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Le Recteur Slim KHALBOUS à Emerging Valley : « L’AUF lance dès le début 2022 l’Académie internationale de la francophonie scientifique »

27 décembre 2021
Le Recteur Slim KHALBOUS à Emerging Valley : « L'AUF lance dès le début 2022 l'Académie internationale de la francophonie scientifique »
Avec 400 universités membres de l’Agence universitaire de la Francophonie, l’Afrique est très concernée par l’action de l’AUF. Bonne nouvelle : à Emerging Valley, le 14/12 à Marseille, son Recteur, l’ancien ministre tunisien Slim KHALBOUS, a annoncé plusieurs initiatives au bénéfice des étudiants et des enseignants-chercheurs francophones.

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Un entretien exclusif à Emerging Valley - Marseille avec Alfred MIGNOT,
AfricaPresse.Paris (APP)
@alfredmignot | @africa_presse

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APP – Vous avez participé à la plénière d’ouverture de Emerging Valley, et vous avez annoncé des initiatives inattendues et très intéressantes de l’AUF, comme le statut de l’étudiant entrepreneur, la création de véhicules de formations complémentaires, et aussi de centres d’employabilité et encore de l’Académie internationale de la francophonie scientifique. Comment se fait-il qu’il se passe tant de choses tout à coup dans cette vénérable institution qui paraissait bien assoupie… est-ce une conséquence de votre élection, en décembre 2019 ?

Recteur Slim KHALBOUS – J’ai en effet pris mes fonctions au début de 2020, et en mars, nous étions déjà en télétravail, du fait de la pandémie de la Covid-19. Donc il a fallu vraiment repenser tout notre mode opératoire, alors même que je n’avais même pas eu le temps de visiter les implantations de l’organisation dans le monde. Ce n’était pas facile, mais il fallait agir très vite.

La première chose à faire, c’était la gestion de crise. D’où la réorientation vers les sciences de la santé. Que pouvait apporter l’université comme solution à cet enjeu qui sidérait le monde entier ? L’AUF s’est mobilisée, nous avons participé à la transition de l’état de stupéfaction à celui de résilience, et notamment dans les pays émergents et du Sud, où ce n’était pas facile d’affronter cette pandémie.

APP - De quelle manière l’AUF s’est-elle mobilisée concrètement face à la pandémie ?

Recteur Slim KHALBOUS – Tout d’abord en lançant un appel à projets international pour toutes les universités, mais en nous adressant directement à la jeunesse, aux ingénieurs, aux doctorants, aux jeunes qui pouvaient proposer des solutions immédiates, implémentables en trois à six mois.
Le résultat a été spectaculaire : nous avons reçu plus de 2 000 projets venus de 90 pays dans le monde. Les solutions très pragmatiques proposées à l’époque concernaient la fabrication très rapidement de masques en 3D, de gel et des respirateurs, à des coûts dérisoires.

Ce succès nous a incités à lancer un second appel d’offres. Cette fois, nous avons reçu des projets beaucoup plus sophistiqués, avec des plateformes, des applications mobiles très développées, des robots offerts aux hôpitaux par les universités… Bref, cela a permis de mettre en évidence que l’université n’est pas seulement un agent social de formation et de diplomation de ressources humaines, mais aussi un agent économique pouvant apporter des solutions. Un sujet dont on parlait depuis des années, et que nous avons pu concrétiser à cette occasion.

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Une consultation mondiale pour
se mettre à l’écoute des partenaires

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APP – Ce que vous faites là avec l’AUF, c’est du jamais vu ! Comment avez-vous convaincu cette vieille maison d’être aussi réactive ?

Recteur Slim KHALBOUS – Oui, c’est une première !… Je dois dire que je connais l’AUF depuis que j’étais étudiant, puis comme enseignant chercheur, comme dirigeant d’une université membre de l’AUF, et comme partenaire lorsque j’étais ministre de l’Enseignement supérieur dans mon pays, la Tunisie.

J’ai ainsi eu le temps et de multiples occasions d’observer le bon et le moins bon de cette organisation qui est extraordinaire en termes d’approche et de missions, mais qui a parfois eu du mal à s’adapter à l’évolution très rapide de l’environnement et des exigences de notre époque.
Par conséquent, quand je suis arrivé à la tête de cette organisation, le premier changement que j’ai mis en œuvre, ce fut de changer de paradigme en faisant les choses autrement.

APP – Faire autrement… mais comment ?

Recteur Slim KHALBOUS – D’abord, relativiser la partie identitaire pour développer la francophonie dans une vraie diversité, dans le plurilinguisme. Nous sommes pour le plurilinguisme. Il faut inviter les jeunes à apprendre toutes les langues du monde, mais en même temps leur montrer ce que leur apporte le français. Nous ne sommes en guerre contre personne, il est très important de l’affirmer haut et fort.
Dans ce changement de paradigme, il y a cette idée de dire les pays émergents et les pays du Sud, pour lesquels nous sommes là, savent ce qu’il leur faut. Nous ne sommes pas face à un problème de compétences, mais de moyens et de gouvernance.

