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#CAPP MAROC-AFRIQUE / Marie-Ange DEBON, DGA Groupe SUEZ : « Savoir-faire global et ancrage local, c’est notre modèle de coentreprise à l’international »

12 juin 2019
#CAPP MAROC-AFRIQUE / Marie-Ange DEBON, DGA Groupe SUEZ : « Savoir-faire global et ancrage local, c'est notre modèle de coentreprise à l'international »
Directrice générale adjointe du Groupe SUEZ, vice-présidente de MEDEF International et co-presidente du Conseil de chefs d’entreprise France-Maroc de MEDEF International, Marie-Ange DEBON nous a accordé cet entretien exclusif à l’occasion de sa participation au panel de haut niveau de la conférence « Le Maroc, une ambition d’émergence avec l’Afrique », organisée le 11 juin à Paris par le CAPP* et AfricaPresse.Paris. Au menu, notamment : l’avancée de la présence active du Maroc en Afrique ; le formidable « appétit » des entrepreneurs marocains pour l’Afrique ; l’incontournable cocktail savoir-faire global et ancrage local…

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Propos recueillis par Alfred Mignot, AfricaPresse.Paris (AP.P)
@alfredmignot | @PresseAfrica

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Le Groupe Suez est présent au Maroc depuis très longtemps, et vous-même le connaissez bien, en tant qu’ancienne Directrice des activités internationales du Groupe – dont l’Afrique – et toujours coprésidente du Club d’entrepreneurs France-Maroc. Le percevez-vous comme un pays émergent ?

Marie-Ange DEBON - La présence du Groupe au Maroc est en effet très ancienne, elle remonte à plus d’un siècle. SUEZ y développe de nombreuses activités dans nos deux métiers : celui des réseaux d’eau et d’énergie, et celui du traitement du déchet et le recyclage. Nous avons la chance et le plaisir de travailler dans ce pays – où nous employons à ce jour plus de 8 000 collaborateurs, répartis entre Lydec (Eau & énergie) et Recyclage & Valorisation (traitement des déchets et recyclage) – et d’en avoir vu l’émergence, tant économique que sur la scène africaine, avec des points culminants ces dernières années – je pense au rôle important joué par le Royaume au moment de la COP22 et de sa thématique du triple A… Souvenez-vous, l’un des trois A de cette COP22 était précisément le A de l’Afrique, à côté du A de l’agriculture et du A de l’adaptation.

Évidemment les sujets de la COP nous intéressent de par nos métiers de l’environnement, et aussi parce que c’est une problématique importante pour la planète, mais particulièrement croissante pour les pays d’Afrique et le Maroc avait intelligemment, je pense, mis en avant trois sujets, résumés dans le triple A que je viens d’évoquer – ces trois thèmes de l’adaptation au changement climatique, de l’agriculture et de l’Afrique étant totalement imbriqués et ayant des influences réciproques.

C’est un exemple de la présence active du Maroc en Afrique, illustrée par l’implication de plusieurs de ses entreprises – et particulièrement l’OCP, ou encore Attijariwafa bank – et je veux rendre ici hommage à mon coprésident Mohamed El Kettani, PDG de Attijariwafa bank, qui depuis plusieurs années prend des positions de plus en plus importantes en Afrique, ainsi d’ailleurs qu’avec ce que l’on appelle la « 13e Région du Maroc », c’est-à-dire la diaspora des Marocains résidant à l’étranger [les MDM, Marocains du Monde, ndlr].
Bien sûr, en amont, on sait l’engagement du Roi Mohammed VI, qui mène depuis plusieurs années une politique volontariste d’action à la fois politique et économique sur le Continent.

Vous faites brièvement allusion à l’engagement du Roi, qui accomplit la vision stratégique initiée par son père Hassan II avec sa fameuse métaphore – « Le Maroc est un arbre dont les racines sont profondément ancrées en Afrique, et dont les feuilles respirent en Europe » – en élargissant fortement la coopération sud-sud avec les autres pays d’Afrique. Et de fait, les entrepreneurs marocains adhèrent pleinement à cette vision, faisant montre d’un formidable appétit pour l’Afrique. Comment décryptez-vous ce phénomène ?

