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#CAPP MAROC-AFRIQUE / Étienne GIROS, Pdt délégué CIAN : « C’est désormais aux Français d’aller voir les Marocains pour s’inspirer de leur stratégie panafricaine »

20 juin 2019
#CAPP MAROC-AFRIQUE / Étienne GIROS, Pdt délégué CIAN : « C'est désormais aux Français d'aller voir les Marocains pour s'inspirer de leur stratégie panafricaine »
Dans cet entretien exclusif qu’il nous a accordé à l’occasion de sa participation au panel de haut niveau de la conférence « Le Maroc, une ambition d’émergence avec l’Afrique », organisée le 11 juin à Paris par le CAPP* et www.AfricaPresse.Paris, Étienne GIROS, Président délégué du CIAN, exprime avec conviction sa perception positive de la stratégie panafricaine des entrepreneurs marocains. Il convie les Français à contribuer à « dérisquer » l’Afrique pour en accélérer le développement et appelle l’Europe à délaisser l’inefficiente logique des programmes pour privilégier désormais celle des projets, réalisés par le secteur privé !

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Propos recueillis par Alfred Mignot, AfricaPresse.Paris (AP.P)
@alfredmignot | @PresseAfrica

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D’abord quelques mots de rappel : que représente le CIAN dans la relation économique entre la France et l’Afrique ?

Étienne GIROS - Le CIAN - Conseil français des investisseurs en Afrique, est l’organisme qui regroupe les entreprises françaises du secteur privé impliquées sur le Continent. À ce titre nous sommes membre de l’EBCAM – European Business council for Africa and the Mediterranean. C’est une organisation similaire au CIAN, mais à l’échelle européenne, et que je préside. Donc, je m’exprime ici à ce double titre.

Le CIAN représente autour de 80 % du secteur privé français actif en Afrique. Parmi nos 180 entreprises adhérentes, on trouve la moitié du CAC 40, mais aussi des entreprises plus petites ; tous les secteurs sont représentés, et nous sommes implantés dans tous les pays du Continent. Ensemble, les entreprises membres du CIAN réalisent un chiffre d’affaires annuel de 60 Md€, et cela hors la production de pétrole brut.

C’est un chiffre très important, car il situe notre relation économique avec l’Afrique à un très haut niveau, juste après le volume d’affaires que la France réalise avec l’Union européenne, et avant ce que nous faisons avec la Chine, avec les États-Unis ou encore d’autres grands pays… Ce chiffre traduit bien l’importance de l’Afrique pour la France !

Parfois on peut avoir l’impression que cette relation économique très dense entre la France et l’Afrique n’est pas toujours assumée, ou en tout cas insuffisamment valorisée. À votre avis ?

Étienne GIROS – Certainement ! On connaît l’attachement historique et sentimental, ainsi que l’activité entrepreneuriale française en Afrique, mais sans doute peu son importance réelle, largement sous-estimée.
Au CIAN, nous pensons que les entreprises, mais aussi le gouvernement, devraient tenir compte davantage de cette réalité, et développer une stratégie économique à la hauteur de la position privilégiée dont nous bénéficions encore en Afrique, malgré tout.
Et puisque nous sommes aujourd’hui réunis pour parler du Maroc et de l’Afrique, j’observe que le Maroc a une stratégie africaine très claire, et je trouve cela positif, tant pour le Maroc lui-même que pour l’Afrique subsaharienne.

Quels sont les atouts qui font l’attractivité du Maroc, du point de vue des investisseurs-entrepreneurs du CIAN ?

Étienne GIROS – L’attractivité du Maroc se comprend par la qualité de l’accueil des Marocains et par le fait qu’ils ont su réaliser les réseaux d’infrastructures à la fois physiques – électricité, routes et autoroutes, ports et aéroports… – et immatériels : juridique, fiscal, financier… et aussi de formation. C’est d’ailleurs un élément clé : si des multinationales s’installent au Maroc pour créer de la valeur et faire de l’industrie de transformation ou de montage, c’est parce qu’elles y trouvent non seulement un accueil favorable et des infrastructures, mais aussi des collaborateurs bien formés.

