage pour le partenariat avec l’Afrique.

Et quel est l’accueil, côté africain ?

Élisabeth GUIGOU – L’arrimage Europe-Afrique est aussi souhaité par nombre de dirigeants africains, conscients que l’Afrique est très convoitée par la Chine, par l’Inde de plus en plus, mais pour des objectifs qui relèvent bien plus des intérêts nationaux de ces pays que d’une démarche de développement en commun.
Aujourd’hui, quand on s’entretient avec des chefs d’États africains, on perçoit clairement qu’ils ne veulent pas se couper de l’Europe, et même ils considèrent qu’il est de leur intérêt de traiter ensemble les sujets que nous avons évoqués.
Pour beaucoup, la réalité d’un intérêt croisé entre l’Europe et l’Afrique, cela relève de l’évidence ! Mais encore faut-il mettre en place les mécanismes opérationnels. C’est précisément l’objet de la Fondation La Verticale AME.

Le 21 juin, Ipemed a co-organisé le IIe Forum des diasporas à Paris-Montrouge, attirant près de 3 000 participants, et le 11 juillet le Président de la République a accueilli quelque 400 représentants de la diaspora africaine à l’Élysée… Comment la Présidente de la Fondation La Verticale AME que vous êtes conçoit-elle le rôle de la diaspora dans le rapprochement Europe-Afrique ?

Élisabeth GUIGOU – On observe d’abord l’intérêt très fort exprimé par les diasporas. Pour preuve, le succès grandissant du Forum des diasporas africaines, que vous évoquez, ainsi que la réception à l’Élysée. Nous devons nous réjouir de voir ces initiatives converger pour affirmer la considération nouvelle que l’on reconnaît aux diasporas, sur lesquelles on compte beaucoup pour tisser des liens nouveaux avec le Continent, l’idée de fond étant que les diasporas sont bien placées pour stimuler ou entraîner les investissements en Afrique, voire pour y créer des entreprises.

Entre nos deux continents, on ne peut plus se satisfaire des seuls flux commerciaux, qui sont d’ailleurs très déséquilibrés, trop en faveur de l’Europe. Il faut plus d’investissements afin de créer des emplois sur place, partager les chaînes de coproduction, accepter d’opérer des transferts de technologie… Dans cette optique d’un partenariat plus équilibré, les diasporas peuvent s’affirmer comme un vecteur majeur.

Le récent sommet des Deux Rives est également remarquable par sa contribution à ce mouvement de convergence. Même s’il ne visait à rassembler que les dix pays de la Méditerranée occidentale dits du « Dialogue 5+5 », il a été conçu comme un laboratoire d’intensification et d’élargissement de la coopération avec le reste du monde méditerranéen, le monde arabe et l’Afrique subsaharienne.

Nous sommes au début d’un processus de moyen-long terme. C’est dans cette perspective qu’il faut entendre l’annonce faite à Marseille par le Président de la République, de tenir un sommet de chefs d’État de la région « dans six mois », donc probablement en décembre, avant les fêtes, ou bien au début de 2020.

Justement, concernant la coopération avec l’Afrique, l’accord de Cotonou qui régit depuis vingt ans la relation UE-Pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) arrive à échéance en février 2020. Certains préconisent de séparer à l’avenir le « A » du « CP », autrement dit de concevoir un nouvel accord, spécifique à l’Afrique. Qu’en pensez-vous ?

Élisabeth GUIGOU – C’est vrai que la conception de cet accord de Cotonou date des années 1990, et qu’il doit maintenant être complètement revu. D’abord parce qu’il s’adresse de façon indifférenciée aux États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique, encore essentiellement perçus, à l’époque, comme des anciennes colonies. Mais depuis vingt ans le monde a beaucoup changé, les enjeux ne sont plus les mêmes. Je pense donc qu’il faut établir une spécificité africaine !