Marie-Ange DEBON - Les raisons de la volonté du Roi et de nombreux opérateurs économiques du Royaume de s’intéresser sont multiples et tout à fait pertinentes, il me semble.
Tout d’abord, le Maroc est parmi les premiers pays à avoir saisi que l’Afrique est un continent en développement, et donc d’opportunités. Parmi les autres motivations, il y a le désir de redécouvrir les racines culturelles africaines, et aussi les préoccupations communes des pays en voie d’émergence – comment traiter le sujet agricole et celui de l’environnement, notamment la protection de la ressource – et les défis communs à relever.

Un autre paramètre, plus complexe et politique, tient au fait que l’Afrique du Nord et le Maroc en particulier sont parfois des points le passage vers l’Europe d’une partie de l’Afrique. Cela pose donc un certain nombre de questions quant à la relation du Maroc et de ses voisins africains, particulièrement en termes d’emploi et de flux migratoires.
En fait, des raisons sociales, culturelles, économiques, géopolitiques concourent à ce mouvement de réinsertion du Maroc au sein de l’Afrique, notamment avec le retour récent à l’Union africaine et l’adhésion en cours à la CEDEAO.

Je pense aussi que les pays du Maghreb ont connu à partir de 2011 une période de forte instabilité. Le Maroc a su se préserver, mais cela a déclenché une réflexion globale où convergent des considérations à la fois politiques, religieuses et géopolitiques.

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Intervention de Mme Marie-Ange DEBON, entourée de Mohcine JAZOULI, ministre marocain chargé de la Coopération Africaine (à g.) et de Étienne GIROS, Président délégué du Conseil français des Investisseurs en Afrique (CIAN), Président de l’European Business Council for Africa and Mediterranean (EBCAM). © Frédéric REGLAIN.

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Aujourd’hui au Maroc, des personnalités éminentes plaident pour un « capitalisme positif », encouragées en cela par le discours royal d’octobre 2017, où Sa Majesté Mohammed VI appelait de ses vœux un développement plus inclusif. Qu’en pensez-vous ?

Marie-Ange DEBON - C’est bien sûr tout à fait intéressant, mais remarquez que cet enjeu n’est pas spécifique au Maroc, ni à l’Afrique. D’une certaine manière en France,le mouvement dit des « Gilets Jaunes » a montré cette demande d’inclusion plus forte, de réduction des fractures territoriales et sociales… Depuis quelques années le Maroc aussi a connu plusieurs incidents complexes, parfois de manière aussi inattendue qu’en France, où personne n’avait anticipé cet épisode des Gilets Jaunes. Un mouvement de contestation s’est produit encore assez récemment, avec pour déclencheur le drame de ce poissonnier qui a trouvé la mort en essayant de récupérer les poissons qu’on lui avait confisqués… et l’année 2018 au Maroc a aussi été marquée par le boycott de plusieurs entreprises.

Mais la contestation du modèle actuel n’est pas une spécificité marocaine, ni française : rappelez-vous les actions pas si lointaines de « Occupy Wall Street » ou encore « Occupy Hong Kong »… et en Espagne, à Barcelone.
En revanche oui, il y a une forte demande que le capitalisme soit… revisité ! Car s’il n’est plus vraiment remis en cause sur ses fondamentaux, il est contesté sur sa capacité d’inclusion sociale. Ainsi les questions évoquées de capitalisme positif, éthique ou inclusif me paraissent interpeller tout autant pays développés et émergents.

Chez SUEZ, vous revendiquez de porter une attention essentielle au bien-être de vos collaborateurs, à leur inclusion. Comment cela se traduit-il, concrètement ?

Marie-Ange DEBON - Oui, Suez au Maroc c’est en particulier Lydec, où Suez est certes majoritaire mais qui est avant tout une entreprise marocaine, avec un encadrement marocain, des partenaires et des clients marocains, et une société cotée avec des actionnaires individuels et institutionnels marocains, et donc avec un très fort ancrage local…

Il y a plusieurs raisons à notre souhait et notre intérêt pour nos collaborateurs. Premièrement, nous considérons qu’une entreprise ne survit et perdure que si ses collaborateurs ont plaisir à y travailler.
Il faut donc créer et entretenir cet appétit de vivre dans une entreprise dont on est fier et où l’on a des possibilités d’évoluer. Nos métiers sont très divers, ils relèvent d’un fort ancrage local et sont perçus positivement car ils présentent une forte capacité à faire évoluer les gens…