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Une vue de l’historique salle Lumière de l’Hôtel de l’Industrie – où fut projeté le premier film de l’histoire du cinéma –, qui accueillait la conférence de haut niveau « Le Maroc, une ambition d’émergence avec l’Afrique », organisée mardi 11 juin à Paris par le CAPP* et AfricaPresse.Paris. © Frédéric Reglain

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Quelle est votre appréciation de la relation économique France-Maroc ?

Étienne GIROS – Les entreprises françaises sont très présentes au Maroc, et d’ailleurs la CFCIM – la Chambre française de Commerce et d’Industrie du Maroc, à Casablanca – est de loin la plus importante de toutes nos CCI dans le monde.
La proximité forte du Maroc et de l’Hexagone tient aux relations historiques, mais aussi aux liens culturels et humains très importants que nous avons su garder avec le Maroc : beaucoup de Français vont y faire du tourisme, et la communauté marocaine vivant et travaillant en France est très importante.

Des exemples de ces relations économiques intenses ?

Étienne GIROS – Beaucoup de grands groupes – tout le CAC 40, à une ou deux exceptions près, il me semble – et de PME françaises sont installées au Maroc. Parmi les réussites remarquables auxquelles les entreprises françaises ont participé ces dernières années, on cite souvent le secteur de l’aéronautique, qui n’existait pas il y a vingt ans, et qui représente aujourd’hui quelque 120 entreprises et autour de 15 000 emplois hautement qualifiés.

L’autre secteur à l’impressionnante réussite est celui de l’automobile, dont la production a démarré en 2012 avec l’installation de Renault Tanger Med : 400 000 voitures à taux d’intégration élevé y ont été produites en 2018 par quelque 8 000 salariés – auxquels il faut ajouter ceux des sous-traitants –, et l’automobile est devenue la première exportation du Maroc, détrônant les traditionnels phosphates et l’agroalimentaire.

Je pense aussi à des secteurs que l’on cite moins souvent mais qui ont aussi leur importance, comme l’hôtellerie et le « tour-operating ». Les entreprises françaises sont aussi présentes dans cette industrie du tourisme où le Maroc accomplit de grandes avancées. Et bien sûr, il y a la contribution de l’expertise française à la récente réalisation de la ligne à grande vitesse Casablanca-Rabat-Tanger, ce TGV marocain inauguré en novembre 2018 et qui est unique en Afrique !

Nos liens avec le Maroc sont donc très forts, et j’ajoute qu’ils tendent à s’accroître « naturellement », en partie du fait que le Maroc développe une stratégie subsaharienne.

Justement, revenons sur ce panafricanisme affirmé des entrepreneurs marocains. Comment le percevez-vous ?

Étienne GIROS – Beaucoup d’entrepreneurs marocains se disent que le niveau de développement et d’émergence du Maroc est tel maintenant qu’ils ne peuvent plus se contenter de rester cantonnés dans leur marché domestique, il leur faut de nouveaux débouchés !

Et ils ont fait des choix que je trouve très judicieux : au lieu de s’escrimer comme tant d’autres à s’implanter aux États-Unis ou en Chine – où, reconnaissons-le, il est très compliqué pour tout le monde de s’installer car ces économies très puissantes sont aussi très protectionnistes – ils ont choisi de s’investir « près de chez eux », sur leur continent africain, et de contribuer ainsi à le développer.

Dans le même temps, j’observe que quelques entreprises ou intérêts français ont quitté l’Afrique : faut-il évoquer le cas très récent d’une grande banque, mais aussi plus largement les assurances, les services… Ainsi on trouve désormais de plus en plus de Marocains à côté de nous en Afrique, et quelquefois face à nous, comme compétiteurs.
Je crois cependant que cela devrait nous rapprocher plus, nous autres Français, de l’économie marocaine émergente. Entre Français et Marocains, dépassons le stade de la compétition pour nouer plus de partenariats. Acceptons l’idée que c’est peut-être désormais aux Français d’aller aller voir les Marocains pour s’inspirer de leur stratégie panafricaine.

