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À Marseille, au VIe Emerging Valley/ Une VIe édition au service de la co-innovation Afrique-France : un succès salué par tous

8 décembre 2022
À Marseille, au VIe Emerging Valley/ Une VIe édition au service de la co-innovation Afrique-France : un succès salué par tous
La 6e édition d’EMERGING Valley, sommet international dédié à l’innovation africaine, s’est tenue mardi 29 novembre. Avec 2 650 participants en présentiel et en distanciel, 150 startups, des incubateurs et des investisseurs venus de 73 pays, l’événement a, de nouveau, connu un grand succès, confirmant sa montée en puissance et sa légitimité. Politiques, institutionnels, startups, entreprises ont tous salué l’importance d’EMERGING Valley, comme passerelle de la co-innovation entre l’Afrique et l’Europe.

Fondé à Marseille par Samir ABDELKRIM, auteur de l’ouvrage « Startup Lions, au cœur de l’African Tech » et placé en 2018 et en 2021 sous le Haut Patronage du Président de la République Emmanuel MACRON, EMERGING Valley s’est imposé en quelques années comme le Sommet international où se réunissent chaque année les décideurs les plus influents de la tech et de l’entrepreneuriat innovant venus d’Afrique et d’Europe.

Sa VIe édition s’est tenue mardi 29 novembre 2022. Cette année, face aux enjeux et aux crises que traverse notre monde, EMERGING Valley a mis au cœur de son agenda des thématiques fortes de sens : souveraineté énergétique, souveraineté alimentaire, santé, éducation, développement durable. Retour sur le succès et les grands temps forts de celle-ci.

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EMERGING Valley et Aix-Marseille-Provence,
au cœur des coopérations technologiques
entre l’Afrique et l’Europe


« Après deux ans de pandémie, cette édition est celle des retrouvailles en format physique  ». C’est par ces mots que Samir ABDELKRIM a lancé la VIe édition d’EMERGING Valley tout en rappelant que « les destins européens et africains sont profondément liés et que le numérique peut être au cœur des partenariats stratégiques entre les deux continents ». C’est là, tout l’ADN d’EMERGING Valley.

Plusieurs élus du territoire Aix-Marseille-Provence ont participé à la cérémonie d’ouverture de l’événement, rappelant à quel point ce territoire, de par son histoire et sa géographie, s’est construit avec l’Afrique et s’inspire de l’Afrique pour mettre en œuvre des solutions. Tous ont aussi expliqué leur souhait d’un partenariat gagnant-gagnant avec l’Afrique et qu’aujourd’hui, l’Europe a davantage besoin de l’Afrique que l’Afrique n’a besoin de l’Europe.

Agnès CARADEC, Présidente de l’EPA Euroméditerranée, a questionné l’assemblée : « Comment construire la ville de demain ? Comment faire en sorte d’introduire des processus innovants dans la gestion de l’énergie, du traitement des déchets, de la végétalisation de nos espaces et de tous ces enjeux auxquels nous devons faire face ? Comment créer des liens donnant-donnant avec le continent africain qui déborde de jeunesse, de technologies et d’énergie, et faire en sorte de créer un modèle de richesse pour tout le monde ? »
Elle a ensuite expliqué en quoi EMERGING Valley pouvait répondre à ces questions, de par la mise en relation entre les entrepreneurs et investisseurs des deux continents et a salué l’énergie de ce Sommet et de tous les entrepreneurs présents, durant l’événement, qui veulent rayonner et impacter la société.