Lors de l’un de mes nombreux voyages au Maroc, j’ai eu l’occasion de réunir des femmes marocaines travaillant à Suez et je me souviens par exemple du parcours de l’une d’elles, qui avait commencé comme balayeuse, puis passé son permis de conduire pour devenir chauffeur, et enfin agent de maîtrise encadrant…
Nous avons aussi des femmes ingénieurs qui sont elles-mêmes passées par des phases compliquées, avec des parcours d’une richesse incroyable !
L’exemple de la coopérative de Meknès, où nous avons aidé des chiffonniers informels à se constituer en coopérative [lire ici l’interview de Pierre-Yves Pouliquen, DG Afrique, MO et Inde de SUEZ] est aussi une illustration de notre approche centrée sur l’inclusion, car nos métiers de services sont fondés sur l’implication forte de nos collaborateurs.

Vous avez cité le cas de Lydec, « entreprise marocaine » dont SUEZ est tout de même majoritaire et à l’initiative. Est-ce un modèle de coproduction que vous entendez développer en Afrique ?

Marie-Ange DEBON - Oui, c’est exactement le modèle de co-entreprise que j’ai voulu développer à l’international ! D’abord parce que nous sommes un métier de services de proximité à ancrage local fort : on collecte le déchet localement, on le traite localement… Deuxièmement, du fait de la nature de notre métier mais aussi de manière plus générale, je crois intimement que les entreprises qui se développent sont celles dont le modèle s’appuie sur les savoir-faire locaux.

Le modèle de l’expatriation, comme il se pratiquait il y a un demi-siècle, n’est plus viable dans des pays où l’on trouve désormais des professionnels, que l’on peut continuer à accompagner mais qui constituent déjà une classe moyenne et dirigeante de très bon niveau, comme c’est le cas au Maroc.
Donc nous apportons un savoir-faire global, issu pour l’essentiel du partage d’expérience acquis dans un grand nombre de pays, mais nous nous appuyons avant tout sur l’ancrage au capital humain local.

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Une vue de l’historique salle Lumière de l’Hôtel de l’Industrie – où fut projeté le premier film de l’histoire du cinéma –, qui accueillait la conférence de haut niveau « Le Maroc, une ambition d’émergence avec l’Afrique », organisée mardi 11 juin à Paris par le CAPP* et AfricaPresse.Paris. © Frédéric Reglain

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En tant que dirigeante d’entreprise, qu’avez-vous appris au contact de vos collaborateurs africains ?

Marie-Ange DEBON - D’abord on observe que dans certains domaines nos équipes locales peuvent se révéler plus imaginatives que celles de pays développés… On le voit aussi avec le développement du numérique, qui n’est pas le monopole des pays développés, les pays émergents démontrant une grande capacité d’agilité et de réactivité.

Le deuxième enseignement tient à ce que l’on appelle l’innovation frugale. Parfois les ressources locales manquent, on se trouve de fait dans une logique de start-up, on apprend à faire aussi avec des « bouts de ficelle »… et à innover dans les processus. Par exemple dans le mode de collecte des déchets par les camions, avec des compartiments différenciés, ou encore dans la façon de remonter les informations des compteurs d’eau ou d’électricité, notamment par l’utilisation du GSM, une pratique dont Lydec a été précurseur

Au-delà des aspects technologiques, c’est aussi la compréhension des relations humaines : comment fonctionner dans un pays qui n’a pas les mêmes référents ? Travailler avec les Africains nous apprend à prendre en compte les différences, à développer une approche plus interculturelle…

Au fil de vos nombreux contacts, que percevez-vous des attentes des Africains ? Ils demandent plus d’investissements, plus de transferts de savoir-faire… plus de considération, aussi ?

Marie-Ange DEBON - Le transfert de compétences est nécessaire. C’est sur cette base que SUEZ a construit son modèle, depuis une vingtaine d’années.
Nous avions même créé le label WIKTI qui qualifiait le transfert de compétences proposé dans nos réponses aux appels d’offres, en Algérie comme Maroc. Car avec nos métiers de personnel et de main-d’œuvre, le transfert de compétence est indispensable à la performance du service rendu.