Les dirigeants africains se plaignent souvent que le coût du risque imposé à l’Afrique soit trop élevé. Or précisément, au CIAN vous planchez sur ce sujet, avec votre commission « dérisquer l’Afrique ». Que pouvez-vous nous en dire ?

Étienne GIROS – Aujourd’hui encore, l’Afrique est en effet plus perçue comme un risque que comme une opportunité. Or s’il considère le risque trop élevé par rapport au volume d’affaires potentiel, l’investisseur renoncera. Car il faut bien considérer qu’une décision d’investissement, c’est un arbitrage incluant différents paramètres : le sérieux du projet, les besoins financiers et ce qu’il peut rapporter, mais aussi le risque qu’il fait prendre.

Comme les marchés africains sont relativement petits et que le risque est fort – soit surévalué, soit mal évalué –, on se trouve dans cette espèce de nasse terrible avec à la fois un petit marché et de gros risques… et là les entreprises renoncent à investir. C’est malheureux pour le potentiel de l’Afrique et son besoin urgent de développement, car elle est engagée dans une course contre la montre face à la pression démographique, puisque le Continent va doubler de population en une génération.

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Les personnalités participant à la conférence de haut niveau « Le Maroc, une ambition d’émergence avec l’Afrique », organisée mardi 11 juin à Paris par le CAPP* et AfricaPresse.Paris. De gauche à droite : Khaled IGUÉ, Président du cercle de réflexion CLUB 2030 AFRIQUE, ancien Directeur des Partenariats publics Afrique de l’OCP ; Karim BERNOUSSI, PDG fondateur d’INTELCIA, entreprise marocaine implantée en Afrique subsaharienne et en Europe ; Youssef ROUISSI, Directeur général adjoint Finances et Investissement du Groupe ATTIJARIWAFA BANK (AWB) ; Madame Rima LE COGUIC, Directrice Afrique de l’Agence française d’Investissement (AFD) ; Mohcine JAZOULI, Ministre marocain délégué aux Affaires Africaines ; Madame Marie-Ange DEBON, Directrice générale France, DGA Groupe SUEZ, co-Présidente du Club des Entrepreneurs France-Maroc de MEDEF International ; Alfred MIGNOT, Président du Club Afrique de la Presse Parisienne (CAPP), Directeur de Africapresse.Paris, modérateur de la conférence. Étienne GIROS, Président délégué du Conseil français des Investisseurs en Afrique (CIAN), Président de l’European Business Council for Africa and Mediterranean (EBCAM) ; Lionel ZINSOU, ancien Premier ministre du Bénin, Directeur associé fondateur de la banque d’affaires Southbridge, dédiée à l’Afrique. © Frédéric REGLAIN.

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Face à ce constat, que préconise le CIAN ?

Étienne GIROS – D’abord je recommanderais d’assumer clairement que oui, l’Afrique présente des risques particuliers : politiques, sanitaires, militaires et sécuritaires, de gouvernance, de rupture de contrat, d’hypertrophie du secteur informel qui fait augmenter le prix de l’argent… on peut en citer beaucoup !

Mais il faut avancer, et donc oui, il faut « dérisquer » l’Afrique ! C’est possible ! Au CIAN, nous considérons qu’il existe des réponses techniques à chacun de ces risques, quand on les considère un par un.
Plus largement, nous pensons qu’il faut tout faire, y compris dans le secteur privé, pour accroître l’intégration régionale du Continent. Car elle représente une réponse à cette problématique du rapport entre le risque et la taille des marchés, et donc elle tend à faciliter une possible rentabilité.

Une autre piste que nous préconisons, c’est de construire une nouvelle relation avec les bailleurs de fonds, aussi bien les institutions financières internationales que le secteur privé, voire la diaspora, car si elle contribue déjà beaucoup à adresser des fonds à l’Afrique, ceux-ci sont aujourd’hui essentiellement utilisés pour la consommation quotidienne, ils ne contribuent que marginalement à l’effort d’investissement.
J’ajouterai qu’en contribuant plus activement à dérisquer l’Afrique, la France pourrait en tirer avantage, reconquérir une sorte de position de leader et faire ainsi jouer plus efficacement nos atouts.

