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AGENDA PARIS, 28 avril : Colloque à Sciences Po « Penser l’éducation en Afrique : une exigence pour l’avenir »

18 avril 2018
AGENDA PARIS, 28 avril : Colloque à Sciences Po « Penser l'éducation en Afrique : une exigence pour l'avenir »
Consciente des défis éducatifs majeurs auxquels le Continent africain est actuellement confronté, l’Association Sciences Po pour l’Afrique (ASPA) organise son premier colloque, le samedi 28 avril 2018, autour du thème : « Penser ensemble l’éducation en Afrique : Une exigence pour l’avenir ». Son ambition est de diversifier les regards, de confronter les points de vue, afin d’offrir aux étudiants, aux professeurs, aux entrepreneurs, aux personnalités politiques, sans considération de genre, d’origine culturelle ou sociale, une vision plurielle des défis éducatifs en Afrique.


Ce premier Colloque de l’ASPA a vocation à concentrer l’attention sur la question du devenir de l’éducation en Afrique, lequel doit désormais être perçu comme un bien public mondial : l’avenir de l’Humanité étant plus que jamais dépendant de celui de l’Afrique. Dans ces conditions, l’ASPA a fait appel à des intervenants dont l’expertise et le parcours reflètent la diversité linguistique et culturelle du Continent. Les travaux de ce Colloque doivent pouvoir fournir des réponses concrètes aux défis de demain.

Où et Quand ?
Sciences Po Paris. Amphithéâtre Emile Boutmy, 27 rue Saint-Guillaume, 75007 Paris
28 Avril 2018. 9h – 20h
Inscriptions : ICI
Places limitées.

Thèmes de la journée
Vous pouvez télécharger le Programme sous forme de pdf ICI

1- Des griots aux maîtres d’école : reconfiguration et transformation de l’éducation en Afrique post-coloniale à nos jours. 
9h30-11h / Intervenants :
. Pierre Guidi. Doctorant en histoire de l’Afrique contemporaine à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CÉMAf, Pierre Guidi travaille sur les productions et réceptions des politiques éducatives en Éthiopie, 1908-2008.
. Simon Toulou. Enseignant à l’Université de Genève. Universitaire camerounais et spécialiste des griots. Enseigner la tradition orale : quel type d’éducation pour les griots ?
. Olivier Kodjalbaye Banguiam. Docteur Université Paris Ouest Nanterre. Histoire de l’Afrique 1850-2018.

2- Les aléas du système éducatif public en Afrique : Une défaillance de l’État ?
11h30-13h / Intervenants :
. Kadijatou Marou Sama. Chercheuse Associée CEPED (Centre Population et Développement).
. Benjamin Buclet. Socioéconomiste du développement (EHESS), Directeur du Centre de Recherche et d’Expertise sur l’Éducation et le Développement. Ses recherches, longtemps centrées sur la gouvernance et les acteurs de la coopération internationale, se sont orientées vers l’étude des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche dans les pays en développement et les nouvelles formes de création et transmission des savoirs.
. Acheikh Ibn-Oumar. Homme politique tchadien. Ancien ministre de l’Enseignement, Ancien ministre des Affaires étrangères. Aujourd’hui, Coordinateur adjoint du CNCD (Conseil National pour le Changement et la Démocratie au Tchad).

3- La mobilité de la connaissance : entre “brain-drain” et “brain-gain”. Savez-vous qu’il y a plus de médecins ghanéens à Londres qu’au Ghana ?
14h-15h30 / Intervenants :
. Omar Ba. Écrivain et sociologue sénégalais. Il s’est fait connaître en publiant “Soif d’Europe, témoignage d’un clandestin” ainsi que “Je suis venu, j’ai vu, je n’y crois plus”, deux livres poignants sur la condition des immigrés africains en Occident.
. Benoit Martin. Cofondateur et Directeur-associé de Talent2Africa.

 
4- L’éducation des femmes en Afrique : clé d’un développement effectif ?
16h-17h30 / Intervenants :
. Aminata Sow Fall. Auteure d’une dizaine de romans et de recueils de nouvelles, Aminata Sow Fall est une référence de la Littérature Africaine. Lauréate du Grand prix littéraire d’Afrique noire. Grand prix de la Francophonie de l’Académie française. Son roman le plus connu, La Grève des bàttu, avait été présélectionné pour le Goncourt 1979.
. Fatou Diop Sall. Maître de Conférences en sociologie, elle enseigne la sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis où elle a fait toute sa carrière universitaire. Elle est spécialisée sur les questions d’éducation et sur la thématique du Genre. Fatou Diop Sall a exercé aux États-Unis comme Fulbright Visiting Specialist à l’Université de Madison Wisconsin UW, puis à l’Université de Floride NCF en janvier–février 2005. Ensuite, elle devint chef de la section de Sociologie à Université Gaston Berger de Saint Louis.
. Albertine Tshibilondi Ngoyi. Professeure d’université, elle possède une riche expérience dans l’enseignement universitaire (professeure de philosophie à l’université catholique du Congo et à l’université catholique d’Afrique centrale à Yaoundé/Cameroun) ainsi que dans le développement, en tant que consultante et conférencière internationales. Elle est secrétaire générale du Centre d’Études Africaines et Recherches Interculturelles (CEAF&RI). Elle publie en 2005 les « Enjeux de l’éducation de la femme en Afrique ». (Editions L’Harmattan)
. Maé Kurkjian. Responsable plaidoyer – One France

5- L’enseignement en Afrique : état des lieux et perspectives
18h-20h / Intervenants :
. Georges Vivien Houngbonon. Économiste et ancien président du Think Tank : l’Afrique des idées.
. Papa Samba Ndiaye. Docteur en Sciences politiques (option Relations internationales) de l’Université d’Ottawa au Canada, Papa Samba Ndiaye est chercheur à l’Observatoire sur les missions de paix et actions humanitaires de la Chaire Raoul Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ancien assistant à l’enseignement et à la recherche puis chargé de cours à l’Université d’Ottawa, il est aussi titulaire d’une maîtrise en Sciences politiques de l’Université Gaston de Berger de Saint-Louis au Sénégal, d’un diplôme de 3e cycle en Droit international de la personne de l’Université Paris X-Nanterre et de l’Université de Nantes en France et d’un Master en Développement international de l’Université de Genève en Suisse.

Clôture du colloque : 20h-21h
Cocktail dînatoire

En définitive, cet événement doit permettre à chacun et à chacune de percevoir la nécessité d’une pensée collective et plurielle afin d’offrir, dès à présent, des réponses concrètes aux défis éducatifs de demain.

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