Michèle RUBIROLA, Première Adjointe au Maire de Marseille, a fait part de sa fierté que la capitale provençale soit en toile de fond d’EMERGING Valley. Elle a d’ailleurs expliqué : « C’est un grand plaisir et un honneur que Marseille soit le lien des possibles où se rencontrent jeunesse, entrepreneurs, investisseurs européens et africains. Face aux nouveaux enjeux et crises énergétiques, alimentaires, sanitaires, sociales, EMERGING Valley s’est adapté pour proposer une édition pouvant apporter des réponses à cette nouvelle conjoncture. C’est ce qui fait aussi la force de cet événement. Marseille, historiquement et géographiquement est comme un trait d’union des échanges entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe. C’est la cité des diasporas et cela est une force et une fierté pour notre ville, qui veut accompagner ces nouvelles dynamiques entrepreneuriales pour construire le monde de demain, à l’image d’EMERGING Valley. »

Martine VASSAL, Présidente du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône et de la Métropole Aix-Marseille-Provence a aussi rappelé que « le territoire met tout en place pour être la « place to be » de la tech franco-africaine » et à quel point « il y a ici une très forte proximité entre l’Europe et l’Afrique ».
Elle a aussi évoqué la naissance, sur le territoire d’EMERGING Valley : « EMERGING Valley a été créé ici, dans notre capitale euroméditerranéenne. Cette naissance s’est faite dans une double ambition, créer des liens d’innovation mais aussi faire du territoire un hub, un lieu entre les deux rives de la Méditerranée. »

Enfin, Olivier BECHT, Ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, a conclu l’ouverture de la VIe édition d’EMERGING Valley en évoquant sa joie que l’événement se pérennise d’année en année et qu’il soit devenu « le rendez-vous de référence dans le domaine des nouvelles technologies ».
Il a également évoqué la volonté du Président Emmanuel MACRON de refonder le pacte Europe-Afrique et que celui-ci passe aussi par la création de liens économiques entre les deux continents. En ce sens, EMERGING Valley, qui a pour objectif de créer des ponts entre les deux continents, est une initiative qu’il soutient et « Marseille est l’endroit idéal pour cela. »

Bertrand WALCKENAER, Directeur Adjoint de l’Agence Française de Développement, dont le campus se trouve à Marseille et dont le programme Social & Inclusive Business Camp se déroule traditionnellement en amont d’EMERGING Valley, a quant à lui salué « la VIe promotion du SIBC. Vous êtes 47 entrepreneurs cette année et vous incarnez l’entrepreneuriat africain, hommes et femmes, l’impact social et le partenariat entre la France et l’Afrique » a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Papa Amadou SARR, Directeur Exécutif de la Mobilisation, des Partenariats et de la Communication de l’Agence Française de Développement (AFD) a notamment déclaré : « EMERGING Valley est sans aucun doute le premier événement pour tous les entrepreneurs, investisseurs et organisations pour se rencontrer et échanger sur les perspectives de l’Afrique ». Il a également rappelé que le fort ancrage marseillais d’EMERGING Valley fait sens avec celui de l’AFD et de son campus, implanté également à Marseille, et sa fierté que l’AFD soit partenaire de longue date de l’événement et de ses organisateurs.

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Experts africains et européens apportant
une analyse et un regard inspirants

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Au total, près de quarante conférences, tables rondes, fireside chats, pitchs sessions, ateliers et remises de prix ont été organisés tout au long de la journée sur des thématiques telles que la souveraineté énergétique, souveraineté alimentaire, la santé, l’éducation, les droits civiques, les villes durables et résilientes ou encore le financement de l’innovations.

Parmi celles-ci, relevons quelques grands temps forts.

La première grande plénière de cette VIe édition d’EMERGING Valley portait sur la question de la Co-Innovation Europe-Afrique et plus particulièrement sur comment passer de la coopération au destin partagé, au travers du prisme de l’innovation.

Birame SOCK, Fondatrice et CEO de la startup sénégalaise Kwely Inc, a notamment apporté sa vision en la matière. En effet, sa startup, qui a récemment levé 1 million de dollars, travaille à la valorisation des entrepreneurs africains auprès des marchés européens et internationaux pour redéfinir la vision du Made In Africa.

Elle explique : « Mes années passées aux Etats-Unis m’ont permis d’avoir une autre vision de l’Afrique. J’ai compris qu’il fallait changer la perception du Made In Africa. Pas uniquement pour des produits type cosmétiques ou agricoles, mais travailler sur l’image de marque, montrer qu’ils sont au même niveau que les autres et que ce n’est pas parce qu’ils viennent d’Afrique qu’ils doivent être moins chers.