Une question maintenant au président de l’EBCAM, l’European Business council for Africa and the Mediterranean… Les accords de Cotonou qui régissent les rapports entre l’Europe et les pays ACP arrivent à échéance en 2020. Quelle est votre position au regard de la renégociation de ces accords, qui a commencé et va s’accélérer après l’installation de la nouvelle Commission ?

Étienne GIROS – Relevons d’abord que l’Europe fait beaucoup pour l’Afrique en termes financiers. Pour la période 2014-2020, le Fonds européen de développement (FED) est doté d’un budget de 30,5 milliards d’euros pour octroyer des dons au continent africain.

Aujourd’hui, dans ce contexte de renégociation des accords de Cotonou, je considère que nous avons deux difficultés à surmonter : la première est que jusqu’ici l’implication de l’Union européenne pour le développement de l’Afrique a surtout été gérée dans une relation d’État à États, beaucoup plus que d’État ou d’Union à opérateur économique.

Au CIAN, nous disons qu’il faut transformer cette pratique de financement des programmes de développement – même s’ils apparaissent tout à fait respectables – pour l’ouvrir à la notion de financement de projets.

Réaliser des projets – construire une usine, un barrage, électrifier une région ou une ville, développer un système d’enseignement ou médical… –, c’est l’affaire des entreprises ! Une fois choisies par les instances ad hoc de l’Union européenne, elles font le travail, mais à l’aune du secteur privé, c’est-à-dire avec l’objectif de gagner de l’argent, un jour !

Reste il est vrai que les besoins d’investissements sont tels que les marchés ne peuvent sans doute pas rémunérer l’amortissement, donc il faut une part de dons européens, pour démarrer. Mais la bonne méthode est de financer les projets, voilà notre position !

Ce serait une vraie révolution culturelle, parce que cela demande à l’Union européenne de ne pas se limiter exclusivement à une relation d’État à État, et d’adopter une posture plus dynamique de relation d’État à entreprise, comme elle le fait d’ailleurs déjà dans sa relation aux O.N.G., celles-ci recevant quelquefois davantage que les entreprises.

Avec nos partenaires allemands d’Afrika Verein, qui est l’équivalent du CIAN, nous avons livré un papier en ce sens aux instances européennes. Certes, le travail de plaidoyer sera long et difficile, car il y a un problème d’image des entreprises, leur but étant lucratif, n’ayons pas peur de le dire ! Mais notre idée de base est simple : pour avancer avec l’Afrique, l’Europe doit se tourner beaucoup plus vers les entreprises et le financement de projets.

La seconde difficulté à surmonter, c’est la lourdeur des procédures. Elles sont lentes et complexes, et pour certains entrepreneurs c’est désespérant, ils renoncent. Donc oui, il faut absolument simplifier et alléger les procédures !

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Étienne GIROS durant l’une de ses interventions. © Frédéric Reglain.

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Cette « révolution » que vous évoquez n’est-elle pas enclenchée ? N’en voit-on pas les prémices avec l’« Alliance UE-Afrique », lancée en septembre 2018 par le président de la Commission Jean-Claude Juncker, et qui vient d’être réaffirmé au Sommet Togo-UE de Lomé, jeudi 13 juin dernier ?

Étienne GIROS – Je dirai que rien n’est abouti, mais il est vrai qu’une nouvelle vision – un nouveau paradigme, comme on dit pour être à la mode ! – est en train de s’esquisser, puisque l’Alliance affiche clairement l’objectif de soutenir le secteur privé, et s’est dotée pour cela d’un Plan d’investissement extérieur européen (PIE) de 4,1 milliards d’euros sur la période 2018-2020. Avec l’espoir que l’effet de levier permettra de mobiliser jusqu’à 44 milliards d’euros…

Cela dit, il est grand temps de changer ! Car aujourd’hui, entre les études d’impact, les appels d’offres pour sélectionner des consultants et les procédures de « compliance »… deux ans après, on y est encore !
Pendant ce temps, ces nouveaux acteurs plus agiles que sont les entrepreneurs des NPI – les nouveaux pays industriels – comme par exemple les Chinois, décrochent les marchés et font le travail… exonérés qu’ils sont de la plupart de nos pesanteurs handicapantes.

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