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Dr Niagalé Bagayoko lance un cycle de séminaires de la FMES pour « Comprendre, décider, agir » avec l’Afrique
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Un communiqué du Dr Niagalé BAGAYOKO
Directrice du programme Afrique de la FMES,
Fondation méditerranéenne d’études stratégiques (Toulon)
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Sans aller jusqu’à parler de « surprise stratégique », l’hostilité croissante manifestée par certains gouvernements mais aussi par les opinions publiques africaines à l’encontre des partenaires traditionnels du continent n’a pas été anticipée.
Pourtant, le départ contraint des missions de paix des Nations unies et des forces déployées dans le cadre d’opérations conduites à titre bilatéral ou multilatéral, tout comme la dénonciation de plus en plus répandue de l’intervention de certaines organisations non gouvernementales, ne sont que les symptômes d’évolutions qui n’ont en réalité cessé de grandir à bas bruit depuis plus de deux décennies.
La présence et l’influence de plus en plus affirmée de nouveaux acteurs internationaux (Arabie Saoudite, Qatar, EAU, Turquie, Iran, Israël, Maroc, Inde, Russie, Chine, Brésil) ne doit pas masquer la puissance des dynamiques qui émanent du continent lui-même.
Certaines prises de pouvoir par les armes (Mali, Guinée, Burkina Faso, Gabon, Niger), survenues depuis 2020, ont été acclamées par les rues africaines qui ont célébré les rhétoriques des nouveaux dirigeants en phase avec les aspirations de plus en plus souverainistes et conservatrices d’une majorité de la population.
Certaines de ces thématiques sont également portées par des responsables politiques qui ont accédé au pouvoir par la voie des urnes via des scrutins parfaitement démocratiques, ainsi qu’en atteste le cas du Sénégal.
Les violences qui affectent l’espace ouest-africain et sahélien tout comme la Corne de l’Afrique et le Centre du continent, mais aussi l’émergence de nouvelles formes d’expression militantes, entrepreneuriales, médiatiques ou culturelles participent des recompositions structurelles qui modèlent en profondeur les sociétés, les institutions et les États africains.
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Le temps est venu
d’apprendre de l’Afrique
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Longtemps, les programmes d’assistance, de coopération ou d’investissement ont cherché à diffuser en Afrique des modèles, des normes et des standards dont la pertinence est aujourd’hui contestée. Pour les acteurs déterminés à maintenir ou développer leur présence sur le continent, il est sans doute temps désormais d’apprendre de l’Afrique en inversant les perspectives afin de comprendre, décider et agir en tenant avant tout compte de la vision que les Africains ont de leur propre avenir.
Ce sont ces nouveaux paradigmes que se propose d’explorer la Fondation Méditerranéenne d’Études Stratégiques (FMES, Toulon) au travers de la Session des Hautes Études Géopolitiques Africaines (SHEGA), dédiée aux évolutions actuelles du continent africain et présentée en détail dans le fichier joint, ci-dessous :
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Cette formation s’adresse à toute personne, entreprise ou institution désireuse de comprendre et de s’adapter aux nouvelles dynamiques qui parcourent l’Afrique d’aujourd’hui et qui sont susceptibles de bouleverser les relations entre les partenaires internationaux et africains.
La vocation de cette session est ainsi d’apporter des clés de compréhension et un réseau qualifié aux acteurs internationaux souhaitant consolider ou développer leur présence sur le continent.
Cette formation sera principalement animée par des experts africains de haut niveau, afin d’offrir une analyse ancrée dans les réalités du continent.
La première session de la SHEGA débutera en janvier 2025.
Contact pour toute information complémentaire :
f.bernard@fmes-france.org et c.riaz@fmes-france.org
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