Je pense aussi que changer la perception du Made In Africa, c’est aussi changer la perception que l’on a sur les entreprises africaines, sur les entrepreneurs africains mais aussi sur le territoire africain. Cela veut dire pouvoir changer la manière dont on lève les fonds, la manière dont on met en place notre entreprise, la culture, les ressources que l’on a autour de l’entreprise. L’entrepreneuriat a toujours existé en Afrique. Ce n’était pas l’idée d’aller lever des fonds mais pouvoir survivre. Aujourd’hui on voit que c’est important d’aller au-delà de sa communauté proche, au-delà de son pays et au-delà de l’Afrique. Pour co-créer avec l’Afrique, il faut comprendre cela, comprendre le contexte africain en termes de besoins, de ressources et de financement. »

Elle a également souligné que par exemple, pour les Africains francophones, le marché européen est très important et surtout le marché français pour lequel il n’y a pas la barrière de la langue. Elle a également mis en évidence qu’il était plus facile pour une entreprise africaine de grandir sur le marché européen et revenir ensuite sur le marché africain que de se déployer uniquement en Afrique en prenant comme exemple le secteur logistique ; mais que cela ne pourra se faire que si le marché européen est prêt à apprécier et avoir confiance dans les entreprises africaines.

Toujours sur cette même plénière sur la co-innovation, Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur d’Estonie pour la Coopération Economique avec l’Afrique, Daniel SCHAER, a ajouté : « Nous avons visité beaucoup de pays en Afrique pour identifier ceux avec lesquels nous avions des points en commun. Pour tous, le dénominateur est la numérisation. Il y a une vraie possibilité de créer un grand marché libre en Afrique, de créer des synergies, des partenariats, des échanges d’expériences. »
Par exemple, l’Estonie travaille au Bénin à mettre en place un système d’opérabilité entre les différents services publics pour réduire la bureaucratie et améliorer la qualité pour les usagers.

Valérie VERDIER, Présidente-Directrice de l’Institut de Recherche pour le Développement, qui est intervenue sur la plénière consacrée à la souveraineté alimentaire a présenté la vision de l’IRD sur la question : « En Afrique, nos chercheurs se penchent depuis plusieurs années, avec nos partenaires locaux, sur les questions de la sécurité alimentaire pour une agriculture moins dépendantes des intrants – crise covid, crise des stocks, etc. –, beaucoup plus respectueuse de l’environnement et plus résiliente aux aléas climatiques. Il faut aussi réfléchir à comment on améliore le stockage et la transformation des produits post-récoltes mais aussi sur toutes les questions de nutrition… dans une optique d’autonomie des populations. » Elle a ainsi cité plusieurs exemples de laboratoires notamment au Sénégal, la Grande Muraille Verte ou encore des projets de piscicultures à Madagascar.

Mohamadou Lamine KEBE, fondateur de la startup Tolbi, a lui aussi participé à cette table ronde. Tolbi propose aux agriculteurs sénégalais une solution pour mieux rentabiliser leurs récoltes. Son fondateur a notamment expliqué : « L’Afrique importe plus d’un million de tonnes d’engrais, cela équivaut à 15 à 20 millions de tonnes de grains. Cette importation provient essentiellement de la Russie et de la Biélorussie. Une rupture de la chaîne peut avoir un impact direct sur la production africaine. Aujourd’hui, il y a une prise de conscience sur le fait que le système agricole africain est très fragile et dépendant de facteurs exogènes. En tant que startup agritech, nous nous posons la question de comment on peut produire de la valeur et permettre de l’anticipation. Il faut donc créer des technologies de semences adaptées, faire une transition vers une agriculture beaucoup plus durable en utilisant du compost plutôt que de l’engrais, etc. Tolbi produit de la donnée pour aider tous les acteurs de la chaîne à planifier cela. »

Dans l’après-midi, une session sur le Main Stage EMERGING Valley fut dédiée au programme Social & Inclusive Business Camp, porté par l’Agence Française de Développement. L’occasion pour Bertrand WALCKENAER, Directeur Adjoint, et Papa Amadou SARR, Directeur Exécutif de la Mobilisation, des Partenariats et de la Communication de l’AFD, de revenir sur les temps forts du programme 2022 : le succès de l’appel à candidature, la présentation de la VIe promotion ou encore le bootcamp qui s’est tenu en amont d’EMERGING Valley.