Et donc, écoutons d’abord nos partenaires en essayant de comprendre leurs besoins, leurs défis, leurs contraintes, leurs contradictions aussi, parfois même leurs paradoxes. Et ensuite élaborons une approche qui soit ascendante et co-construite.
Ce ne sont pas des paroles en l’air, car en parallèle de notre engagement face à la Covid, qui a démontré notre réactivité, nous avons aussi lancé une consultation mondiale.

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Un succès phénoménal :
15 000 réponses issues de 75 pays

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Avec cette consultation mondiale, pendant presque une année, nous avons reçu 15 000 réponses issues de 75 pays. C’est phénoménal ! Nous avons interviewé les étudiants, les enseignants-chercheurs, les responsables universitaires, les politiques, les lycées d’enseignement supérieur et d’éducation, les députés chargés de l’éducation, la société civile… Jusque-là, en tant qu’agence universitaire, l’AUF n’allait pas naturellement vers la société civile, si importante pour le développement inclusif.

Ainsi, nous avons permis aux associations savantes, agences d’accréditation… et à tout l’écosystème du monde éducatif et universitaire de s’exprimer. Cela a été un succès formidable, car tout le monde attendait de pouvoir donner son avis, tout le monde attendait d’être écouté !

Cette enquête a donné lieu à un « Livre blanc de la francophonie scientifique » téléchargeable gratuitement ICI sur le site de l’AUF.

C’est un très beau livre de plus de 200 pages qui pointe l’essentiel des résultats des 15 000 réponses classées en deux grandes parties. La première concerne l’analyse transversale, les sciences en français, le numérique dans le français, l’entrepreneuriat dans le français, les thématiques de santé en français ; et en deuxième partie, c’est une analyse géographique.
Bien entendu, c’est du déclaratif, cela révèle la perception des acteurs du système. Ce n’est pas l’avis de l’AUF qui est présenté, mais c’est leur avis.

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L’heureux effet de levier
des financements AUF

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APP – C’est bien vrai ! Les personnes impliquées veulent s’exprimer, et on commence enfin à comprendre qu’il faut écouter les gens, permettez que je vous félicite pour ce travail ! Mais, revenons aux projets. À la suite de vos appels d’offres et consultations, combien de projets avez-vous sélectionné ? Et les avez-vous financés ?

Recteur Slim KHALBOUS – Bien sûr ! Sur le premier et second appel, nous avons débloqué grosso modo 2,5 millions d’euros, uniquement pour les projets de santé. Nous avons pu le faire grâce à l’épargne issue de projets reportés ou annulés du fait de la pandémie.

APP – Votre engagement financier a-t-il servi de levier pour permettre à des projets de trouver d’autres partenaires financiers ?

Recteur Slim KHALBOUS – Oui ! Grâce aux financements de l’AUF, des consortiums d’universités ont levé deux ou trois fois le financement AUF, et cela grâce, par exemple, au prototype que nous leur avons permis de réaliser.

APP – Monsieur le recteur, à la plénière de Emerging Valley, vous avez évoqué aussi le nouveau statut d’étudiant-entrepreneur, promu par l’AUF. De quoi s’agit-il, exactement ?

Recteur Slim KHALBOUS – Oui, c’est une création AUF, et j’ai la faiblesse de dire que je suis à l’origine de ce projet, commencé quand j’étais ministre de l’Enseignement supérieur de Tunisie. À l’époque, j’ai co-construit ce projet avec l’ancienne direction de l’AUF, pour le lancer en Tunisie, puis au Maroc et au Liban – trois projets pilotes pour voir si cela pouvait marcher.

L’idée, c’est de proposer à l’étudiant, dès sa première année, de suivre parallèlement à ses études un parcours de préparation à l’entrepreneuriat. Il dispose d’un double encadrement : académique avec un enseignant coach qui lui-même baigne dans l’entrepreneuriat ; professionnel, avec un cadre d’entreprise ou un startuper.

Cet accompagnement va de pair avec un changement institutionnel. C’était d’ailleurs le plus difficile à obtenir, car il fallait des décrets et des lois autorisant à assouplir l’emploi du temps de l’étudiant pour lui permettre, par exemple, de remplacer des matières optionnelles par son projet d’entreprise, et donc d’introduire vraiment dans les cursus universitaires cette approche d’étudiant-entrepreneur.
Cela a donné des résultats spectaculaires, avec beaucoup de personnes qui ont pu sortir de l’université non seulement avec un diplôme, mais en plus avec un projet pratiquement prêt.