Notre modèle de développement international est celui du partenariat, de la co-entreprise. C’est sous cette forme de la co-entreprise que nous sommes présents dans de nombreux pays depuis longtemps – par exemple depuis 1985 en Chine. Cela nous confère une profondeur historique importante et rare, et aujourd’hui nous continuons à développer notre réflexion sur ce type de sociétés communes.

Dans le même état d’esprit, nous avons poussé à des actions communes sur le thème de la mobilité des collaborateurs, et dans les deux sens : des Français vers l’étranger, mais aussi de collaborateurs de pays émergents vers d’autres pays. Par exemple au Moyen-Orient pour des collaborateurs arabophones du Maghreb.

Plusieurs cadres dirigeants de SUEZ, que nous avons eu l’occasion de rencontrer depuis un an* [liens ICI vers nos articles, ndlr], plaident pour que désormais le financement des infrastructures dans les pays en voie de développement inclue aussi le financement de leur maintenance pérenne, car trop souvent l’efficacité des infrastructures périclite rapidement, faute d’entretien suffisant. C’est aussi votre point de vue ?

Marie-Ange DEBON - C’est un constat que l’on fait avec beaucoup de nos partenaires municipaux : il n’est pas facile d’augmenter les tarifs ou les impôts pour financer des structures invisibles, ou leur maintenance.
Ainsi, quand vous avez construit un pont, il est visible par tous ! Mais les travaux de maintenance, les investissements d’entretien le sont beaucoup moins, voire pas du tout ! Et pourtant ils sont indispensables… rappelez-vous l’effondrement du pont de Gênes, en août 2018, avec une quarantaine de morts.

Une tragédie comme celle-ci nous ramène brutalement à la réalité, mais la difficulté tient au fait que nos métiers relèvent souvent d’actions invisibles, tant pour la maintenance que pour les infrastructures elles-mêmes, souvent cachées. C’est par exemple le cas des canalisations souterraines, personne ne les voit. Et pourtant elles répondent à des besoins essentiels.

C’est la même chose pour les déchets : que deviennent-ils une fois qu’ils sont collectés, les gens ne le savant pas… Idem pour les eaux usées. Nous avons donc à déployer un important travail de pédagogie sur l’importance de ce sujet d’un bon niveau de maintenance, indispensable pour la sécurité mais aussi pour l’efficience des infrastructures : dans certains pays en voie de développement, on observe par exemple des taux de fuites de canalisations d’eau jusqu’à 70 % ! Vous injectez 100 mètres cubes et à la sortie seuls 30 m³ auront pu être consommés…

Est-ce à dire que la restauration ou la mise à niveau des infrastructures sont devenues pour SUEZ un domaine d’activité stratégique, au-delà de la construction des infrastructures ?

Marie-Ange DEBON - Oui, indépendamment de nos réponses aux appels d’offres pour la construction d’infrastructures, il nous arrive de prendre l’initiative pour proposer des prestations de restauration ou de remise à niveau.
Nous intervenons aussi en prévention des événements climatiques violents, comme les inondations ou les épisodes orageux hors-norme…

Le sommet Afrique-France de l’année prochaine sera consacré à la thématique de la ville durable, un sujet tout à fait en adéquation avec les métiers de Suez… Comment vous y préparez-vous ?

Marie-Ange DEBON - Nous sommes en effet très engagés sur cette thématique, notamment auprès du Conseil présidentiel pour l’Afrique. La question de la ville durable est cruciale en Afrique, du fait de l’importance des fortes migrations des populations rurales vers les centres urbains, et aussi de l’énorme croissance démographique, puisque le Continent verra doubler sa population en une génération, pour atteindre quelque 2,5 milliards d’habitants en 2050.

Je suis très attachée à la pédagogie des métiers de l’environnement et à parfois revenir sur des non-dits ou les méconnaissances dont ils sont l’objet… Il faut oser mettre les problèmes sur la table et y répondre, expliquer que si l’on fait le choix d’aller vers la transition environnementale, elle doit être financée pour s’inscrire dans la durée. L’inscrire dans le moyen et long terme, c’est la rendre absorbable par tous, et finançable, avec des augmentations de tarifs programmées et raisonnables.

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