Cinq startups ont aussi pu pitcher devant toute l’assemblée : mTOMADY (startup malgache promouvant la couverture médicale généralisée et fondée par Elsa RAJEMISON) ; SOMMALIFE (startup ghanéenne fondée par Christina Mawuse GYISUN, qui soutient les productrices de karité en leur fournissant les ressources nécessaires pour devenir des cheffes d’entreprises prospères) ; AKHILI (startup fondée par Lamia CHOUK, qui propose une plateforme engagée pour rendre plus accessible mentalement, socialement et financièrement l’aide psychologique en Tunisie) ; YME JIBU (startup congolaise fondée par Jacques KAHORHA, fournissant un accès potable à l’eau) et enfin TG MASTER (startup ivoirienne fondée par Achille KOUKOU visant à préparer les étudiants aux concours des meilleures écoles dans le monde).

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Des levées de fonds
performantes

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Enfin, lors de la plénière dédiée au financement de l’innovation, l’assemblée a pu apprendre que l’Afrique a été le seul continent à faire aussi bien en 2022 qu’en 2021 en termes de levées de fonds.

Olivier FURDELLE, Directeur Général de Teranga Capital, confirme avoir aussi observé cet engouement constant en 2021 et 2022. Il a d’ailleurs fait un focus sur le Sénégal, pays de Teranga Capital. « Il y avait un tel décalage avec les Big Four ; il y a eu un effet d’entraînement et face à cela beaucoup de fonds qui souhaitent investir. En 2023, ce qui nous motive c’est cette continuité. Il y a de plus en plus d’innovations porteuses de résilience. »

Pour Sébastien BOYE, Co-Directeur Général à Investisseurs & Partenaires, speaker également sur cette plénière : « La dynamique en Afrique se poursuit. Le secteur Tech mondial va être moins bien financé et cela aura un impact sur le continent africain. » Il appelle les entrepreneurs africains à en prendre conscience et à trouver leur business modèle, à persévérer et à profiter de ces fonds disponibles dont parlait Olivier FURDELLE pour faire des levées aussi fortes que possible, car « les startups qui seront bien financées auront des opportunités soit de développement ou de consolidation. »

Satoshi SHINADA, Partner chez Verod Kepple Africa Venture  : « Pendant les trois dernières années, nous avons vu de plus en plus de fonds de capital risque. Nous avons constaté qu’il y a des goulots d’étranglement. Il en résulte des startups qui ont du mal à lever des fonds alors qu’elles ont de beaux projets. Afin de les aider à les monétariser correctement, nous avons créé des partenariats stratégiques. Nous avons repensé à comment accompagner ces startups. Nous pouvons maintenant proposer des accompagnements variés en financement, opérationnel, juridique, impact, capital-risque. »

Les vidéos de toutes les sessions seront disponibles sur la page YouTube d’EMERGING Valley progressivement au cours de ces prochains jours.

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Des annonces majeures pour
l’avenir de la Tech africaine
et la co-innovation Europe-Afrique

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EMERGING Valley, a été l’occasion, pour les organisations participantes, de réaliser pas moins de 10 annonces officielles. Mais EMERGING Valley est aussi l’évènement durant lequel sont traditionnellement remis les prix Med’Innovant Africa et Provence Africa Connect, porté respectivement par l’EPA Euroméditerranée et la Métropole Aix-Marseille Provence.
Med’Innovant Africa a récompensé deux entrepreneurs qui innovent pour les villes informelles et des territoires durables en Afrique et pour lesquels le territoire peut s’inspirer pour construire une ville méditerranéenne de demain.

