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Beyrouth et le Liban prêts à accueillir les VIes Jeux de la Francophonie (27 sept. - 6 oct.)

Liban | 9 septembre 2009 | src.L’Orient - Le Jour
Beyrouth et le Liban prêts à accueillir les VIes Jeux de la Francophonie (27 sept. - 6 oct.)
Beyrouth - Du 27septembre au 6 octobre, les VIes Jeux de la Francophonie iront à la rencontre des Libanais, à travers toute la capitale et dans quelques grandes villes. En collaboration avec le Comité d’organisation des Jeux, « L’Orient-Le Jour » a fait le tour des sites où les principales épreuves, les concours et les animations prendront place.

Le village francophone
Quelques jours avant le lancement des Jeux, ce site va devenir le cœur de l’événement. C’est là, en effet, que séjourneront tous les participants et les membres des délégations, à l’instar d’un village olympique.
Le village francophone a pris place sur le campus de l’Université libanaise, à Hadeth : l’accès facile à l’aéroport et à l’autoroute, ainsi que l’organisation des bâtiments en zones communes juxtaposées à des logements individuels, organisation pensée dans l’objectif initial de recevoir des étudiants, ont motivé ce choix. Aujourd’hui, une partie des locaux est encore occupée par des étudiants qui passent les premiers examens de l’année académique, mais tout sera prêt pour recevoir les joueurs à la fin du mois. Les terrains et les stades du campus seront mis à leur disposition pour leurs entraînements.

La Cité sportive
Le grand stade situé à l’entrée de Beyrouth accueillera notamment les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux, qui s’annoncent déjà grandioses.
Ce complexe sportif dédié à l’ancien président Camille Chamoun date, dans sa version actuelle, de 1993 et constitue un symbole de la reconstruction du Liban après son bombardement par l’aviation israélienne en 1982 - le Comité national des Jeux le présente comme un « Phénix » qui « renaissait de ses cendres ». Au sein de la Cité sportive se dérouleront également les épreuves d’athlétisme et la finale de l’épreuve de football. Le centre Pierre Gemayel, situé à proximité du stade, accueillera quant à lui les combats de boxe.

Le palais de l’Unesco
Fidèle à sa vocation culturelle, ce centre de conférences, situé à mi-chemin entre la Cité sportive et le quartier de Verdun, accueillera les épreuves de danse, de peinture, de photographie et de sculpture. Les deux grandes salles d’exposition seront ainsi utilisées en plus de la salle de spectacle. L’organisation du bâtiment permet également d’y installer des salles de répétition et un laboratoire de photographie pour cette épreuve. En outre, c’est au sein du palais de l’Unesco que le comité national des Jeux a installé ses bureaux il y a quelques mois pour préparer l’événement.

Les salles de spectacle
La finale de l’épreuve de chanson se déroulera dans une salle de spectacle au Beirut International Exhibition and Leisure (BIEL), sur la presqu’île artificielle qui prolonge le centre-ville de Beyrouth. Les répétitions et les épreuves éliminatoires auront lieu, en partie, au théâtre Abou Khater et au théâtre Béryte de l’Université Saint-Joseph.

Les autres stades
Différents terrains de sports seront mis à contribution à travers le pays pour les épreuves. Le ping-pong, par exemple, sera disputé au sein du club Homenetmen à Mezher. Le stade municipal de Beyrouth et le stade Rafic Hariri de Saïda accueilleront les matchs éliminatoires de football. Le basket-ball féminin se jouera sur les terrains du Sporting, sur la corniche de Beyrouth. Le judo, quant à lui, investira le terrain Michel Murr de Bauchrié.

Ce n’est pas tout...
Les Jeux de la francophonie se veulent un événement ouvert à tous. En plus de ces manifestations sportives et culturelles orchestrées avec précision, auront lieu des activités parallèles qui occuperont les rues et les plages du pays, à grand renfort de musique et d’ambiance festive.

Autour des Jeux, la fête !
De nombreux événements et activités pour le grand public sont organisés en parallèle aux Jeux de la francophonie, par le Comité d’organisation ou à partir d’initiatives privées. « L’esprit est celui d’une grande fête populaire », expliquent les organisateurs. Le village de la francophonie à Saïfi, les ateliers d’artiste et les animations de rue sont destinés à créer cette ambiance.

Un concours de DJ est en cours depuis quelques mois à Beyrouth, dans le cadre de la préparation des Jeux. La finale aura lieu le 6 octobre, jour de la cérémonie de clôture. Comme dans la compétition officielle, le sport est également à l’honneur autour des stades. Le volley-ball de plage, sport populaire au Liban, sera ainsi présenté en discipline « invitée » sur les plages de Jbeil pendant la durée des Jeux.

Des Jeux vecteurs de développement durable
Maroc, France. Madagascar, Canada. Niger, Liban. Un pays du Sud suivi d’un pays du Nord : tel est le principe de l’organisation des Jeux de la francophonie, qui se veulent un « exemple unique de solidarité internationale ».
Le Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF) liste différents facteurs de développement que les Jeux permettent de mettre en action lorsqu’ils sont organisés dans un pays en développement.

Il s’agit d’abord de donner l’occasion aux fédérations sportives et culturelles nationales de se restructurer dans la perspective d’une inscription, à long terme, dans des réseaux internationaux. Dans la foulée, des liens forts peuvent se créer pendant l’événement entre des groupes appartenant à la même catégorie sportive ou artistique, mais originaires de pays différents, permettant la naissance de « réseaux culturels ».

Comme pour les Jeux olympiques, des infrastructures de haute qualité sont aménagées pour l’accueil des différentes épreuves, ainsi que pour l’hébergement, le transport et les loisirs des participants et du public. Ces infrastructures subsistent après l’événement et, en plus d’avoir offert du travail de construction à l’économie locale, améliorent la qualité de vie du pays et son attractivité touristique puisqu’elles sont réutilisables par le plus grand nombre. L’organisation de l’événement offre également, en soi, un savoir-faire nouveau à la population locale.

Par ailleurs, le tourisme est stimulé par la publicité faite autour des Jeux et qui met en valeur les attraits uniques des régions où ils sont organisés. Les pays pauvres ou victimes de conflits bénéficient de ce phénomène en apparaissant sous un aspect sûr et attractif. La manifestation permet aussi à la population de s’identifier à un grand événement national, qui peut devenir facteur d’unité dans une société morcelée.

Dans l’ordre de succession des organisateurs, le Liban organise cette année les Jeux en tant que pays développé puisqu’il succède au Niger. Cependant, il devrait profiter de ces différents vecteurs de développement.

Les Jeux de la francophonie en quelques chiffres
Les Jeux comprennent 6 disciplines sportives et 7 épreuves culturelles.
 68 États et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ou associés aux Jeux en tant qu’observateurs.
 300 journalistes internationaux mobilisés pour couvrir l’événement.
 3 500 sportifs et artistes attendus pour l’événement.
 1 820 personnes mobilisées pour la cérémonie d’ouverture (200 musiciens, 100 danseurs, 60 chanteurs, 200 figurants, 60 techniciens, 700 scouts et 500 bénévoles).
 200 000 spectateurs attendus dans les stades pendant la durée des Jeux.
 50 millions de téléspectateurs prévus sur l’ensemble des chaînes de télévision qui diffuseront des images des Jeux.

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