Comment l’organiser, c’est l’objet des négociations entre l’Union européenne et l’Union africaine. Le processus est déjà enclenché, mais bien sûr il devrait s’accélérer avec l’installation de la future Commission européenne.
Je crois qu’avec le nouvel accord ACP de Cotonou, l’Europe à intérêt à marquer sa priorité pour l’Afrique, car notre proximité induit quand même une relation forte et singulière.

Un mot sur l’actualité de La Fondation La Verticale AME, puisque vous avez tenu votre premier Conseil d’administration. Qu’avez-vous décidé ?

Élisabeth GUIGOU – Tout d’abord nous avons acté la composition du Conseil d’administration – provisoire, puisqu’il sera bien sûr élargi ultérieurement. J’assume donc la présidence de la Fondation, avec président fondateur également, et vice-président, Talal Abu-Ghazaleh ; Piero Fassino est administrateur, Jean-Marie Paintendre trésorier, et Maître Éric Diamantis, directeur.

Tous sont aussi membres du Conseil d’administration d’Ipemed – l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen” –, car
si La Verticale AME est bien une entité distincte, Ipemed sera le cœur du réseau de think tanks qui travaillera sur les sujets de la Fondation. Les statuts de celle-ci, de droit belge, sont agréés par décret royal depuis quelques mois déjà, et nous avons décidé de tenir la réunion de lancement de la fondation à Bruxelles, dans les premiers mois de 2020. Nous y espérons bien sûr la présence du Président Jean-Claude Juncker, qui nous soutient depuis le début, et aussi du nouveau président du Parlement européen, David Sassoli.
Reste à se concerter pour fixer la date exacte de la cérémonie, ce que nous faisons actuellement.

Avez-vous aussi décidé des premiers axes de travail de La Verticale AME, sur des « sujets concrets », comme vous disiez ?

Élisabeth GUIGOU – Oui, nous avons décidé qu’au-delà des sujets économiques – portés depuis longtemps par Ipemed et sur lesquels l’institut a déjà commencé à travailler dans la perspective de la création de La Verticale AME –, nous allons ajouter des projets concrets relevant de thématiques sociétales, comme la capacité des femmes à intervenir plus dans la vie économique, sociale et politique, ainsi que l’éducation. Mais aussi l’intelligence artificielle, exemple d’un sujet technologique d’avenir.

Et la culture, le dialogue interculturel, pour lequel vous militez depuis de nombreuses années ?

Élisabeth GUIGOU – En tant que présidente de la Fondation Anna Lindh depuis quatre ans, je suis particulièrement intéressée par ces sujets, qui sont ceux-là mêmes que nous portons dans l’espace du pourtour méditerranéen : travailler avec les jeunes et les femmes, avec les associations de la société civile afin de promouvoir l’éducation, l’interculturalité, le respect de la diversité…

Nous aurons donc évidemment un groupe de travail sur ces sujets, sur le « comment faire ». Cela signifie déjà de travailler avec des artistes, des intellectuels, promouvoir la traduction… bref, le prolongement de ce qui s’est décidé au Sommet des Deux Rives.

Justement, le Sommet des Deux Rives a validé officiellement, par sa déclaration finale, la proposition présentée par la Fondation Anna Lindh de créer un Erasmus des Associations, projet que vous aviez évoqué lors de notre précédent entretien. Félicitations !…

Élisabeth GUIGOU – C’est en effet une grande satisfaction ! Mais nous avons aussi pu faire valider trois autres projets. L’un avec le Centre méditerranéen de la communication audiovisuelle de Marseille, dont nous allons soutenir l’action. Le deuxième est la création d’un média audiovisuel méditerranéen commun aux Deux Rives, et le troisième vise à développer la traduction depuis la langue arabe. Dans ce cas, nous avons soutenu un projet marocain de développer une maison des éditeurs intégrant aussi la traduction. Et comme à la Fondation Anna Lindh nous avons lancé la première réunion euroméditerranéenne sur la traduction d’ouvrages en arabe vers les langues européennes, en Slovénie à la fin de 2016, nous allons naturellement continuer à travailler sur ce sujet.