Pour cette édition 2022, l’EPA Euroméditerranée a reçu 121 candidatures issues de 19 pays africains. Après une première sélection des 20 projets les plus prometteurs, 6 finalistes ont été départagés pour recevoir le Prix Coup de Cœur qui a été attribué à la startup congolaise Greenbox portée par Osvaldo Rey MOKOUMA (qui permet aux petits producteurs d’améliorer considérablement leur revenu en limitant leur perte grâce à des solutions réfrigérées de conservation de leur récolte avant la vente) et le Prix du Jury qui, lui a été attribué à la startup tunisienne Wayout Ecological Solutions portée par Mohamed RAMMEH (qui propose un système de filtre pour récupérer les déchets dans les bouches d’égouts. À propos de ce Prix, Stéphane GHIO, Directeur du Développement Économique chez Euroméditerranée a expliqué : « Wayout Ecological Solution répond à une vraie problématique ici à Marseille, celle de la gestion des déchets urbains qui finissent par partir dans la Méditerranée. »

Didier PARAKIAN, Vice-Président de la Métropole Aix-Marseille-Provence a, quant à lui, remis le Prix Provence Africa Connect 2022. Celui-ci a été attribué à la startup marseillaise Telaqua, portée par Nicolas CAVALIER. Au service d’une meilleure gestion de l’eau pour les exploitations agricoles, Telaqua propose une solution connectée conçue pour aider à maîtriser les systèmes d’irrigation, depuis la vanne jusqu’à la plante. Pour rappel, ce prix a pour objectif de récompenser une startup du territoire qui s’illustre particulièrement, par son activité, dans les relations entre celui-ci et le continent africain.

Durant l’événement, l’Agence Française de Développement a annoncé, en exclusivité, les lauréats du Digital Energy Challenge. Ce programme récompense dix lauréats pour leur contribution à la modernisation du secteur de l’énergie en Afrique. Par leurs initiatives et leurs projets innovants, ces start-ups et opérateurs œuvrent pour la transition énergétique. Pour cette édition 2022, 125 startups provenant de 37 pays avaient candidaté.

Provence Promotion a remis le label « Invests in Provence » à 5 startups africaines ayant décidé de s’implanter sur le territoire Aix-Marseille-Provence - 4 tunisiennes et 1 sénégalaises ont ainsi été annoncées lors de la Startup Night d’EMERGING Valley. Il s’agit de Zeurones (market place fondée sur l’innovation sociale et dédiée à la mise en relation des vendeurs du secteur de la maison et de la décoration) ; Prodexo (spécialisée dans le développement digital et l’externalisation de projets IT) ; Tawa Digital Talent (agence de marketing d’influence et de création de contenu) ; Proxalis (solutions pour les commerçants de gestion de la chaîne d’approvisionnement en temps réel avec un suivi des stocks) ; BIM DATA PM (suite de logiciels dédiés aux professionnels du bâtiment).
Bertrand DEFLESSELLES, Président de Provence Promotion, a profité de cette remise de prix pour remercier Samir ABDELKRIM de « faire vivre ce lien entre Marseille et le continent africain. »

Connect Innov et son partenaire EuroBiomed ont annoncé en avant-première le lancement prochain d’un accélérateur 100 % Health Tech sur la région Aix-Marseille. Ils ont expliqué : « L’objectif est de créer un pont entre l’écosystème innovant africain et la région Aix Marseille au travers notamment de la mise en place d’un programme d’accélération pour des projets africains afin d’accompagner leur développement à l’international à partir de la région Aix Marseille. »

Durant une session consacrée aux perspectives d’accélération pour les entrepreneurs africains, a été annoncé, par Aïcha HAIDARA, le closing par I&P du premier fonds d’investissement en capital au Mali, Zira Capital, dont elle prend la direction.