Au vu de ce succès, nous avons reçu une demande officielle de participation à ce projet de la part des autorités de plusieurs pays subsahariens : le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée, le Congo Brazzaville… et aussi de Haïti, seul pays non africain demandeur à ce jour.

Slim KHALBOUS, Recteur de l’AUF, lors de son intervention à la plénière d’ouverture de Emerging Valley, à Marseille au Palais du Pharo, le 14 décembre 2021. © AM/APP

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Le grand chantier
des centres d’employabilité

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APP – L’AUF finance aussi ce projet ?

Recteur Slim KHALBOUS – Oui ! C’est un projet qui va dépasser les 2,5 millions d’euros. Il est structurant, d’autant qu’en parallèle nous créons des centres d’employabilité, un peu sur l’idée des pépites en France, mais adaptée au contexte africain. C’est une petite révolution faite pour les universités du Sud !

APP – Pépites ou pépinières ?

Recteur Slim KHALBOUS – En France, on appelle pépites les incubateurs intégrés dans les universités. L’originalité de faire un centre d’employabilité dans les universités, c’est justement de ne pas être dans la « correction » des jeunes diplômés en situation d’échec. Car l’apprentissage est très difficile quand on est en situation d’échec. De ce fait, toutes ces formations complémentaires qu’on leur donnait jusqu’ici n’étaient pas très efficaces, car l’ex-étudiant se trouvait déjà déçu parce que son diplôme ne lui avait pas permis d’obtenir un emploi.

Ainsi l’idée est d’intervenir en amont, pendant le parcours universitaire. Dans les centres d’employabilité, nous proposerons des bilans de compétences aux étudiants avant leur dernière année d’études. Cela peut être en L3 pour des licenciés, ça peut être un M2 pour des Masters, en cinquième année, pour des ingénieurs. On fait un bilan de compétences et on leur propose une série de formations complémentaires – gratuitement pour l’étudiant, car porté par l’AUF –, les fameuses « soft skills », c’est-à-dire tout ce qui relève de la culture générale, de la communication, de l’entrepreneuriat…

Bref, toutes les compétences qu’aujourd’hui les entreprises réclament et qui ne figurent pas dans les cursus universitaires classiques. En parallèle, nous accompagnons les pouvoirs publics pour réformer les cursus spécialisés, mais cela prend plus de temps pour donner des résultats visibles.

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L’AUF va acheter l’accès aux certifications
au prix de gros
pour les redistribuer aux étudiants les plus pauvres

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APP – Comment s’organisent les prestations proposées par les centres d’employabilité ?

Recteur Slim KHALBOUS – Les 70 centres d’employabilité seront situés dans 50 pays, certains pays bénéficiant de deux centres. Le programme étudiant-entrepreneur est déployé par les centres, mais ceux-ci assurent aussi tout l’accompagnement classique – comment rédiger un CV, comment préparer un entretien d’embauche, comment rédiger une lettre de motivation, où trouver l’information pertinente…

Le deuxième pôle d’activité des centres est celui des formations complémentaires transverses – les « soft skills » –, à la carte, en fonction des besoins des étudiants, qui diffèrent selon les disciplines de leur parcours universitaire – donc pas forcément les mêmes pour des ingénieurs ou des littéraires.

Le troisième pôle d’action des centres d’employabilité, c’est la certification professionnalisante en TIC et en langues, parce qu’aujourd’hui les entreprises ont besoin d’une certaine garantie de la qualité des compétences des étudiants qu’elles emploient : à diplôme égal, celui qui détient une certification professionnelle décroche toujours l’emploi avant les autres.
Mais le problème, c’est que les certifications coûtent très cher. Dans les pays du Sud, les étudiants n’en ont pas les moyens… Alors l’AUF va acheter l’accès aux certifications au prix de gros, et après nous les répartissons par quotas, en fonction du nombre d’étudiants des universités adhérentes chez nous.

APP – Vous avez dit que sont concernés 50 pays… africains ou francophones ?

Recteur Slim KHALBOUS – 50 pays, francophones ou pas. En Afrique nous avons 33 pays ; en Asie, par exemple, nous en comptons déjà huit : Cambodge, Laos, Vietnam, Chine, etc.… toute la partie asiatique à la recherche de coopération avec l’espace francophone, et d’ailleurs participe de la coopération avec l’Afrique francophone, en particulier ceux qui cherchent à former des cadres pour travailler avec l’Afrique. Mais le gros du contingent reste de loin l’Afrique, où nous comptons tout de même 400 universités membres !

Bien sûr, il ne nous est pas possible de réaliser 400 centres. La solution, c’est d’organiser des partenariats en franchise. Nous sommes en train d’en négocier en ce moment même le financement avec la BAD, la Banque africaine de développement.
C’est évidemment une grande première pour l’AUF ! Cela traduit un énorme changement de culture organisationnelle, désormais à l’œuvre.