En fait, la fondation de La Verticale de l’AME est destinée à travailler principalement sur l’économie pour intégrer davantage l’Europe avec l’Afrique et le monde arabe, mais cela ne signifie pas qu’elle oubliera la culture, entendue ici au sens large et en corrélation avec les défis communs.
Par exemple, sur la question de la formation professionnelle des jeunes à l’emploi, on sait très bien que les résultats sont meilleurs avec des jeunes à l’aise dans leur environnement, bien insérés dans leur vie citoyenne… En tant qu’ancien ministre de l’Emploi, je me souviens aussi que l’on a constamment mené des politiques qui s’adressaient à l’ensemble des personnes éloignées de l’emploi, en premier lieu les jeunes, et pas simplement à des mécanismes techniques de formation professionnelle.

La dimension culturelle est absolument essentielle, elle facilite et accélère l’inclusion économique et citoyenne ! Pour nous, c’est un chantier sur lequel nous avons acquis au fil des ans avec la Fondation Anna Lindh une expérience certaine, qui nous sera précieuse pour élaborer des initiatives auxquelles nous pourrons associer les pays africains, concrètement !

Concrètement… comment ? avec quels moyens ?

Élisabeth GUIGOU – Chaque chef de file de chaque groupe de travail sera une personnalité du secteur concerné, et il sera chargé de trouver les financements. Car pour faire un travail sérieux, il faudra bien rémunérer des experts, obtenir des certifications.
Les groupes de travail de la Fondation La Verticale AME rassembleront à la fois des experts du monde académique, des politiques et des chefs d’entreprise.
Nous comptons donc sur l’engagement des chefs d’entreprise ! Tout l’enjeu, c’est de réussir à les intéresser pour financer les travaux de ces groupes de travail, sachant qu’il faut viser une moitié de financement public et l’autre moitié issue du privé.
Côté public, à ce stade on peut avoir bon espoir que la Commission européenne – notamment – et quelques gouvernements soutiennent les projets. Quelques millions d’euros suffiraient pour commencer à faire du très bon travail. Mais cela dépendra aussi de la volonté des chefs d’entreprise. Nous, nous apportons des idées et la capacité opérationnelle d’Ipemed.
Ces groupes de travail seront tripartites : des Européens, des Méditerranéens du sud et des représentants du monde arabe, l’Afrique subsaharienne.

Votre sentiment, pour conclure ? Optimiste ?

Élisabeth GUIGOU – Le Sommet des Deux Rives a une fois de plus affirmé la vision africaine du Président de la République, et nous avons maintenant une feuille de route. À nous maintenant de prouver que les projets pourront être financés, c’est ce à quoi va s’employer La Fondation La Verticale AME.

Mon sentiment est que tout cela avance bien. Ce ne sera pas facile, ce sera un gros travail… Mais nous avons les soutiens politiques, nous les avons évoqués. Et aussi, j’observe que le concept de La Verticale AME fait école.
Par exemple, je me trouvais récemment au Conseil d’administration – où j’ai été nouvellement cooptée – du principal cercle de réflexion bruxellois, le CEPS [Centre for European Policy Studies, ndlr] qui dispose de chercheurs de haut niveau sur tous les sujets géopolitiques et économiques.
Le chercheur qui est intervenu par visioconférence a fait savoir qu’il travaillait sur le thème de… La Verticale ! À ma grande surprise d’ailleurs, car je ne le connais pas !

En France aussi, le concept est désormais bien établi à la Fondation Schumann… Ce qu’il faut maintenant, c’est travailler concrètement sur les sujets de fond, voir comment promouvoir les investissements et les actions interculturelles, voilà !
C’est le plaidoyer que je m’emploie à porter, avec tous ceux qui adhèrent à ce projet – et nous commençons à être nombreux !

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