L’AMADE, association mondiale des amis de l’enfance qui s’engage pour la protection et l’épanouissement des enfants à travers le monde, a profité de l’événement Emerging Valley pour annoncer le lancement de son projet Tech 4 Child en 2023. L’objectif de l’AMADE, au travers de Tech 4 Child : dénicher et développer des applications mobiles permettant de répondre à des problématiques de protection et d’épanouissement de l’enfance. Plus précisément, Nolwenn POUPON, Responsable du Développement et du Plaidoyer d’AMADE, a souligné : « Nous recherchons des applis correspondant à des besoins précis identifiés sur le terrain et des solutions facilement appropriables par les populations ciblées. »

En avant-première hors des frontières tunisiennes, Smart Capital a présenté son étude sur le bilan des trois ans du Startup Act – loi créée par et pour les entrepreneurs tunisiens proposant des incitations juridiques et fiscales pour la création d’entreprise, et un label pour les startups. Ne serait-ce que la 1re année, le Startup Act montrait des chiffres impressionnants : 250 startups ayant reçu le label, 2 800 emplois créés, dont 40 % par des femmes. Salma Baghdadi, Startup Ecosystem Director chez Smart Capital, ressort de ce rapport que trois ans après l’entrée en vigueur du Startup Act, « 850 startups labellisées dans une panoplie de secteurs assez riche. L’écosystème recherche, expérimente, innove sur différents secteurs. Plus de 60 % des startups ont moins de trois ans. En moyenne, 8 emplois par startups sont créés. Elles ont pu générer 120 millions de dinars de chiffre d’affaires. D’année en année, on observe une extension forte au-delà du périmètre national donc ce sont des startups qui proposent des modèles duplicables sur d’autres marchés. »

Le réseau ANIMA Invest Network, à la suite des retombées positives du programme REA Bridge Africa, a annoncé le renouvellement de celui-ci pour 2023. Par ailleurs, à l’occasion du panel sur les Industries culturelles et créatives porté par ANIMA, Romain KERAVAL. Directeur Algérie chez Business France, a annoncé l’opérationnalisation au 1er semestre 2023 d’un programme d’accélération de six mois pour encourager les ICC en Algérie, et qui accompagnera 5 à 10 entrepreneurs.

EMERGING Valley a aussi été l’occasion pour l’Agence Française de Développement d’annoncer le lancement du programme Digital Africa Connectors, véritable réseau de personnalités de haut niveau représentant Digital Africa pour collaborer et contribuer à l’avancement des écosystèmes entrepreneuriaux et technologiques locaux et régionaux, de recherche et d’investissement en Afrique.

Comme l’a expliqué Isadora BIGOURDAN, Team Leader à l’AFD, l’ambition de ce programme est de pouvoir outiller les entrepreneurs de la Tech à fort potentiel de croissance en Afrique pour leur amorçage sur le continent et « qui de mieux que des leaders de la Tech pour à la fois faire remonter les besoins et les tendances des écosystèmes et également leur faire connaître les différents programmes que l’AFD développe. Nous sommes très heureux d’annoncer, ici à EMERGING Valley, la première cohorte de nos connecteurs. » Celle-ci est composée de 15 entrepreneurs hommes et femmes issus de 15 pays d’Afrique.

Samir ABDELKRIM a, enfin, annoncé, la sortie au premier trimestre 2023 d’un livre blanc officiel sur la co-innovation Europe-Afrique  ; état des lieux, enjeux, questions liées au financements, etc. ; autant de thématiques qui seront abordées dans ce grand document utile non seulement à la communauté internationale mais aussi aux décideurs mondiaux.

Expertise France, via son programme FAST et EnLien, a réservé à EMERGING Valley la présentation en exclusivité de son étude sur l’entrepreneuriat féminin en Tunisie, réalisée par le programme FAST et la Caisse des Dépôts et des Consignations.
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À propos d’EMERGING Valley
Créé en 2017 à Aix-Marseille-Provence, le nouveau Hub des innovations émergentes entre l’Europe et l’Afrique, EMERGING Valley est le sommet international qui attire en Provence les investisseurs, les startups africaines et les écosystèmes numériques africains et émergents qui veulent renforcer leur attractivité à l’international, développer leurs relations business et accélérer leur impact à l’échelle globale par la co-innovation.
https://www.emergingvalley.co/

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CLIQUEZ ICI ET VOYEZ LE REPLAY
DE NOTRE CMAAP 6 du 9 novembre 2022

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Une vue de la salle pendant la conférence. © Frederic Reglain

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