Slim KHALBOUS, Recteur de l’AUF, lors de sa participation à Emerging Valley, à Marseille au Palais du Pharo, le 14 décembre 2021.

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« Il nous faut montrer à la jeunesse
en quoi le français apporte un plus »

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APP – Oui, vous êtes en train de révolutionner l’institution ! Mais tout de même, vous plaidez pour le plurilinguisme alors même que l’Union européenne ne respecte pas l’usage institutionnel des langues de travail – on a basculé dans le « tout à l’anglais », ou presque – et que nos scientifiques sont contraints de publier leurs travaux en anglais pour être référencés. Que faites-vous face à ces dérives ?

Recteur Slim KHALBOUS – J’aime bien votre question, elle me conduit à vous révéler tout ce que nous faisons… D’abord, je me réjouis que le président Macron ait annoncé officiellement que l’une des premières priorités de la présidence française de l’Union européenne, c’est de défendre la langue française dans les instances internationales, notamment communautaires. C’est une très bonne chose et d’ailleurs, nous sommes ravis que l’on nous ait demandé d’accompagner l’action de cette présidence française au niveau des universités pour développer la francophonie scientifique – ce que nous allons faire, bien sûr.

Donc, il y a certes des actes institutionnels et politiques à poser, mais l’approche doit aussi être pragmatique. La jeunesse africaine d’aujourd’hui, qui a moins de 30 ans et dont tout le monde parle, c’est une jeunesse qui ne connaît pas très bien l’Histoire. C’est une jeunesse qui n’est pas très idéologue, mais plutôt très pragmatique, très à la recherche de l’utilitaire pour construire son avenir.
C’est pourquoi, continuer à parler de la francophonie comme on l’a fait avec leurs parents, sur la base d’une certaine sensibilité qui aujourd’hui n’existe plus, serait une erreur stratégique, me semble-t-il.

Aujourd’hui, les jeunes ne se sentent plus obligés d’aller dans ce que l’on appelait jadis les cercles concentriques culturels, c’est-à-dire d’aller obligatoirement étudier dans un pays francophone. Par exemple, il y a moins de dix ans, 68 % des jeunes Tunisiens qui voulaient se diplômer dans des écoles d’ingénieurs à l’international venaient en France.

Maintenant, c’est 32 % en France et 26 % en Allemagne. Pourtant, en Allemagne, pour décrocher le même diplôme d’ingénieur, ils font une année de langue en plus. Ils acceptent de le faire… Face à cette évolution, il nous faut donc montrer en quoi le français apporte un plus.

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L’AUF va relancer l’édition
scientifique francophone

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La question de la publication scientifique est en effet remontée comme une priorité absolue dans l’enquête que nous avons menée.
Il ressort en effet du Livre blanc que nous avons produit, que les publications scientifiques francophones souffrent beaucoup. Tout le monde le sait, et pire encore, les enseignants-chercheurs aujourd’hui se trouvent obligés de publier en anglais, alors même qu’ils enseignent et font leurs enquêtes de terrain en français… Alors voilà, ils rédigent la première version de leurs travaux en français et au moment de publier – parce qu’il n’y a pas de support indexé, reconnu, agréé en français pour avancer dans leur carrière –, ils sont obligés de rémunérer un traducteur assermenté pour publier en anglais ! Vous vous rendez compte !

Face à cela, l’AUF lance dès le début de l’année 2022 « l’Académie internationale de la francophonie scientifique », qui sera basée à Rabat. C’est une grande première mondiale ! Nous avons l’accord de SM Mohamed VI lui-même pour siéger à Rabat, et nous bénéficierons de son soutien ainsi que de la participation de plusieurs organisations africaines.

Comme son nom l’indique, cette Académie travaillera d’abord à mettre en lumière la richesse des sciences en français. On va revenir à l’édition scientifique francophone, on va aider les publications scientifiques francophones qui vivotent, qui ont du mal aujourd’hui à exister face justement à cette concurrence internationale.

Aussi, il s’agira carrément de créer des revues dans des domaines où le français est absent, par exemple l’intelligence artificielle. Car si tout le monde parle de l’importance de l’intelligence artificielle, il n’y a quasiment aucune publication en langue française dans ce domaine.
Ce qui nous étonne, c’est qu’un certain nombre de chercheurs francophones trouvaient cela « normal », il y a un an encore. Nous, nous ne sommes pas résignés. Je ne suis pas résigné. Je sais que c’est un défi énorme. Mais à l’AUF, nous relevons ce défi !

APP – Bravo, Monsieur le Recteur ! Permettez que je vous félicite, car vous êtes en train de révolutionner beaucoup de choses, et votre action va rendre de l’espoir à nombre de francophones-francophiles d’Afrique, mais aussi du Québec et du Canada, de France et de Bruxelles, et à bien d’autres dans le monde !

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