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BDI Bearing Point 2020 / Des modèles économiques et modes opératoires hybrides émergent de l’implantation des entreprises marocaines en Afrique

5 janvier 2021
BDI Bearing Point 2020 / Des modèles économiques et modes opératoires hybrides émergent de l'implantation des entreprises marocaines en Afrique
Selon le IVe Baromètre du développement international (BDI), réalisé sur 2020 par BearingPoint, 84 % des entreprises marocaines interrogées considèrent que le développement en Afrique fait partie du Top 3 de leurs priorités stratégiques. L’avancée de leur implantation en Afrique commence à générer des modèles et modes opératoires hybrides.

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Une contribution de
Jean-Michel HUET, associé BearingPoint,
Saleh CHERQAOUI, responsable du bureau de Casablanca,
Miriame EL MAZZOUDI, senior consultante

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Alors qu’en 2015 l’Afrique de l’Ouest était le terrain de jeu privilégié des entreprises marocaines, elles explorent désormais aussi l’Afrique de l’Est, l’Afrique Centrale et Australe. Cette présence renforcée s’explique principalement par la réintégration du Royaume au sein de l’organisation panafricaine en 2017 ,et par l’engagement de Sa Majesté Mohamed VI à faire de l’Afrique une priorité nationale.

Pendant ces cinq années, les principaux modes opératoires restent les mêmes dans leurs grandes lignes, mais on relève cependant deux changements principaux : un mode de développement en Afrique plus rigoureux, avec une prise de risque et une dynamique de gestion du temps plus importantes. Le développement du numérique n’est pas étranger à cette évolution.

Filialisation et décentralisation

De manière générale, pour 55 % des acteurs interviewés, la logique de filiale l’emporte désormais, au détriment de la simple représentation commerciale.
Aussi, les entreprises marocaines s’orientent de plus en plus vers une gestion décentralisée, avec une autonomisation plus forte des filiales vis-à-vis du siège (pour 40 % des répondants).
Si les plus grandes multinationales européennes et américaines se font le porte-étendard de nouveaux modèles économiques, sous-tendus par le vecteur digital et exploités à travers une hybridation graduelle de leurs modèles actuels, la plupart des entreprises marocaines implantées en Afrique continuent d’opérer selon les modèles classiques de détenteurs/producteurs d’actifs ou de fournisseurs de services.

Le digital, facteur d’innovation et de disruption

Cependant, de nouvelles initiatives sont nées en Afrique et laissent présager l’adoption de nouveaux modèles économiques complémentaires. Cela se confirme dans le panel des entreprises marocaines interrogées, où 54 % des acteurs déclarent être prêts à faire évoluer leur modèle économique, vers un modèle complémentaire ou hybride pour générer plus de croissance.

La crise pandémique a renforcé cette réflexion désormais initiée par les entreprises marocaines pour l’adoption de modèles économiques nouveaux et complémentaires. En effet, 71 % des entreprises du panel estiment que la crise du Covid-19 est un accélérateur pour repenser son modèle économique. Bien que la crise actuelle ait impacté l’activité des entreprises en Afrique, elle a également été un accélérateur par l’adoption du digital comme transformateur de business.

L’émergence de plateformes digitales représente le facteur le plus disruptif dans l’hybridation des modèles économiques soutenus par la croissance d’une nouvelle ère digitale en Afrique. À cet effet, le paiement mobile représente la success story africaine d’un modèle hybride par essence.

Les entreprises marocaines ont un rôle à jouer dans cette transformation. Les leaders l’ont déjà compris.

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